- Pauvre Surhomme
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Harrison Bergeron
Pauvre surhomme Auteur Kurt Vonnegut, Jr. Genre Dystopie, Science fiction, Fiction politique, Nouvelle Version originale Titre original Harrison Bergeron Langue originale Anglais américain Pays d'origine États-Unis Lieu de parution original The Magazine of Fantasy and Science Fiction (1ère parution) Welcome to the Monkey House (2ème parution)
Date de parution originale 1961 / 1968 Version française Lieu de parution Fiction, n°124 Éditeur Opta Date de parution octobre 1964 Type de média revue Harrison Bergeron est une nouvelle dystopienne de science fiction écrite par Kurt Vonnegut, Jr. et publiée pour la première fois en octobre 1961. Tout au long de l'histoire, Vonnegut utilise la satire, et l'histoire elle-même peut être classée en tant que satire. Publiée à l'origine dans The Magazine of Fantasy and Science Fiction, cette histoire a été publiée à nouveau dans un recueil de l'auteur, Welcome to the Monkey House en 1968 ; elle a été traduite en français sous le titre "Pauvre Surhomme"[1].
Sommaire
Résumé
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
L'égalité sociale a enfin pu être atteinte en handicapant les plus intelligents, les plus athlétiques ou les plus beaux des membres de la société pour les ramener au niveau le plus bas des compétences communes. Ce processus est au cœur du système social, conçu de manière à ce que nul ne se sente inférieur à quiconque. Le maintien de ce handicap dans la population est supervisé par la "Handicapeur Général des États-Unis", Diana Moon Glampers. Harrison Bergeron, le protagoniste de l'histoire, a une intelligence, une force et une beauté exceptionnelles, et doit donc supporter d'énormes handicaps : poids attachés à son corps, écouteurs et lunettes lui donnant des maux de tête, grimage grotesque. Malgré ces handicaps, il parvient à envahir une station de télévision et à se déclarer empereur, choisissant une ballerine pour impératrice. Ils sont tués tous les deux par l'impitoyable Diana Moon Glampers. Toute l'histoire est racontée du point de vue des parents de Harrison qui suivent l'incident à la télévision, mais qui, à cause de leurs handicaps, ne peuvent pas se concentrer suffisamment pour apprécier ce qui se passe ni s'en souvenir.
Une version similaire (bien que moins développée) de cette idée apparait dans un roman postérieur de Vonnegut, Les Sirènes de Titan.
Film
Article détaillé : Harrison Bergeron (film).-
Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Dans l'adaptation de 1995 pour la télévision, après qu'on a découvert que les dispositifs étaient inefficaces sur Bergeron, il est recruté pour devenir membre de l'élite secrète non-handicapée qui fait marcher la société. Finalement, dégoûté par leur duplicité, Bergeron réquisitionne une station de télévision afin de diffuser des contenus censurés aux foules. Bergeron est finalement arrêté par le gouvernement et plus tard, contraint de présenter ses excuses, affirmant que l'incident n'était qu'une mise en scène. Au cours de ses excuses télévisées, Bergeron s'écarte de son script et se suicide après avoir expliqué que ce n'était pas une mise en scène. Le film montre le fils de Harrison quand il regarde des vieux clips de son père à la télévision. La mère de l'enfant, une ex-membre de la société d'élite désormais lobotomisée, entend la voix de Harrison quand son fils regarde la télévision, et se rappelle clairement quelque chose de Harrison.
Texte anglais à traduire :
==Adaptations and references==- One segment of the 1972 teleplay Between Time and Timbuktu was based on the story, and it was later adapted into a TV movie, Harrison Bergeron (1995) with Sean Astin in the title role.
- In 2005 the story was quoted by attorneys in a brief before the Kansas Supreme Court. Vonnegut was quoted as saying that while he didn't mind the story being used in the suit, he disagreed with the lawyers' interpretation of it.[2]
- "Handicapper General" has entered colloquial use as a pejorative term used to describe a person or institution that seeks to achieve equality of outcome by leveling down rather than leveling up, e.g., a school system that cancels advanced classes out of a fear of elitism.
- The hardcore band Snapcase referenced the story in the song "Harrison Bergeron" on their 1997 album Progression Through Unlearning.
- In season 1 of Frisky Dingo, the Xtacles, when asked about "Flowers for Algernon," confuses it with Harrison Bergeron, Tom Bergeron, and finally Agamemnon.
- The upcoming short film 2081 is based on the story.
- The plot of the manga "Personant" by KOMI Naoshi has a very strong resemblance to the plot of Harrison Bergeron, except that it ends on a more positive note.
See also
- Crab mentality
- Dumbing down
- Tall poppy syndrome
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Notes et références
- ↑ Fiction n°124, Opta, mars 1964 ; reprise dans "Histoire de Demain", Le Livre de Poche, 1975
- ↑ Scott Rothschild, « Vonnegut: Lawyers could use literary lesson », May 5, 2005. Consulté le 12/06/2007
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Harrison Bergeron L'intégralité de cette nouvelle de Kurt Vonnegut (1961).
- (fr+en) Harrison Bergeron sur l’Internet Movie Database
- The politics of Kurt Vonnegut's "Harrison Bergeron" - Critical Essay (Fall, 1998) by Darryl Hattenhauer
Bibliographie
- John Tierney, "When Every Child Is Good Enough," The New York Times, 21 novembre, 2004.
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