- Membres français de la SS
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On peut diviser les SS français en deux catégories :
Sommaire
La Waffen SS française
Engagés volontaires de la Waffen SS, de mars 1943 à août 1944 3 000 hommes s'y engagent (avant 1943, 300 Français environ parviennent à s'engager à titre individuel). À partir de l'automne 1944, sont versés à la division Charlemagne d'autres unités de Français sous uniforme allemand (LVF : 1 200 hommes, Kriegsmarine : 1 000 hommes, SK de l'Organisation Todt : au moins 1 500 hommes) ou sous uniforme français (Milice Française : 1 500 hommes qui combattront réellement dans la Waffen SS). Soit au total : entre 8 000 et 8 500 citoyens français (ne sont pas compris dans le lot la très grande majorité des Alsaciens-Mosellans de souche) auront servi à la Waffen SS.
NB : les hommes intégrés d'office à l'automne 1944 portent le suffixe « Waffen » à leur grade et non plus « SS » comme les soldats de la Sturmbrigade .
Les SS français du SD
Volontaires travaillant pour la police allemande (souvent appelés « Gestapo française » ou « Carlingue »). Près de 10 000 auraient été encartés durant la période, la majorité en tant que simples policiers ou sous-officiers. Les rares à détenir un grade d'officier seront entre autres : Henri Lafont, Pierre Bonny, Alexandre Villaplane, de la Brigade Nord-Africaine. Le Bezen Perrot, une petite milice d'autonomistes bretons, est aussi placée sous les ordres de la SS, dont les membres portent l'uniforme.
NB : il est à noter que parmi tous ces collaborateurs policiers, même parmi ceux ayant porté l'uniforme de la SS (officiers et sous-officiers de la BNA notamment), aucun à part Henri Lafont (naturalisé allemand…) n'est membre de la SS à part entière à l'égal d'un Oberg, Klaus Barbie, etc., c'est-à-dire avec un numéro dans cette organisation. Ils ont toutefois un soldbuch, carte verte délivrée par le SD de l'avenue Foch, équipement SS — casquette, ceinturon, vareuse, etc. — qui permet tout de même de pouvoir classer ses hommes dans cet article « Membre de la SS », ce qui est vrai au sens large. Au sens très strict du terme, seuls les Allemands volontaires (ne s'applique pas aux versés de force) et une partie des volontaires germaniques et volkdeutsche ont un numéro dans l'organisation.
Voir également
Bibliographie
- Robert Forbes, Pour l'Europe. Les volontaires français de la Waffen-SS, L'Æncre, 2005
- Jean Mabire, La Brigade Frankreich, Fayard, 1973
- Id., La Division Charlemagne, Fayard, 1974
- Id., Mourir à Berlin, Fayard, 1975
- Christian de La Mazière , "Le rêveur casqué ",Robert Laffont 1972 - Collection "Vécu"
- Marc Augier dit Saint-Loup ,Les hérétiques, Presses de la Cité, 1965
- Marc Augier dit Saint-Loup ,Les nostalgiques, Presses de la Cité, 1967
Catégories :- Seconde Guerre mondiale
- Membre de la SS non-allemand
- Collaborateur français pendant la Seconde Guerre mondiale
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