- Parti de la société démocratique (Turquie)
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Demokratik Toplum Partisi Présentation Secrétaire général Ahmet Türk Fondation 2005 Disparition 2009 Idéologie liberté, démocratie, égalité[réf. à confirmer] [1] Affiliation internationale associé au Parti socialiste européen, observateur de l’Internationale socialiste Couleurs rouge, jaune, vert Le Parti de la société démocratique (en turc Demokratik Toplum Partisi) est un parti politique pro-kurde de Turquie issu de la fusion du Demokratik Halk Partisi et du Mouvement de la société démocratique en 2005, dissout le 11 décembre 2009 par la Cour constitutionnelle turque.
Le DTP était membre associé du Parti socialiste européen[2], et membre observateur de l’Internationale socialiste[3].
Il a recueilli 4,55 % des suffrages aux élections législatives du 22 juillet 2007. Ayant présenté ses candidats sous l’étiquette d’indépendants afin de contourner le seuil national de 10 %, il comptait 21 députés à l’Assemblée nationale turque avant la dissolution du parti.
En 2007, un rapport de Ria Oomen-Ruijten approuvé par la commission des affaires étrangères et présentant le bilan des réformes en Turquie demande au parti de mettre de la distance entre lui et le PKK[4].
Le DTP, avec 5,04 % des votes, est le quatrième parti politique de Turquie lors des élections municipales du 29 mars 2009[5].
Le 11 décembre 2009, la Cour constitutionnelle turque, convaincue que le DTP entretient des liens proches avec le PKK, déclare que le parti est devenu un « foyer d’activités préjudiciables à l’indépendance de l’État et à son unité indivisible » et le dissout[6]. Alors que l’Union européenne fait part de son inquiétude[7], la Cour prononce la confiscation de tous les biens du parti, bannit de la vie politique pour une durée de cinq ans trente-sept des cadres du parti, dont son président Ahmet Türk et la députée Aysel Tugluk (qui se voient également privés de leur immunité parlementaire)[8]. Alors que le Premier ministre turc se prononce publiquement contre cette dissolution de la Cour constitutionnelle, des heurts ont lieu les jours suivants dans les principales villes à majorité kurde et à Istanbul[9].
Chronologie des partis kurdes de gauche
Avant chaque dissolution d’un parti kurde de gauche par les autorités turques, un « nouveau parti » est mis sur pied sous une nouvelle dénomination jusqu’à la dissolution suivante, mais il s’agit bien d’une même lignée.
- Parti de la démocratie (1993–1994)
- Parti de la démocratie du peuple (1994–2003)
- Parti démocratique du peuple (2002–2005)
- Parti de la société démocratique (2005–2009)
- Parti pour la paix et la démocratie (2008–)
Notes et références
- Site du Demokratik Toplum Partisi (Archive, Wikiwix, que faire ?)
- Site du parti socialiste européen. Consulté le 4 décembre 2008.
- Internationale socialiste - partis membres de l’Internationale socialiste. Consulté le 4 décembre 2008.
- lire en ligne (page consultée le 29 décembre 2008)]. Floriane Andrey et Sophie Albanesi, « La Turquie doit accélérer ses réformes » sur le site de l’université Robert Schuman de Strasbourg, [
- (tr) 29 Mart 2009 Yerel Seçim Sonuçları İçin Tıklayınız, TürkiyeSeçimleri.com, 2009. Consulté le 9 novembre 2009.
- La cour constitutionnelle turque dissout le principal parti pro-kurde », Le Monde, 11 décembre 2009. Consulté le 11 décembre 2009 AFP, «
- AFP, « Parti turc interdit : l’UE s’inquiète », dans Le Figaro, 14 décembre 2009 [texte intégral (page consultée le 17 décembre 2009)].
- http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h9jhE9Yfzk1FGN_f227yACkfaLqw
- Reuters, « Tayyip Erdogan critique l’interdiction d’un parti pro-kurde », dans L’Express, 14 décembre 2009 [texte intégral (page consultée le 18 décembre 2009)].
Lien externe
Catégories :- Parti politique turc
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- Parti politique fondé en 2005
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