- Michel Auphan
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Michel Auphan, qu'Elizabeth Teissier présente à tort comme un Polytechnicien[1], a émis selon le Polytechnicien Daniel Verney[2]. "des hypothèses simples qui conduisent à retrouver par le calcul les principales données de la tradition astrologique et d'en éclairer certaines qui paraissent fort arbitraires". Tournant le dos à la notion de synchronicité chère à Carl Gustav Jung, Michel Auphan a en effet publié en 1956 aux éditions de la Colombe L'astrologie confirmée par la science, où il a émis l'hypothèse d'une influence[3] (un rayonnement odique hypothétique) des astres[4] .
Dans son ouvrage Fondements et avenir de l'astrologie (éditions Fayard, 1974, page 150), Daniel Verney résume ainsi la thèse de Michel Auphan: la source du rayonnement (hypothétique) serait le Soleil. Les ondes seraient en partie réfléchies, c'est-à-dire réémises par les planètes du système solaire. En particulier, la Terre, considérée en première approximation comme un résonnateur sphérique parfait, serait le siège de deux systèmes principaux axés l'un sur l'axe de l'écliptique, l'autre sur l'axe des pôles terrestres. Interrogé par Solange de Mailly Nesle dans l'ouvrage L'être cosmique, dialogue entre l'astrologie et la science (éditions Flammarion, 1985, page 216), Daniel Verney affirme que les différents procédés de domification "cherchent tous à concilier et à coller sur le thème deux systèmes "vibratoires" qui fonctionnent dans des plans différents: l'un dans le plan équatorial, l'autre dans le plan écliptique". Daniel Verney résume ainsi la pensée de Michel Auphan[5]: "Cherchant la variation des systèmes d'ondes stationnaires dans le temps et à la surface de la Terre, on trouve, à chaque instant et en chaque point de cette surface un double système: l'un coïncide avec l'écliptique, et son origine est non plus[6] le point vernal mais l'intersection orientale de l'écliptique avec l'horizon local (ce point est celui que la Tradition astrologique nomme ascendant); l'autre a pour plan de symétrie l'équateur céleste et pour axe l"axe du monde" (...); son origine est le méridien local (...) à partir du point commun à l'écliptique et au méridien supérieur (appelé Milieu du Ciel par la tradition astrologique)".
Il semble ainsi que Daniel Verney n'a pas tort lorsqu'il affirme que les hypothèses de Michel Auphan "conduisent à retrouver par le calcul les principales données de la tradition astrologique et d'en éclairer certaines qui paraissent fort arbitraires".
Notes et Références
- Source : "Pour l'astrologie, Réflexions d'une scientifique", de Suzel Fuzeau-Braesch, éditions Albin Michel, 1996, page 201
- Source : Fondements et avenir de l'astrologie, éditions Fayard, 1974
- Ceux qui croient à l'astrologie sont partagés entre la référence à des influences toujours non démontrées par la science actuelle et la notion de synchronicité.
- ISBN 2-85707-740-8 Source : La Vie Astrologique, Années trente-cinquante, par Jacques Halbronn, éditions La Grande Conjonction, 1995,
- Source : Fondements et avenir de l'astrologie, éditions Fayard, 1974, page 151.
- signes astrologiques) à partir de son intersection avec l'équateur (le point vernal). Cette division en douze serait privilégiée parce que, affirme Daniel Verney dans "L'être cosmique" (ouvrage cité, page 215), "les orbites des planètes vibreraient sur des modes différents dont la structure de base est le 3 et le 4". non plus, car selon Michel Auphan, du fait de la présence du système d'ondes disposé dans la Terre, l'écliptique serait à diviser en douze secteurs (les
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