- My Fair Lady (film)
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My Fair Lady (film, 1964)
Pour les articles homonymes, voir My Fair Lady.My Fair Lady Réalisation George Cukor Acteurs principaux Audrey Hepburn, Rex Harrison Scénario Alan Jay Lerner Lyrics Alan Jay Lerner Musique Frederick Loewe Direction musicale André Previn Chorégraphie Hermes Pan Direction artistique Gene Allen Décors Cecil Beaton Costumes Cecil Beaton Photographie Harry Stradling Sr. Montage William H. Ziegler Production Jack L. Warner Société de production Warner Bros. Société de distribution Warner Bros. Format Couleurs (Technicolor)
2,20:1 (Super Panavision 70)
Son 4-Track StereoGenre Comédie musicale Durée 166 minutes Sortie 1964 Langue(s) originale(s) Anglais Pays d’origine États-Unis My Fair Lady est un film musical américain de George Cukor sorti en 1964, adapté de la comédie musicale-homonyme, elle-même inspirée de la pièce de George Bernard Shaw, Pygmalion (1914).
Sommaire
Synopsis
Londres, au début du XXe siècle. Eliza Doolittle, une pauvre fleuriste cockney demande au prétentieux professeur Higgins, qui se moque de son langage "primaire", des leçons de phonétique afin de parler comme une "lady dans une boutique de fleurs". Le colonel Pickering, ami et collègue du professeur, propose un pari à ce dernier : transformer suffisamment Eliza pour la faire passer pour une grande dame raffinée lors d'une réception à l'ambassade de Transylvanie, quelques mois plus tard. Higgins relève le défi et installe la jeune fille chez lui, après avoir rassuré le père d'Eliza, un éboueur plein de bon sens venu s'enquérir de l'honnêteté des intentions du professeur.
Les leçons commencent, sans autre résultat dans un premier temps que celui d'exaspérer l'élève en question jusqu'à ce qu'une nuit, vers quatre heures du matin, le miracle se produise et qu'Eliza parvienne à prononcer correctement la phrase fatidique : The rain in Spain stays mainly in the plain[1]. Ce premier succès donne lieu à une danse triomphale au terme de laquelle Eliza, avouant qu'elle aurait pu "danser toute la nuit", tombe amoureuse de son pygmalion.
Quelques leçons plus tard, Higgins et Pickering décident de montrer leur élève en public et la conduisent aux courses d'Ascot, dans la loge que possède la riche mère du professeur. Mais l'expérience tourne à la catastrophe lorsque Eliza laisse échapper dans un excès d'enthousiasme un retentissant « Magne-toi le cul ! » à l'adresse du cheval sur lequel elle a misé. Les aristocrates présents sont profondément choqués à l'exception du jeune et naïf Freddy Eynsford-Hill, qui tombe immédiatement sous le charme de la jeune fille.
Higgins ne se laisse pas décourager et la petite troupe se rend finalement au bal de l'ambassade où Eliza trompe tout le monde, à commencer par un linguiste hongrois réputé qui la déclare hongroise et de sang royal au grand amusement d'Higgins. De retour chez le professeur, lui et Pickering se renvoient la réussite du projet avec force amabilités, en négligeant de féliciter sa principale instigatrice : Eliza. Profondément blessée, la jeune fille se réfugie chez Mme Higgins. Elle y apprend que son père, qui s'est subitement enrichi grâce à une blague d'Higgins qui l'a recommandé comme un brillant philosophe auprès d'un milliardaire américain, a décidé de se marier. L'expérience a bel et bien bouleversé leurs existences.
Le lendemain, Higgins tente de convaincre Eliza de revenir mais celle-ci, trop contente d'avoir retrouvé son indépendance, refuse comme elle a refusé sa main au pauvre Freddy. Le professeur se rend compte, alors qu'il rentre chez lui morne et solitaire, qu'il avait fini par s'"habituer" à elle. Alors qu'il réécoute un cylindre sur lequel il avait enregistré la voix de son élève, Eliza pénètre dans le bureau.
Fiche technique
- Réalisation : George Cukor assisté de David Hall
- Scénario : Alan Jay Lerner d'après sa comédie musicale et la pièce de George Bernard Shaw
- Lyrics : Alan Jay Lerner
- Musique : Frederick Loewe
- Direction musicale : André Previn
- Direction artistique : Gene Allen
- Décors et Costumes : Cecil Beaton
- Directeur de la photographie : Harry Stradling Sr.
- Son : George Groves
- Montage : William H. Ziegler
- Producteur : Jack L. Warner
- Production : Warner Bros.
- Format : Couleurs - 2,20:1 (Super Panavision 70) - Son 4-Track Stereo
- Durée : 166 minutes
- Dates de sortie : États-Unis : 21 octobre 1964 ; France : 23 décembre 1964
Distribution
- Audrey Hepburn : Eliza Doolittle
- Marni Nixon : Eliza Doolittle (chant)
- Rex Harrison : Pr. Henry Higgins
- Stanley Holloway : Alfred P. Doolittle
- Wilfrid Hyde-White : Colonel Hugh Pickering
- Gladys Cooper : Mrs. Higgins
- Jeremy Brett : Freddy Eynsford-Hill
- Bill Shirley : Freddy Eynsford-Hill
- Theodore Bikel : Zoltan Karpathy
- Mona Washbourne : Mrs. Pearce
- Isobel Elsom : Mrs. Eynsford-Hill
Chansons du film
- Why Can't The English? - Rex Harrison, Marni Nixon et Wilfrid Hyde-White
- Wouldn't It Be Loverly - Marni Nixon
- I'm An Ordinary Man - Rex Harrison
- With A Little Bit Of Luck - Stanley Holloway
- Just You Wait - Marni Nixon
- Servants' Chorus - Chœur
- The Rain In Spain - Marni Nixon, Rex Harrison et Wilfrid Hyde-White
- I Could Have Danced All Night - Marni Nixon, Mona Washbourne et Domestiques
- Ascot Gavotte - Chœur
- On The Street Where You Live - Bill Shirley
- You Did It - Rex Harrison, Wilfrid Hyde-White, Mona Washbourne et Domestiques
- Show Me - Marni Nixon et Bill Shirley
- Get Me To The Church On Time - Stanley Holloway et Chœur
- A Hymn To Him - Rex Harrison
- Without You - Marni Nixon et Rex Harrison
- I've Grown Accustomed To Her Face - Rex Harrison
Récompenses et nominations
- 8 Oscars 1964 dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur.
- BAFTA du meilleur film
- Golden Globe Award : Meilleur film musical ou comédie
Le saviez-vous ?
- Audrey Hepburn, bien que n'étant pas chanteuse, fut préférée à Julie Andrews, créatrice du rôle à Broadway mais dont la carrière cinématographique n'avait pas encore démarré. Cette dernière fut aussitôt engagée par les studios Disney et propulsée du jour au lendemain au rang de star grâce aux succès phénoménaux de Mary Poppins (1964) et de La Mélodie du bonheur[2] (1965).
- Marni Nixon, qui double Audrey Hepburn pour les chansons du film, prêta également sa voix à Deborah Kerr dans Le Roi et Moi et Natalie Wood dans West Side Story. Audrey Hepburn enregistra toutefois plusieurs chansons que l'on peut entendre dans les bonus DVD du film, dont Wouldn't it be loverly et Show Me qu'elle interprète de façon très convaincante.[3]
- L'édition DVD 2008 présente le film en version restauré avec notamment une version 5.1 de la version originale assez appréciable. La version française n'a en revanche pas été restaurée. Celle-ci a beaucoup été critiquée car trop criarde et surjouée par rapport à la version originale. De plus les travaux sur la phonétique et les différents jeux de mots ne sont pas bien retranscrits et multiplient les contresens. Enfin le choix d'avoir traduit les chansons en français annule la magie de celles-ci et donne un côté ridicule au film. On peut notamment citer "Just you wait" qui devient "j'vais t'en faire voir" en français...
Citations
- « Je pense que My Fair Lady est un film charmant… Audrey a joué ça avec beaucoup de brio. Elle travaille dur… Elle est extrêmement intelligente, inventive, modeste… et drôle. Quand vous travaillez avec elle vous ne sauriez croire qu’elle est une super star. Elle est pleine de tact, c’est la créature la plus charmante du monde. Rex Harrison est magnifique également, il a réalisé une grande performance comme il l’avait fait sur scène. » George Cukor[4]
Liens externes
- Fiche détaillée sur le film (scénario, distribution, anecdotes, photos)
- (fr+en) My Fair Lady sur l’Internet Movie Database
Notes et références
- ↑ Une sorte d'équivalent anglophone à un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien.
- ↑ Robert Wise, le réalisateur de La Mélodie du bonheur eut plus de flair que George Cukor puisqu'il engagea Julie Andrews après avoir vu seulement quelques rushes de Mary Poppins.
- ↑ Il en fut de même pour Ava Gardner dans Show Boat qui, bien que bonne chanteuse, fut doublée par une voix plus lyrique.
- ↑ « George Cukor » par Jean Domarchi – Cinéma d’aujourd’hui – 1965 – Éditions Seghers.
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