Nicolas Istvanffy

Nicolas Istuanfius ou Istvanffy de Baranyavar et Kis-Asszonyfalva est un historien humaniste, poète, vice-palatin de Hongrie, capitaine de la ville d'Oedenburg, baron, (née dans un château près de Cinq-Eglises en 1538 - 1615).

Sculpture commémorative

Nicolas Istuanfius (1538-1615)

Biographie

En même temps que l'exercice de sa charge de vice-palatin de Hongrie, il a donné à Cologne en 1622, in-foll, puis en 1662 et 1685 une Histoire de Hongrie qui prenait la suite de celle de Antonio Bonfini. Réimprimé à Vienne en Autriche en 1757.

Divisée en 24 volumes, elle part de la mort du roi Mathias Corvin en 1490, pour arriver jusqu'au couronnement du roi Mathias en 1612.

Marquée par l'influence tridentine, l'œuvre de Istuanfius ne tarde pas à devenir une référence au même titre que celle de Antonio Bonfini. Cette histoire est d'autant plus estimable qu'il fut employé par les Empereurs Maximilien II et Rodolphe II, dans les affaires les plus importantes.

La continuation de cette histoire par le jésuite Jacques Ketteler, qui parut en 1724, n'est pas estimée en raison des nombreuses erreurs historique dont-il l'a remplie.

Il a également été membre de l'ambassade de Transylvanie en 1598.

Famille, mariage, descendance

• Issu d'une famille noble appauvrie de Hongrie:

son père, Pal baron Istvanffy de Baranyavar et Kis-Asszonyfalva, sa mère: Hedvig Gyullai.

Il se marie vers 1560 avec Elisabeth Both de Bajna, fille de André Both de Bajna (Chevalier, Magnat de Hongrie, baron du royaume de Hongrie (1498), Vainqueur de Fiume (vers 1474), Ban de Dalmatie et de Croatie), petite fille de Jean Both ou Bot, gouverneur de Belgrade pour le Roi de Hongrie (1430).

• Auront comme enfants :

Éva Istuanfius de Baranyavár et Kisasszonyfalva, baronne.

• Inscription pierre tombale:

„D. O. M. Rudolpho II. Imperatore Caesare Augusto, pio, felici, Nicolaus Isthvánffy Regni Hungariae Pro-Palatinus hac cura posteros levare volens, sibi et Elisabethae Both de Bajna Conjugi pientissime posuit, ut qui XXXV. amplius annis conjunctisimme vixerunt, una etiam resurgant. Anno Christi Salvatoris MDCXV. Vivite superstites mortalitatis memores.”

Sources

• Dictionaire Historique ou Histoire Abrégé des Hommes qui se sont fait un nom par leurs talents, leurs vertus, leurs erreurs ou leurs crimes; Tome VII, L. LEFORT, Lille, 1832
• Dictionaire Historique, critique et bibliographique; Tome IX, Prudhomme, Paris, 1810
• La Survie de la Tradition Historiographique Classique, Docteur honoris causa Laszlo Havas, de L’université de Limoge, 2003.

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