Moncef Belkhayat

Moncef Belkhayat
Mandats
Ministre de la jeunesse et des sports
Actuellement en fonction
Depuis le 29 juillet 2009
Monarque	Mohammed VI
Premier ministre	Abbas El Fassi
Gouvernement	Gouvernement Abbas El Fassi
Prédécesseur	Nawal El Moutawakel
Biographie
Date de naissance	1970 (41 ans)
Lieu de naissance	Rabat
Nationalité	Maroc
Parti politique	Rassemblement national des indépendants
Diplômé de	Institut supérieur de commerce et d'administration des entreprises
modifier

Moncef Belkhayat est né en 1970 à Rabat. Il est l'actuel ministre de la jeunesse et des sports dans le Gouvernement Abbas El Fassi^[1].

Biographie

En 1988, il obtient son baccalauréat en sciences expérimentales. En 1992, il est diplômé de l'Institut supérieur de commerce et d'administration des entreprises (ISCAE). De 1991 à 1995, il occupe le poste de responsable marketing au sein du groupe Procter & Gamble Maroc avant de devenir directeur des ventes régionales en Arabie saoudite de 1996 à 1998 puis directeur développement Afrique et Moyen-Orient de 1998 à 2000. Il rejoint l'entreprise Meditelecom en 2000 en tant que Directeur Centrale du pôle commercial. Après avoir être refusé la présidence de Méditél, il est repêché par Benjelloun qui le nomme PDG de la holding Atcom filiale de Finance.com depuis novembre 2007, il a notamment été l'instigateur du projet Hanouty, qui n'a pas eu les résultats escomptés et n'a pas pu ouvrir les 3 000 enseignes initialement prévues^[2], l'aventure s'achève en automne 2009 avec le démantèlement de l'entité^[3]. Par ailleurs, il a été directeur marketing du Festival Mawazine de Rabat entre 2007 et 2009.
Lors du remaniement du 29 juillet 2009, il a été nommé ministre de la jeunesse et des sports dans le Gouvernement Abbas El Fassi^[4]. Il a déclaré qu'il était istiqlalien (PI) mais que quand on lui a demandé d'être ministre au nom du Rassemblement national des indépendants (RNI) il a accepté pour pouvoir être ministre^[5].

Polémiques

Mouvement du 20 février

Moncef Belkhayat a été à l'origine d'une tornade médiatique lorsqu'il a accusé, sur sa page fabeook, les jeunes du mouvement de contestation du 20 février d'appartenir au Polisario. ^[6]. La mise-à-jour a depuis été supprimée, puis il a fini par se rétracter après de violentes tribunes à son égard dans une note Facebook ^[7]

Ce dérapage lui a valu d'être la cible préférée des manifestations du mouvement du 20 février, et parfois même dans les stades de foot. ^[8]

Diffamation

Moncef Belkhayat a aussi accusé sur twitter l'homme d'affaires Karim Tazi d'avoir trafiqué des bouteilles d'eau de javel et que, désormais, celui-ci "crache dans la soupe". Karim Tazi s'est fendu d'une tribune ^[9] où l'homme d'affaires réfute ces accusations.

Conflits d'intérêts

Moncef Belkhayat a accordé un marché du ministère de la jeunesse et du sport à une entreprise gérée par l'un des membres de sa famille. ^[10]

De même, le ministre a accordé ^[11] des marchés de construction de centres sportifs à sa belle-sœur, Samia El Ghassal, architecte.

L'affaire A8gate

Moncef Belkhayat a été accusé ^[12] de conduire une voiture de grand luxe, une Audi A8, aux frais du contribuable. Le ministre a répondu à ses critiques en estimant qu'il était parfaitement dans son droit constitutionnel.

La location de cette voiture serait d'un montant trois fois supérieur à son prix d'achat, selon un contrat publié par le blogueur Jankari et repris par la presse ^[13]. Le ministre a donné plusieurs explications et plusieurs chiffres contradictoires ^[14], en accusant les journalistes de mensonge. Le contrat originel n'a jamais été publié par le ministre pour réfuter ces allégations.

Notes et références

Liens externes

• Portrait: Moncef Belkhayat
• Site du ministère de la jeunesse et des sports marocain
• "Morocco's monarchy : Reform or fall", The Economist, 20 avril 2011
• Maroc Numéric Cluster, Mehdi Kettani et la famille Belkhayat

• Portail du Maroc
• Portail de la politique