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Oak Island
Toute proche de la côte canadienne, à l'ouest de la province de la Nouvelle-Écosse, Oak island (en français, l’île aux chênes) est l'une des plus mystérieuses parmi celles qui ont fait fantasmer les chercheurs d'or.
L'île et son mystère ont été découverts en 1795 par trois adolescents, soit près d'un siècle après la mort par pendaison, à Londres d'un des plus célèbres pirates anglais, qui ait écumé Madagascar et les Antilles, le capitaine Kidd.
La légende et des indices sérieux veulent qu'il ait enterré son trésor sur l'île aux chênes. Mais malgré un énorme déploiement de temps, d'argent et d'énergie, pendant deux siècles, le trésor n'a jamais été retrouvé. Cependant, la chasse continue.
En 1795, trois jeunes canadiens découvrent sur l'île une vieille poulie attachée à la branche d'un chêne. Sous cette poulie, les traces d'un puits comblé. En creusant, ils découvrent une couche de pierres, puis trois mètres plus bas, une plate-forme de bois.
Par étapes, différents chercheurs d'or vont tenter de creuser plus profond, mais chacune de leur fouille va déclencher le remplissage du puits, via des tunnels latéraux, en bois de chêne, qui acheminent l'eau de la mer[1].
À 28 mètres de profondeur, on a découvert ce qui ressemblait à un coffre mais qui était en fait une pierre sur laquelle est gravé un message codé laissant entendre (avec une lecture optimiste) qu'un trésor de 75 millions de livres est enterré ici.
Depuis 1965, la majorité de l'île appartient à Dan Blankenship. Lors de la dernière campagne de recherches dans les années 1990, son entreprise Triton a investi près de 10 millions de dollars dans les fouilles. [2]
L'hypothèse la plus vraisemblable et la plus frustrante serait que ce puits soit d'origine...naturelle ! Il existe, en effet, d'autres "puits comblés" de ce type sur l'île, formés par des affaissements successifs de terrain. Les témoignages concernant la pierre gravée et les plates-formes en bois (découvertes tous les 3 mètres) se perdent dans la nuit des temps et ne reposent pas sur des preuves tangibles. A une certaine époque, on était même plus très sûr de savoir où était le premier puits, tellement il y a eu de puits secondaires creusés autour du puits originel. Les artefacts trouvés (une paire de ciseaux, quelques maillons de chaîne,...) pouvaient très bien provenir de chasseurs de trésor précédents qui se sont comptés par dizaine depuis plus de deux siècles.[3]
Notes et références
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Catégorie : Île de la Nouvelle-Écosse
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