- Materiel de roller
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Matériel de roller
On distingue dans la structure d'un patin à roulettes plusieurs parties occupant chacune une fonction différente :
- la chaussure maintient le pied,
- la platine assure la liaison entre la chaussure et les roues,
- les roues montées sur roulements à billes (deux par roues reliés par une entretoise) adhèrent au sol.
L'architecture et les composants du patin sont adaptés en fonction de la discipline pratiquée.
Sommaire
Les roues
Les roues assurent l’adhérence sans laquelle la pratique du roller serait impossible. Uniques liaison entre le sol et le patineur, elles conditionnent la glisse à travers de nombreux paramètres : leur forme, leur diamètre, leur dureté, etc. Elles sont soit alignées pour les « rollers en ligne » (roller inline), soit en carré reliées par les essieux pour les « quad » (roller quad).
Propriétés Types de roues Dureté Usage Contact sec avec vibrations, faible adhérence, usure faible Roues dures 100A Street, artistique, rink hockey 88A 82A Rando, slalom, freeride Confort, bonne adhérence, usure rapide 78A Roues tendres 74A Roller inline hockey Pour le roller inline on distingue trois profils de roue :
- Elliptique : profil fin, peu de contact avec le sol (fitness, vitesse),
- Rond : facilité pour tourner (hockey),
- Plat : stabilité (roller « agressif »).
À chaque pratiquant correspond un besoin spécifique et un modèle de roue correspondant. On note alors une fluctuation de :
- diamètre des roues : 56 à 110 mm
- dureté de la gomme : 70A à 100A
Historique des matériaux des roues
- 1823 : fonte, cuivre (monobloc)
- 1863 : bois avec essieu
- 1970 : premières roues en polymère (PVC)
- 1979 : polyuréthane (sur-noyau), polyamide (noyau)
Description des roues
Une roue est composée :
- d’un noyau équivalent à la jante d’une roue
- d’un sur-noyau semblable au pneu d'une roue
- Le noyau doit être rigide pour résister à la déformation due au poids du patineur pour qu’il n’y ait pas de jeu entre les roulements et le noyau, c’est pourquoi, il est fait en polyamide renforcé par des particules de carbone de faibles diamètres ou en aluminium qui présente des meilleures caractéristiques mécaniques (rigidité).
- Dans le sur-noyau les contraintes supportées ne sont pas de la même nature que celles du noyau. Le sur-noyau est en contact avec la route, il doit pouvoir absorber les chocs dues aux aspérités de la chaussée et assurer l’accroche avec celle-ci donc être tendre mais doit également résister à l’abrasion (usure). Le sur-noyau est généralement en polyuréthane dont on peut aisément choisir la densité et ainsi faire varier la dureté. Mais il peut être parfois en PVC ce qui donne une roue assez dure, mais moins chère.
Les roulements à billes
Les roulements à billes se situent entre le noyau de la roue et l'axe de la roue. Ce sont généralement des roulements à cage avec une rangée de billes en 608 ou 627. Les micro-roulements ont fait leur apparition dans les années 2000. Une norme de qualité de roulage peu significative existe : ABEC.
La platine
La platine est la partie du roller qui transmet la poussée vers le sol, de sa rigidité (module de Young) va dépendre la nervosité des patins à roulettes. Les platines peuvent être constituées en différents matériaux :
- Polymère : polyuréthane, nylon
- Composite : matrice nylon renforcée par fibre de verre ou fibre de carbone
- Métal : aluminium série 7000, magnésium, titane
Universal Frame System
L'UFS est une norme qui règle 3 propriétés essentielles pour une platine :
- l'écartement des vis de platine
- la largeur de la platine
- la hauteur des vis de platine (où la forme de la boot, si vous préférez)
C'est grâce à ce système que les custos roller peuvent être réalisés assez facilement.
Pour des agressifs par exemple, toutes les platines sont UFS (dès 2004), donc on peut installer n'importe quelle platine de street (ou de freeride de plus en plus) sur n'importe quel boot de street. Pour les freeride, par exemple, ça permet de faire des custos entre les platines de freeride et les boots de street, ce qui donne généralement des patins avec un bon rapport résistance/légereté.
Cette norme n'est applicable que sur les patins de la marque Salomon à l'origine mais a été adoptée dès 2004 par les autres marques.
La chaussure
Maintient le pied, transmet l'energie du pied vers la platine
Historique des matériaux de la chaussure
- 1819 : châssis fixé à la chaussure à l'aide de courroies
- 1865 : première chaussure solidaire au chassis (patinage sur glace)
Description de la chaussure
La chaussure est composé de deux parties : la coque et le chausson.
- La coque est l'extérieur de la chaussure rigide. Son rôle est de maintenir le pied et de transmettre la force à la platine. Elle utilise des systèmes de serrage (boucles micrométriques, « straps » ou velcros, lacets) pour maintenir le pied et la cheville dans la chaussure.
- Le chausson accueille le pied et assure le confort du patin en protégeant le pied du contact avec la coque.
La chaussure de loisir
Elle monte au-dessus de la cheville.
La chaussure de vitesse
Les matériaux à l'origine en cuir ont aujourd'hui évolué dans le domaine du roller de vitesse vers des matériaux toujours plus resistants et plus légers.
Ainsi on trouve aujourd'hui en général :
- la coque de roller de vitesse est en composite à matrice polymère renforcé par fibre de verre, fibre de carbone ou fibre de Kevlar,
- le chausson ne possède pas d'aérations et peu de renforts (confort minimal du pied). Il reste en cuir ou cuir synthétique (tige et semelle) et de mousse (renforts). Le cuir naturel est en général plus confortable, mais se détériore plus facilement. Il demande un entretien régulier. Le cuir synthétique est imperméable, respirant et possède souvent un traitement anti-bactérien.
Pour plus de précisions, le chausson est fixé et intégré à même la coque : le cuir du chausson est directement collé sur la coque « carbone ».
Catégorie : Roller
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