- Nicolas Joseph Beaurepaire
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Nicolas-Joseph Beaurepaire
Pour les articles homonymes, voir Beaurepaire.Nicolas-Joseph Beaurepaire Naissance 7 janvier 1740
CoulommiersMort au combat 2 septembre 1792 (à ans)
VerdunOrigine France Image : Statue de Nicolas-Joseph Beaurepaire sur le pont de Verdun de la ville d'Angers Nicolas-Joseph Beaurepaire est un officier français né à Coulommiers, le 7 janvier 1740 et mort à Verdun, le 2 septembre 1792.
Il s'engage dans l'armée alors royale en 1757 et devient capitaine en 1786 avant de prendre sa retraite en Anjou en 1791.
Retraite bien provisoire puisqu'il est élu lieutenant-colonel d'un bataillon de Mayenne-et-Loire en septembre de la même année. Début mai 1792, il est envoyé avec le régiment de Maine-et-Loire n°212 à Verdun. Beaurepaire aurait perdu par désertion le quart de ses hommes en chemin avant d'arriver le 2 juin, il exerce ensuite le commandement en chef de la ville et y organise la défense. Le 29 août 1792, la ville est assiégée par les Prussiens opposant 60 000 hommes et 40 canons face aux Français ; le 31 août, l'émissaire du Duc de Brunswick qui dirige le siège « somme Verdun de se rendre ». Le 2 septembre, Beaurepaire meurt en sortant du conseil de la ville venant de voter la reddition avant que n'arrivent les premiers renforts partis de Paris deux jours plus tôt.
Les circonstances de sa mort restent mal connues : lorsque Verdun se rend, ses hommes emportent son cadavre à Sainte-Menehould où le député Joseph Delaunay forge la légende du suicide de Nicolas-Joseph Beaurepaire « en présence des fonctionnaires publics lâches et parjures ». Le théâtre et la littérature révolutionnaires exploitent aussitôt le thème, des cérémonies ont lieu à Paris et l'on propose le transfert de la dépouille au Panthéon qui est voté mais jamais effectué faute de retrouver son corps. Mais une version possible est qu'il ait été assassiné d'un coup de pistolet pour la même raison que celle pour laquelle il se serait suicidé.
La statue de Nicolas-Joseph Beaurepaire est présente sur le pont de Verdun, l'un des ponts de la ville d'Angers. Il y en avait une à Coulommiers, mais elle a disparu pendant la seconde guerre mondiale.
Distinctions
- Il fait partie des 558 officiers à avoir son nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile.
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