Musée de Préhistoire d'Île-de-France

Musée de Préhistoire d'Île-de-France

Musée départemental de Préhistoire d'Île-de-France

Musée départemental d'Ile-de-France
Informations géographiques
Coordonnées
Pays France France
Localité Nemours
Informations générales
Date d'ouverture 1981
Collections
Informations visiteurs
Visiteurs / an
Adresse 48, avenue Étienne Dailly
Nemours
Site officiel



Le musée départemental de Préhistoire dÎle-de-France, à Nemours (Seine-et-Marne) est un musée départemental à vocation régionale. Il présente la Préhistoire du Bassin Parisien, des premiers vestiges attestant de la présence de lHomme (vers 500 000 ans avant Jésus-Christ) à la fin de la période gauloise (dernier quart du 1er siècle avant Jésus-Christ).

Sommaire

Présentation générale

Adossé à la pente naturelle du terrain, le musée est installé dans un sous-bois aux essences variées (pins, chênes, bouleaux, charmes, noisetiers, acacias, etc.) et parsemé de chaos de grès. Ce site naturel pittoresque appartient à la forêt de Nemours-Poligny qui, elle-même, est une extension sud de la forêt de Fontainebleau.

Achevé en 1980, le bâtiment en béton brut de décoffrage et verre est lœuvre de larchitecte et urbaniste Roland Simounet qui a conçu également le Musée d'Art moderne Lille Métropole à Villeneuve-dAscq, lÉcole Nationale de danse de Marseille, et mené la rénovation de lHôtel Salé à Paris, pour y installer le Musée National Picasso, ou bien encore celle du Palais Abbatial de Saint-Germain-des-Prés. Le musée de Nemours est considéré, par les spécialistes de larchitecture, comme lœuvre la plus aboutie de Simounet. Le bâtiment est inscrit à lInventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH) depuis octobre 2002 et le Ministère de la Culture et de la Communication lui a décerné le label « Patrimoine du XXe siècle ».

Le parcours du musée est chronologique. Les salles, distribuées autour de patios-jardins présentant la flore des différentes périodes de la Préhistoire, sont largement ouvertes vers lextérieur par de grandes baies vitrées. Des grands moulages de sols (des sites préhistoriques de Pincevent et dEtiolles) permettent lévocation du travail de fouille et offrent loccasion de montrer les vestiges archéologiques tels quils apparaissent lorsque les archéologues les découvrent. Le parcours de visite sachève par la présentation dune grande barque monoxyle (c'est-à-dire taillée dans un seul morceau de bois) dépoque carolingienne découverte dans un ancien chenal de la Seine à Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne).

L'architecture et la nature

Linsertion dans la forêt est lobsession permanente de Simounet, dès quil découvre le site. Il fait dabord réaliser un relevé topographique complet figurent les arbres et les rochers. Il implantera son bâtiment en fonction de ce plan, afin daffecter lexistant le moins possible. Simounet adopte le béton brut de décoffrage, dans une sorte de mimétisme avec les rochers de grès environnants. Peu à peu, les années aidant, cette imitation de la nature irait en saccentuant, le béton se patinant et se recouvrant de végétation comme les grès millénaires du parc. Larchitecte travaille aussi savamment les élévations et les surfaces : délégantes et graciles modénatures viennent scander les façades et sélancent en direction des grands pins du sous-bois, les traces des nœuds des planches des coffrages sont conservées imprimant au béton une allure sylvestre. Larchitecture se fait arbre, mais la forêt doit aussi entrer dans le musée. Dans lesprit des préhistoriens, ce sous-bois clair que la lumière du jour transperce de tous côtés évoque les paysages de la fin de la Préhistoire dans la région. Le sous-bois devra donc dialoguer avec les objets du musée. Pour cela, Simounet crée des ouvertures qui permettent la fuite vers lextérieur, quel que soit endroit du parcours lon se trouve, quelle que soit la direction empruntée par le regard. A lintérieur, comme dans le sous-bois, la lumière naturelle rentre de toutes parts : par les grandes baies, par les patios-jardins et par les sheds du toit.

Le programme architectural, voulu par Simounet et qui a remporté le concours lancé par le département de Seine-et-Marne en 1974, était néanmoins fortement guidé (trop peut-être) par les exigences de la commande. Le projet scientifique qui fut livré à larchitecte, par le maître douvrage, était extrêmement précis, imposant des contraintes lourdes et réduisant fortement la liberté de création. Ce projet scientifique a été rédigé par Michel Brézillon, qui était alors directeur des Antiquités Préhistoriques dÎle-de-France, et par Jean-Bernard Roy qui allait devenir le conservateur de ce musée et le rester pendant une génération. Dans cette œuvre de préfiguration du musée, André Leroi-Gourhan et Georges-Henri Rivière vinrent leur prêter main forte pour la définition des contenus et de la muséographie.

Dans les demandes faites à larchitecte figuraient, entre autres, lobligation de créer un double parcours et de concevoir un cheminement par des rampes inclinées qui permettraient, dans chaque salle, de contempler les objets archéologiques en surplomb, comme les découvrent les archéologues lors des fouilles. Le double parcours en question reposait sur le principe de salles principales, destinées à un public non averti et censées présenter le quotidien des peuples du passé tel que le ferait un musée de société, et de salles secondaires conçues sur le modèle des galeries détude, la référence en la matière étant la galerie détude du musée national des Arts et Traditions Populaires à Paris que lon doit à Georges-Henri Rivière justement.

Lensemble des éléments muséographiques a été dessiné et livré par Roland Simounet. La muséographie choisie, minimaliste, sest voulue la plus discrète possible, laissant le devant de la scène à lobjet et à la reconstitution des modes de vie du passé.

Un musée pionnier, symbole de "l'Âge d'Or" des musées au XXème siècle

Le milieu des années 70 et le début des années 80 connaissent un bouleversement sans précédent du paysage des musées en France. Sous limpulsion de lÉtat, en particulier à partir de 1982 grâce à laction des directions régionales des Affaires Culturelles fraîchement créées par les lois de déconcentration de François Mitterrand, beaucoup de collectivités locales se lancent dans dimportantes rénovations ou dans des créations déquipements muséaux nouveaux. Cette dynamique, basée sur lidée que le patrimoine et la culture participent au développement du territoire, va se poursuivre tout au long des années 80 et les porteurs de projets feront appel aux meilleurs architectes de leur temps pour réaliser des lieux qui devaient être des vitrines de la culture au niveau local, régional ou national. Ces créations ou rénovations touchent les musées de Beaux-Arts, mais aussi les musées de sciences et techniques, les musées darchéologie, les muséums ou les musées de sites (historiques, industriels ou archéologiques). Le musée de Préhistoire dÎle-de-France occupe une place particulière dans cette histoire car il est alors le premier musée créé en France ex nihilo, mis à part le Centre Georges Pompidou qui est un grand projet présidentiel. Musée spécialisé en Préhistoire, le musée de Nemours vient combler un vide important pour la Préhistoire de cette vaste zone géographique quest le Bassin Parisien.

La visite du musée

Deux circuits de visite sont proposés au public :

- Le circuit principal (salles numérotées de 1 à 7) retrace chronologiquement les aspects généraux de la Préhistoire régionale (durée de la visite 1 h 30 environ).

- Le circuit dapprofondissement (numéroté en bis) comporte quatre salles supplémentaires qui complètent le circuit principal. Il est possible à tout moment de passer du circuit principal au circuit dapprofondissement.

Le circuit principal


La rampe daccès

Des panneaux illustrent lévolution de lHomme depuis lAustralopithèque jusquà lhomme moderne (Homo sapiens sapiens).

SALLE 1Les méthodes de larchéologie

La méthode de prospection par photographie aérienne est présentée grâce à une série de clichés. Les différences de coloration dans la végétation sont dues à la présence de structures enfouies (murs, fossés, trous de poteaux) modifiant lhumidité du sol et agissant sur la maturation plus ou moins rapide des végétaux.

Un moulage (30 m²) dun secteur du site dEtiolles (Essonne) restitue les méthodes de fouilles dun campement de chasseurs nomades de la fin du Paléolithique (vers - 12 000 ans). Les archéologues procèdent à un décapage minutieux du sol, dégageant chaque vestige à laide doutils adéquats (truelle, pinceau, outils de dentiste). Lespace fouillé est divisé en m², matérialisé par des ficelles. Un numéro est attribué à chaque carré, permettant de dresser des plans et dinventorier lensemble des découvertes. Un regroupement de pierres, par exemple, correspond à un foyer autour duquel la taille du silex a laissé de nombreux témoins (préparation des blocs, débitage de lames en série qui serviront de support pour fabriquer les outils de la vie quotidienne).

SALLE 2Les Paléolithiques ancien et moyen (environ 500 000 à 35 000 ans avant J.-C.)

Les paléolithiques ancien et moyen correspondent à une très longue période (plusieurs centaines de milliers dannées). Le climat est alors marqué par des alternances de périodes froides (glaciations) et de périodes de réchauffement (interglaciaires). Un tableau chronologique situe les quatre grandes périodes glaciaires et interglaciaires et les faunes correspondantes.

Les restes de faune présents dans les vitrines évoquent une période froide avec la présence du mammouth, du rhinocéros laineux, du cerf mégacéros, du bison et du cheval.

En labsence déléments de squelette humain connus pour ces périodes dans la région, la présence de lhomme est attestée par la découverte doutils en pierre taillée, dont le biface constitue le modèle le plus courant. Outil à tout faire, symétrique à tranchant périphérique, il devait servir à couper, racler, creuser, voire à percer ou à briser.

La coupe stratigraphique présentée dans la salle, et prélevée à Vernou-la-Celle-sur-Seine, montre différents niveaux de dépôts dalluvions de la Seine ainsi que les tufs (dépôts calcaires) superposés qui ont livré des empreintes fossiles de végétaux. Celles-ci ont permis didentifier des plantes comme le figuier, le laurier, larbre de Judée, révélant un paysage dune phase interglaciaire à climat chaud et semi-humide reconstitué dans le jardin attenant à la salle.

SALLE 3Le Paléolithique récent (35 000 à 9 000 ans avant J.-C.)

Loutillage est désormais façonné sur des lames en silex. La découverte dateliers de taille à Etiolles et aux Tarterets (Essonne) a permis aux chercheurs, en reconstituant les blocs de silex à la manière dun puzzle, de comprendre les techniques dobtention de grandes lames pouvant atteindre jusquà 60 cm de long. En les utilisant brutes, ou transformées en outils, les hommes de Cro-Magnon ont pu confectionner des armes efficaces pour la chasse aux rennes et travailler des matériaux comme le bois, les ramures de renne (harpons, pointes de sagaies), los (fabrication daiguilles à chas) ou la peau danimaux (confection de vêtements, couvertures, tentes).

SALLE 4Audiovisuel de Pincevent

Le moulage de sol exposé (60 m²) reproduit un secteur du site de Pincevent (La Grande Paroisse, Seine-et-Marne). Il est accompagné dune projection audiovisuelle de 18 minutes : un commentaire et des diapositives expliquent les conditions de découverte et de fouille de ce site. Les études réalisées ont permis de reconstituer la vie quotidienne des chasseurs de rennes qui fréquentaient la vallée de la Seine, il y a 12 000 ans.

SALLE 5Les chasseurs et pêcheurs du Mésolithique (9 000 à 5 000 ans avant J.-C.)

En 1984, les fouilles menées par Daniel et Claude Mordant à Noyen-sur-Seine dans les dépôts tourbeux dun ancien bras de la Seine ont livré un ensemble exceptionnel dobjets en bois gorgés deau parmi les plus anciens connus à ce jour en Europe : nasses pour la pêche, vanneries et une pirogue monoxyle en pin. Lémergence de la forêt, liée au réchauffement climatique qui se produit à partir de - 10 000, voit proliférer des espèces comme les cerfs, les chevreuils, les sangliers. Les hommes maîtrisent désormais parfaitement une nouvelle arme de chasse plus efficace sous le couvert forestier : larc. Les pointes de flèches sont constituées de petites armatures en silex de formes géométriques appelées microlithes (plusieurs séries sont exposées dans la salle 3 bis).

SALLE 6Le Néolithique (5 000 à 2 300 ans avant J.-C.)

Le Néolithique (appelé autrefois Âge de la pierre polie) est une période de changements considérables pour lhistoire des hommes : lagriculture, lélevage, la poterie, le tissage et le polissage de la pierre apparaissent avec les premiers villages sédentaires.

Les fouilles dune maison dite de « tradition danubienne » à Marolles-sur-Seine illustrent la progression, le long du Danube, des nouveaux modes de vie et savoir-faire qui atteignent notre région grâce aux échanges et contacts entre les populations.

Vers 3 500 ans avant J.-C., au Néolithique moyen, des sites dhabitats fortifiés font leur apparition. Celui découvert à Noyen-sur-Seine, dans un méandre de la Seine, présente un système de fossés retranchés et a livré de très nombreux restes de poteries et des outils en silex.

Le processus de fabrication des haches taillées, destinées à être polies, est présenté de lextraction de la roche (minière de Jablines en Seine-et-Marne) jusquau polissage (polissoir de Rumont situé dans le patio). A cette époque, lapparition des minières et la production quasi industrielle de haches en silex résulte de lintensification des mises en culture qui nécessitent dimportants défrichements des forêts primaires.

Les sépultures collectives de la Grande-Paroisse, de Marolles-sur-Seine (Seine-et-Marne) ainsi que le mobilier et la maquette de lallée couverte de Presles (Val dOise), témoignent de lévolution et de la diversité des rituels funéraires, à la fin de la période néolithique, et de lapparition des premiers objets métalliques (perle de cuivre de Marolles-sur-Seine).

SALLE 7Les âges des métaux (2 300 à 25 ans avant J.-C.)
LÂge du Bronze (2 300 à 800 avant J.-C.)

La présentation de reconstitutions expérimentales permet dévoquer la métallurgie du bronze (fusion aux alentours de 1000° dun alliage de cuivre et détain).

Les armes, outils et bijoux de bronze présentés dans les vitrines ont été découverts, soit isolément (notamment lors de dragages des cours deau, principalement de la Seine), soit en groupe. Il sagit pour lessentiel de dépôts réalisés volontairement (certains objets ont été fragmentés intentionnellement) sans quil soit toujours possible den connaître précisément la raison (rites cultuels, thésaurisation du bronze, etc.).

A la fin de lÂge du Bronze, vers 1 000 avant J.-C., la pratique de lincinération se généralise comme en témoigne la tombe à incinération n°8 des Patûres (Châtenay-sur-Seine, Seine-et-Marne). Lurne funéraire est généralement accompagnée dobjets doffrande disposés à lintérieur et à proximité du vase : des récipients de taille plus réduite (qui ont pu contenir des offrandes alimentaires ou dautres matières périssables) , des objets métalliques, des éléments de parure, etc. De nombreux autres exemples de tombes à incinération de la fin de lÂge du Bronze ou du début de lÂge du Fer sont présentés en salle 7 bis.

LÂge du Fer ( 800 à 25 ans avant J.-C.)

Du premier Âge du Fer (ou période de Hallstatt) datent les poteries de Chartrettes (Seine-et-Marne) et de massifs bracelets en bronze. Du deuxième Âge du Fer (ou période de La Tène), sont présentées des poteries provenant dhabitats et du mobilier issu de sépultures, dont le moulage dun très beau poignard, objet exceptionnel découvert à Châtenay-sur-Seine (Seine-et-Marne) et un casque italo-celtique en feuille de bronze.

Les monnaies gauloises et les importations romaines (amphores) témoignent du passage progressif aux époques historiques. La conquête de la Gaule par Jules César, entre 58 et 51 avant J.-C., accélère considérablement la romanisation débutée dans le midi de la France trois générations auparavant. Lintroduction de lécriture marque la fin des temps préhistoriques et permet une ultime évocation, celle du monde gallo-romain et de son artisanat grâce, en particulier, aux verreries de Bailleul-sur-Thérain (Oise).

La médiation au musée de Préhistoire

Créé il y a près de vingt ans, le service des publics du musée de Préhistoire dIle-de-France propose une offre variée et modulable qui sadresse à tous : groupes scolaires ou dadultes, individuels, personnes en situation de handicap, etc.

Liens internes

Liens externes

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