Mouche à feu

Mouche à feu

Lampyre

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Lampyre
ou ver luisant
 Lampyris noctiluca (mâle)
Lampyris noctiluca (mâle)
Classification classique
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Sous-classe Pterygota
Infra-classe Neoptera
Super-ordre Endopterygota
Ordre Coleoptera
Sous-ordre Polyphaga
Super-famille Elateroidea
Famille Lampyridae
Genre Lampyris
Nom binominal
Lampyris noctiluca
Linnaeus, 1767

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Malgré son nom, le Lampyre ou Ver luisant (Lampyris noctiluca) n'est pas un ver : comme les autres lucioles, c'est un insecte coléoptère.

Le mot vient du latin lampyris qui vient lui-même du grec λαμπειν, "briller".

Sommaire

Description

Luciole femelle. À droite, le même insecte sans éclairage artificiel.

Ce sont les femelles de ces coléoptères que l'on trouve très facilement, les nuits d'été, grâce à leur postérieur lumineux. Elles mesurent environ 1,5 à 2 cm. Leur corps est ovale, segmenté, mou et aplati, dans les tons bruns. C'est à cet aspect larvaire que l'on doit l'appellation de "ver" luisant.

Les femelles du lampyre gardent donc adultes une forme de larve : on peut parler de néoténie (ou de pédogenèse) puisqu'elles se reproduisent alors qu'elles conservent des caractéristiques juvéniles. Les femelles adultes diffèrent des larves par l'absence de taches jaune-orangé, latérales, sur la face dorsale des segments.

Le lampyre a la faculté d’émettre de la lumière par la partie terminale de son abdomen (seul le dernier segment est lumineux chez les larves et les mâles, alors que la femelle, beaucoup plus lumineuse, émet aussi par la face ventrale des deux avant-derniers segments. Les oeufs eux-mêmes sont lumineux !). Ce phénomène est dû à un effet de bioluminescence. Cette manifestation prend forme lors d’une forte concentration de luciférine dans les cellules. Lorsque l’on mélange la luciférine avec de l’oxygène, cela produit une lumière verdâtre (elle peut être bleue, jaune ou rouge dans d'autres espèces). Cette énergie est très particulière car elle produit seulement 5 % de chaleur et 95 % de lumière. Ce phénomène est aussi observé chez certains poissons.

Les femelles émettent cette lumière pour attirer les mâles qui, eux, sont pourvus d'ailes, et donc plus mobiles.

Dans les régions densément peuplées par l'homme, la pollution lumineuse nocturne semble être un des facteurs de diminution des populations de lampyres, en empêchant les mâles de trouver les femelles.

Alimentation

Les larves sont prédatrices. Elles se nourrissent avant tout d'escargots et de limaces (et peut-être aussi de petits vers, d’autres larves ou d’insectes), qu'elles paralysent en leur injectent un venin. Puis elles liquéfient leurs proies au moyen d'enzymes digestives avant de les ingurgiter.

Les femelles sont probablement également prédatrices. Il semble que les mâles ne se nourrissent pas.

Reproduction

Contrairement à la plupart des insectes qui utilisent comme signaux sexuels des phéromones ou des sons, le lampyre - comme les autres lucioles - utilise la lumière. La femelle dresse son abdomen dont elle contrôle l'intensité lumineuse. Le mâle a des yeux hypertrophiés, et le pronotum qui recouvre sa tête joue sans doute un rôle de réflecteur. Il est sensible à la lumière mais aussi au dessin qu'elle forme sur l'abdomen de la femelle.

Une fois rejointe par le mâle, la femelle diminue son émission lumineuse lors de la copulation.

La ponte a lieu sur une plante ou sur le sol. Les larves s'enterrent pour la saison froide et ressortent au printemps.

Niche écologique

Les vers luisants vivent principalement dans les herbes hautes et les petits buissons. On en trouve en Europe, du Portugal à la Suède, en Asie, et en Amérique.

Les vers luisants semblent peu appréciés des prédateurs. Leurs ennemis sont, outre la pollution lumineuse, les insecticides et hélicides, et le gyrobroyage.

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