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Média au Mali
Au Mali, pays qui a retrouvé la démocratie en 1991, le pluralisme est la règle à travers les différents médias.
Sommaire
Presse écrite
Le Mali connaît plusieurs journaux quotidiens ou hebdomadaires. Leur tirage est limité en raison de l’analphabétisme d’une partie importante de la population, du coût mais aussi d’un manque d’habitude, le Mali étant un pays de tradition orale.
Presse écrite en langue française
- L'Essor (Quotidien national), créé en 1961 est le journal gouvernemental site internet : [2]
- Info-Matin (quotidien), créé en 1997. Voir le site internet, pas toujours d'actualité : [3]
- Le Républicain (quotidien), créé en 1992 Voir le site internet : [4]
- L'Indépendant (quotidien), créé en 1994
- Nouvel Horizon (quotidien), créé en 1992
- Soir de Bamako (quotidien), créé en 1996
- Les Échos (quotidien), créé en 1989
- Aurore (bihebdomadaire), créé en 1990
- Le Scorpion (hebdomadaire satirique), créé en 1991
- Le Courrier (hebdomadaire), créé en 1996
- Le Malien (bibebdomadaire), créé en 1991
- Liberté (hebdomadaire), créé en 1999
- Le Continent (hebdomadaire), créé en 2000
- La Nouvelle Tribune (hebdomadaire), créé en 2002
- Le Patriote (hebdomadaire), créé en 2000
- Le Challenger (hebdomadaire), créé en 2002
- Grin-Grin (magazine mensuel des jeunes)
- Le Ségovien premier journal électronique de Ségou : [5]
Presse écrite en langue nationale
- Kibaru (Mensuelle d'informations générales en Bambara), créé en 1972
- Kabaaru (Mensuelle d'informations générales en Peul), créé en 1983
- Xibaare (Mensuelle d'informations générales en Soninké) créé en 1993
- Jèkabaara (Mensuelle d'informations générales en Bambara) créé en 1986
Presse écrite spécialisée
- Graine d’espoir, revue mensuelle créée par Mahamane Garba Touré, directeur de publication et rédacteur en chef, soutenu par Ousmane Mamadou, ingénieur agronome et directeur du Centre de formation professionnelle pour la promotion de l’agriculture au Sahel (CFP-PAS) de Gao, dont l’objectif est d’informer les acteurs du monde rural et qui se faire "l’écho des initiatives nationales pour le développement du monde agricole au Mali ". Le premier numéro a été publié en juin 2007. Le tirage est de 1 000 exemplaires[1].
Radio
L’Office de Radiodiffusion Télévision du Mali (ORTM) dispose de deux chaînes de radio, la radio nationale et la chaîne 2 créée en 1993 et diffusée sur la FM.
Il existe environ 150 radios privées, associatives ou communautaires accessible sur la bande FM. Les radios libres se sont développées suite au rétablissement de la démocratie au Mali en 1991.
Le réseau des radios rurales se développe à grande vitesse. L'accès à l'information dans les langues locales a un impact considérable pour les populations en termes de qualité de vie et d'implication dans la gestion des affaires de leurs localités. [6] De plus en plus de radios sont branchées sur internet, permettant aux journalistes de chercher du contenu, de préparer des émissions à l'intention de leur public, et d'offrir des services à la communauté[2]. La difficulté reste le rendement économique nécessaire pour pérenniser ces centres multimédias ainsi que les coûts des services de maintenance technique pour les radios elles-mêmes. A travers le réseau de l'Union des radiodiffusions et télévisions libres du Mali (URTEL), les radios peuvent se reliées entre elles pour couvrir de grands événements, tels que les matchs de football ou le suivi des élections législatives de 1997.
Le président du l'URTEL, Moussa Keïta, rappelle que "Nous aimons à dire dans un slogan que l'Office de Radiodiffusion Télévision du Mali (ORTM) est la Voix du Mali et les radios de proximité la Voix des Maliens[3]."
Radio France internationale (RFI) est particulièrement écoutée; ses journaux d’informations sont diffusés par plusieurs radios locales. La BBC et la Voix de l'Amérique sont également disponibles en français en partenariat avec des radios locales.
Vous avec aussi la possibilité d'ecouter des radios françaises via un abonnement chez CanalSat Horizons.
Télévision
L'Office de Radiodiffusion Télévision du Mali (ORTM) opère une chaîne de télévision nationale publique : l’ORTM Télévision nationale. Depuis début Février 2007, cette chaîne peut également être reçue en Europe via le satellite W3A d'Eutelsat, positionné à 7 degrés est.
TV5MONDE est diffusé par satellite et en hertzien presque partout. Elle est relativement accessible avec une antenne simple.
Une nouvelle chaîne est diffusée à partir de Bamako : "Africable, la chaîne du continent".
Deux sociétés maliennes proposent des bouquets de chaînes variées en reception MMDS, avec accès à des chaînes spécialisées (sports, enfants, informations, films, etc) par abonnements mensuels.
Il y aussi la possibilité de s'abonner chez CanalSat Horizons pour une reception direct par satellite (RDS different de MMDS) afin de regarder un grand nombre de chaînes aussi bien d'Afrique que d'Europe avec certaines chaînes en anglais ou en arabe.
Internet
Internet a connu plusieurs étapes d'implantation et de test avant d'être réellement lancé au Mali en 1997. A l'époque, cinq "providers" agissaient comme fournisseurs d'accès à internet par l'intermédiaire de la SOTELMA (société des télécommunications du Mali). La connexion est restée longtemps difficile et très coûteuse. Aujourd'hui, il y a un plus grand nombre de fournisseurs d'accès ainsi qu'une société de télécommunication privée Ikatel.
Bamako a accueilli la conférence internationale "Bamako 2000 : les passerelles du développement" sur les technologies de l'information durant laquelle l'ancien président de la République du Mali, Alpha Oumar Konaré, a fait la promotion de l'accès à internet dans toutes les communes du Mali. Il y a eu également la "conférence préparatoire africaine au Sommet de la société de l'information" couramment appelé Bamako 2002. Le Mali a aussi présidé la phase préparatoire du Sommet de la Société de l'Information (Mr.Samassékou).
De nombreux cybercafés, télécentres, et centres (publics, communautaires ou privés) ont vu le jour depuis 1997 dans la capitale Bamako, comme des commerces de proximité. Plusieurs ont dû fermé leurs portes pour des difficultés de gestion et de coûts fixes élévés pour la connexion. Aujourd'hui, ceux qui se maintiennent ou qui se développent sont ceux qui ont acquis une certaine masse critique (un bon nombre d'appareils, une clientèle régulière) et qui ont su greffer des activités complémentaires comme la formation ou la vente d'équipements.
La plupart des étudiants ont au moins une adresse électronique et peuvent bénéficier d'accès à des coûts relativement accessibles pour des recherches sur internet. De nombreuses ONG et entreprises locales ont accès à internet par téléphone (RTC). Les coûts de connexions permanentes par ondes radio restent élevés, mais tendent à diminuer progressivement (100 000 Fcfa par mois pour une organisation, 30 000 Fcfa par mois pour un particulier).
Internet connaît un maillage progressif du territoire. Les capitales régionales ont toutes accès à internet, ainsi que plusieurs villes intermédiaires le long des principaux axes routiers.
Internet se développe aussi en milieu rural par des interactions avec les radios locales.
Les compétences pour la création et la gestion de site web sont de plus en plus disponibles, mais l'animation et l'entretien des sites varient beaucoup.
- Togunet (politique nationale, formation, ateliers thématiques sur l'agriculture, la santé, etc): réseau pour la promotion des technologies de l'information pour le développement au Mali [7]
- Campus numérique francophone de Bamako de l'Agence Universitaire de la Francophonie (offre notamment des formations sur les technologies de l'information, bourses pour chercheurs et étudiants) : [8]
- Initiatives Mali Gateway Activités et acteurs du développement local au Mali [9]
- Geekcorps au Mali installation radio-internet et activités diverses :[10]
- Afribone : [11]
- Malikounda : [12]
Notes et références
- ↑ Falila Gbadamassi, " Graine d’espoir" : une revue dédiée au monde rural malien, Une parution mensuelle éditée à Gao, Afrik.com, 31 décembre 2008 [1]
- ↑ Atelier international sur la radio rurale
- ↑ L'expérience malienne en matière de radio rurale
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Les organisations des médias au Mali regroupent des journalistes engagés par une thématique (lutte contre la pauvreté et la corruption, par exemple), des journalistes par corps professionnel (comme économiques, sportifs) ou autres (tels que presse francophone, etc).[13]
Pour plus d'informations sur la législation malienne, le répertoire des médias, l'actualité des médias, veuillez consulter le site de la Maison de la Presse [14]
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