- Archeologie industrielle
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Archéologie industrielle
L'archéologie industrielle est, comme les autres branches de l'archéologie, l’étude des vestiges matériels du passé, mais centrée plus précisément sur le patrimoine industriel : installations minières, métallurgiques, manufactures et usines, transport routier, ponts, tunnels, chemin de fer, marine, navigation fluviale, aviation.
L'archéologie industrielle est née en Angleterre vers 1940 avec les premières études des vestiges de la révolution industrielle. Cette prise de conscience s'est concrétisée par la mise en valeur de l'ensemble de l'Iron Bridge et de la vallée de Coalbrookdale[1].
Sommaire
L’archéologie industrielle en France
La prise en compte de l'intérêt du patrimoine industriel s'est développée tardivement en France. En 1978 est fondé le Comité d’information et de liaison pour l’archéologie, l’étude et la mise en valeur du patrimoine industriel (CILAC), une association à but non lucratif à vocation nationale, qui regroupe universitaires et chercheurs de différentes disciplines.
Le patrimoine industriel reste cependant largement méconnu, reflétant le désintérêt assez général de la société française pour son industrie.
Jusqu'au début des années 1990, au cours desquelles auront lieu des campagnes d'inventaire et de classement au titre des Monuments Historiques, on constatera la disparition de sites remarquables, comme les pavillons Baltard, anciennes halles de Paris, édifiés en 1852 et détruits en 1971[2], ou le palais de la foire de Lille (Jean Prouvé, 1950), qui disparaîtra en 1987 pour édifier le projet Euralille.
Notes
- ↑ Dès 1939, le National Trust inclut dans ses actions de préservation le Quarry Bank Mill de Styal.
- ↑ Un pavillon sauvegardé a été reconstruit par la ville de Nogent-sur-Marne où il sert de salle de spectacle.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Liens en archéologie industrielle, histoire des sciences et des techniques, musées des techniques
- (en)European Route of Industrial Heritage (Circuit du patrimoine industriel européen)
- APIC :association pour l'étude du patrimoine industriel
- Site de l'association Divonnelectro, qui se consacre à la mise en valeur de la plus ancienne usine électrique de France, restaurée et dont les machines fonctionnent à nouveau comme à l’origine
Bibliographie
- Maurice Daumas, Archéologie industrielle en France, éd. Robert Laffont, coll. « Les hommes et l'histoire », Paris, 1980, 463 p. (ISBN 222150108X)
- Maurice Daumas et collectif, Histoire générale des techniques, PUF, coll. « Quadrige », Paris, 1996 (ISBN 2130478603)
- Portail de l’archéologie
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