- Arillastrum gummiferum
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Arillastrum gummiferum
Chêne gommeArillastrum gummiferum Classification classique Règne Plantae Sous-règne Tracheobionta Division Magnoliophyta Classe Magnoliopsida Sous-classe Rosidae Ordre Fabales Famille Myrtaceae Genre Arillastrum Nom binominal Arillastrum gummiferum
(Brongn. & Gris) Pancher ex Baill., 1861Classification phylogénétique Clade Angiospermes Clade Dicotylédones vraies Clade Rosidées Clade Fabidées Ordre Fabales Famille Myrtaceae Parcourez la biologie sur Wikipédia :
Le chêne gomme (Arillastrum gummiferum) est un arbre tropical d'assez grande taille endémique de Nouvelle-Calédonie.Sommaire
Caractéristiques
C'est un arbre assez grand, pouvant atteindre 30 m, avec une frondaison parfois importante ; le fut est droit.
L'écorce est généralement gris uniforme, parfois rougeâtre dans les formations très sombres ou noirâtres sur les arbres très gommeux.
Les feuilles sont simples et opposées, vert sombre et luisant dessus, vert clair dessous. Elles ont un pétiole d'environ 3 cm et un limbe ovale d'environ 7 cm de long.
Les fleurs sont isolées ou groupées par trois sur des inflorescences axillaires. Elles ont de nombreuses et longues étamines blanches.
Les fruits sont des capsules cupuliformes de 2 cm. Elles contiennent une ou deux graines de la grosseur d'une fève, dures et brunâtres[1].
Répartition
Cette espèce est endémique de Nouvelle-Calédonie. Elle est inféodée aux terrains ultramafiques, au sud d'une ligne joignant Tontouta (commune de Païta) à Monéo (commune de Ponerihouen) en passant par le massif de Ménazi (commune de Kouaoua).
Elle se développe jusqu'à 700 m d'altitude environ. Elle est présente surtout en forêt dense humide et dans les maquis.
Menaces
Le chêne gomme est très sensible aux incendies qui le détruisent irrémédiablement, sans qu'aucune régénération naturelle ne succède.
Utilisation
Son bois est très lourd et très dur : il est quasiment imputrescible et se scie difficilement (notamment en raison de la présence de loupes de résine en plus de sa résistance).
Il a été employé pour des poteaux et la construction navale. Cette espèce a été fortement exploitée au début du 19ème siècle. Un programme de plantation a été engagé depuis 1995 au sud de Grande Terre. La culture est bien maîtrisée permettant soit des plantations pour un usage futur en bois d'œuvre (charpente) soit en réhabilitation de terrains miniers. La densité de plantation est faible (300 à 500 plants à l'hectare). La croissance est lente (c'est une caractéristique de l'espèce).
Il a été introduit dans l'île des Pins.
- ↑ Bulletin de la Société botanique de France. 1863. p.578
Référence
- Bois des DOM-TOM – Tome 3 : Nouvelle-Calédonie – CIRAD Forêt – 1992 - p 77 à 80
Liens externes
- Tanguy Jaffré, Phillipe Morat, Jean-Marie Veillon, Frédéric Rigault, Gilles Dagostini. Composition et caractérisation de la flore indigène de Nouvelle-Calédonie, IRD - 2001 [1]
- Encyclopedia of life Arillastrum gummiferum
- Association Endémia Arillastrum gummiferum
- ZipcodeZoo Arillastrum gummiferum
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