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Partenariat privilégié
Le «partenariat privilégié» est l'idée d'une troisième voie pour les relations entre l'Union européenne (UE) et la Turquie, entre l'adhésion pleine et la non-adhésion. En France notamment, cette option est soutenue par Valéry Giscard d'Estaing et Nicolas Sarkozy. Originalement, cette idée fut lancée par Angela Merkel de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) au printemps 2004.
Parmi les opposants à cette option, Joschka Fischer, ministre vert des Affaires étrangères allemande, a dénoncé pendant la campagne électorale législative de 2005 ce qu'il considère comme une hypocrisie. La Turquie et l'UE ont des relations privilégiés depuis bien longtemps. Dans ce contexte de lutte des civilisations entre l'occident et un islam intégriste, il est pour lui vital d'européaniser la Turquie pour démontrer qu'un pays à majorité musulmane peut réussir à se moderniser. Ce processus, soutenu par la perspective d'une adhésion, va pour lui nécessiter dix, quinze ou vingt ans, mais s'il réussit, si la Turquie devient un pays européen, il n'y aura alors plus de raison de refuser l'entrée de la Turquie dans l'UE. Fort de cet argumentaire, il asséna à Angela Merkel lors d'une session du Bundestag : Après la guerre d'Irak, c'est la deuxième fois que vous prouvez que vous ne savez pas garder la tête froide et formuler une analyse lucide. Vous n'êtes pas digne de diriger la politique extérieure de ce pays
Sommaire
Notes et références
Annexes
Articles connexes
Liens externes
(de) Discours de Joshka Fischer sur l'adhésion de la Turquie à l'UE European NAvigator
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