- Martine Lehideux
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Martine Lehideux, née le 27 mai 1933, est une femme politique française.
Sommaire
Biographie
Une des fondatrices du Front national
Nièce de François Lehideux, ministre de l'Industrie sous le régime de Vichy[1], Martine Lehideux fait partie des membres fondateurs du Front national en 1972 avec son mari André Dufraisse, ancien du Parti populaire français de Jacques Doriot, qui avait combattu au côté des nazis dans la Légion des volontaires français contre le bolchévisme (LVF)[2].
Militante catholique, elle est la fondatrice du Cercle national des femmes d'Europe, une organisation affiliée au FN. Dans le cadre de cette organisation, elle défend notamment une conception conservatrice de la famille qu'elle considère comme le « socle de notre identité et de notre avenir ». De même, elle milite pour faire abroger les lois sur l'IVG et le PACS[2]. Elle est surnommée "Mamie Panzer" au regard du passé de son mari[3].
Mandats
Elle est la sœur de l'ancien député européen Bernard Lehideux, militant centriste, fidèle de Valéry Giscard d'Estaing puis de François Bayrou au sein de l'UDF et du Mouvement démocrate. Ils furent tous les deux conseillers régionaux au conseil régional d'Île-de-France, dans des groupes opposés.
Elle a été élue au Parlement européen en 1984, où elle a siégé jusqu'en 1994.
Martine Lehideux et le Front national
Jean-Marie Le Pen avait confié à Martine Lehideux, en 2002, le dossier des 500 parrainages, avant de le lui retirer en raison d'un manque de signatures[2].
Le 27 janvier 2009, elle annonce, dans un communiqué commun avec Martial Bild, son départ du groupe Front national au conseil régional d'Île-de-France, groupe auquel elle appartenait depuis mars 1992[4], pour fonder un nouveau groupe, intitulé « Groupe des Nationaux et Indépendants »[5],[6]. Ce nouveau groupe, qui sera présidé par Martine Lehideux, devrait également inclure les conseillers régionaux Myriam Baeckeroot, Michel Bayvet (membre du bureau politique du FN) et Michel de Rostolan, tandis que Martine Lehideux indiquait ultérieurement à l'AFP que Jean-François Touzé, démissionnaire du FN depuis, pourrait également rejoindre le groupe.
Depuis 2010, Martine Lehideux est membre du conseil national du Parti de la France de Carl Lang.
Fiction
Dans le roman uchronique de Guy Konopnicki, Les Cent jours : 5 mai - 4 août 2002, où Jean-Marie Le Pen gagne l'élection présidentielle de 2002, Martine Lehideux devient ministre des Affaires sociales et la Santé, rebaptisé « ministère du Labeur, de la Vie et de la Famille ».
Notes et références
- « Le Pen et ses fantômes », Le Point, n°1546, 3 mai 2002.
- Les Échos, 2 mai 2002. « Autour de Le Pen, cinq fidèles parmi les fidèles », dans
- Jean Marie Le Pen, l'enracinement à la sueur du front » (14 janvier 2011, consulté le 18 janvier), sur le site liberation.fr. Source : article «
- Martine Lehideux » (consultée le 31 janvier 2009), sur le site Web du Groupe des élus Front national au conseil régional d'Île-de-France. Source : fiche «
- Présent n° 6768, daté du jeudi 27 janvier 2009, page 2. Source : article « FN : nouvelles défection » (non signé), paru dans
- FN : cinq «historiques» quittent Marine Le Pen » (28 janvier 2009, consulté le 31 janvier), sur le site lefigaro.fr. Source : article «
Catégories :- Naissance en 1933
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- Ancien conseiller régional d'Île-de-France
- Député européen de la délégation française 1984-1989
- Député européen de la délégation française 1989-1994
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