- Ordre de Jacques Cartier
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Ordre de Jacques-Cartier
Pour les articles homonymes, voir Jacques Cartier (homonymie).L'Ordre de Jacques-Cartier (OJC) était une société dite « secrète » qui a été fondée le 22 octobre 1926[1] à Vanier, Ontario par quatorze fonctionnaires fédéraux. L'Ordre était également connu sous le nom « la Patente ».
Son but était de faire avancer les intérêts des francophones catholiques au Canada par l'entremise d'une élite militante infiltrant autant l'administration que les entreprises privées. Mais l'un des objectifs des membres de l'OJC était également de lutter contre l'influence des loges maçonniques et des orangistes.
L'Ordre était dirigé par un conseil nommé « Chancellerie » qui regroupait des comités régionaux, eux-mêmes subdivisés en comités locaux (« Commanderies »). L'organisation disposait de son propre journal : L'Émerillon.
Suite à des dissensions marquées entre l'aile québécoise et le conseil dirigé exclusivement depuis Ottawa en Ontario, l'Ordre est dissous le 27 février 1965). Au plus fort de son activité dans les années 1960, l'Ordre regroupait environ 40 000 membres.
Raymond Laliberté et Denise Robitaille ont effectué des recherches sur les origines de l'ordre.
Les personnes suivantes sont associées de près ou de loin à l'OJC[2] :
- Rémy Beauregard, administrateur
- Marcel Chaput, fonctionnaire
- Adélard Chartrand, professeur et fonctionnaire
- Jean Drapeau, maire de Montréal
- Gilbert Finn, lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick
- Dominique Gauthier, médecin
- Jean-François Séguin, agronome et propagandiste
- Bernard Landry, homme politique
- Eugène Lapointe, fondateur du premier syndicat catholique au Saguenay
- Denis Lazure, homme politique
- Jacques Leduc, professeur et activiste
- Jean Caron, fonctionnaire
- Jean-Robert-Woods, fonctionnaire
- Pierre Marois, homme politique
- Georges Michaud, agronome et haut-fonctionnaire
- Jacques-Yvan Morin, homme politique
- Rosaire Morin, journaliste et nationaliste
- Jacques Parizeau, économiste et homme politique.
- Louis Robichaud, premier ministre du Nouveau-Brunswick
- Edgar Tissot, administrateur
- Gaston Vincent, président de l'Association canadienne-française de l'Ontario
Notes
- ↑ CRCCF, « La fondation de l'Ordre de Jacques Cartier (OJC) », dans La présence française en Ontario :1610, passeport pour 2010, Centre de recherche en civilisation canadienne-française (CRCCF), Université d'Ottawa, 2003, consulté le 3 octobre 2009
- ↑ Alain Rochefort, « Des noms célèbres y sont associés », dans Journal de Québec, 21 juin, 2009, consulté le 3 octobre 2009
Bibliographie
- Denise Robitaille, L'Ordre de Jacques-Cartier, Montréal Fides, 2009, 544 pages.
- Marc-André Séguin, « L’Ordre de Jacques Cartier : une société secrète », dans Journal de Québec, 21 juin, 2009
- Marc-André Séguin, « « La Patente » et sa portée », dans Journal de Québec, 21 juin, 2009
- Alain Rochefort, « Des noms célèbres y sont associés », dans Journal de Québec, 21 juin, 2009
- G.-Raymond Laliberté, Une société secrète : l’Ordre de Jacques Cartier. Coll. « L’homme dans la société ». Montréal, Hurtubise HMH, 1983, 395 p.
- Roger Cyr, La Patente, Montréal, Les Éditions du Jours, 1964, 128 pages.
- CRCCF, « L'Ordre de Jacques Cartier (OJC) », dans La présence française en Ontario :1610, passeport pour 2010, Centre de recherche en civilisation canadienne-française (CRCCF), Université d'Ottawa, 2003
- Bilan du Siècle, « 31 décembre 1926 - Fondation de l'Ordre de Jacques-Cartier », dans Bilan du siècle, Université de Sherbrooke, 2009
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