- Mouche Pisseuse
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Mouche pisseuse
Mouche pisseuseHomalodisca vitripennis Classification classique Règne Animalia Embranchement Arthropoda Classe Insecta Ordre Hemiptera Famille Cicadellidae Sous-famille Cicadellinae Genre Homalodisca Nom binominal Homalodisca vitripennis
(Germar, 1821)Synonymes - Homalodisca coagulata
Parcourez la biologie sur Wikipédia : La mouche pisseuse, ou encore cicadelle pisseuse (Homalodisca vitripennis) est un insecte hémiptère de la famille des Cicadellidae.
Cet insecte n'a rien d'une mouche : il appartient au groupe des cicadelles proches des cigales et des pucerons. C'est une grosse cicadelle qui mesure entre 15 et 20 mm. Son surnom de mouche pisseuse provient d'une particularité étonnante. Comme toutes les cicadelles, c'est un insecte suceur de sève. Il s'installe sur les jeunes rameaux et les feuilles et au fur et à mesure qu'il pompe de la sève, excrète une quantité incroyable d'urine, entre cent et mille fois son propre poids chaque jour. Cette particularité s'explique par la très faible teneur en protéine de la sève. Dans les zones où elle est commune, cette « mouche pisseuse » est responsable d'une fine pluie légèrement sirupeuse à l'ombre des arbres.
Cette espèce, originaire du sud des États-Unis, s'est propagée en Californie (1988), en Polynésie française(1999), à Hawaii 2004 et à l'île de Pâques 2005, où elle est considérée comme une espèce invasive. Par contre elle ne pose pas de problèmes particuliers dans sa zone d'origine. Comme beaucoup d'insectes piqueurs suceurs de sève, elle est susceptible de transmettre des maladies aux plantes. C'est en particulier le cas d'une bactérie appelée Xylella fastidiosa, responsable de la maladie de Pierce qui provoque de sérieux dégâts dans le vignoble californien. On en retrouve aussi dans les Alpes-Maritimes suite à la libération accidentelle de ces mouches par un laboratoire à Sophia Antipolis.[réf. nécessaire]
Une méthode de lutte biologique a été mise au point pour lutter en Californie contre les pullulations printanières de mouches pisseuses en utilisant une espèce d'hyménoptère, une petite guêpe parasite Gonatocerus triguttatus qui va pondre ses œufs dans les larves de cicadelle.
En Polynésie française, le parasitoïde Gonatocerus ashmeadi (Hymenoptera : Mymaridae) a été introduit en mai 2005 pour contrôler les populations de mouches pisseuses. Il s'est établi avec succès et a réduit 95% de l'abondance de la peste sans impact collatéral sur la faune locale[1].
Sommaire
Notes
voir aussi
Références externes
- Référence ITIS : Ceratitis capitata (fr) ( (en))
- Référence GISD : espèce Ceratitis capitata (en)
Liens externes
- [pdf] (en) Grandgirard J., Hoddle M.S., Roderick G.K., Petit J.N., Percy D., Putoa R., Garnier C., Davies N., 2006. Invasion of French Polynesia by the Glassy-Winged Sharpshooter, Homalodisca coagulata (Hemiptera : Cicadellidae): A new threat to the South Pacific. Pacific Science 60(4):429-438
- [pdf] (en) Hoddle M.S., Grandgirard J., Petit J., Roderick G.K., Davies N., 2006. Glassy-winged sharpshooter Ko'ed - First round - in French Polynesia. Biocontrol News and Information 27(3), 47N-62N
- Une page sur Homalodisca coagulata en anglais
- Lutte biologique contre la cicadelle pisseuse en Polynésie française
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