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Marie-Thérèse de Bragance
Marie-Thérèse de Bragance, née en 1855 et morte en 1944 est la fille de Michel Ier de Portugal et de Adélaïde de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg.
Le 23 juillet 1873 à Kleinheubach, elle épousa l'archiduc Charles-Louis d'Autriche , frère cadet de l'empereur d'Autriche et roi de Hongrie François-Joseph Ier. De 22 ans son aîné, l'archiduc était déjà veuf de Marguerite de Saxe (+1858) et de Marie de l'Annonciation de Bourbon-Siciles (+1871) et père de quatre enfants mais pour une princesse portugaise en exil, c'était un très bon parti.
De cette union naquit :
- Marie de l'Annociation de Habsbourg-Lorraine (1876-1961), religieuse
(Ils sont les grands-parents de l'actuel prince souverain de Liechtenstein.
(Femme de cœur et de devoir, orpheline de père à 11 ans, ayant reçu une éducation catholique exigeante (sa mère mourra religieuse)[réf. nécessaire]), devenue mère de famille nombreuse à 18 ans à peine, elle s'occupa des enfants de son époux (dont l'aîné n'avait que huit ans de moins qu'elle) avec beaucoup de dévouement, sachant gagner leur confiance et leur affection.
En 1889, la mort prématurée de l'archiduc héritier Rodolphe fait de son mari le successeur potentiel de l'empire mais celui-ci mourra 7 ans plus tard et son fils François-Ferdinand devient le nouvel héritier de la monarchie bicéphale.
Veuve en 1896, bénéficiant de la confiance et de l'estime de son beau-frère l'empereur François-Joseph, elle soutint son beau fils François-Ferdinand lors de son mariage morganatique et celui-ci, malgré un compromis qu'il jugeait humiliant pour sa future épouse et ses enfants à naître, ne perdit pas ses droits au trône (1900). En revanche, (le plus jeune de ses beaux enfants, l'archiduc Ferdinand, âgé de 41 ans, ne bénéficia de la même faveur [réf. nécessaire])et lorsqu'en 1909, son mariage morganatique fut révélé, il dut se démettre de ses charges et même de son nom. Il se fit appeler Ferdinand Burg.
Après l'assassinat à Sarajevo le 28 juin 1914 de l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche et de son épouse la duchesse de Hohenberg, l'archiduchesse Marie-Thérèse recueillit leurs trois enfants orphelins. En 1916, elle ira même jusqu'à demander -vainement- à Guillaume II le rétablissement de la souveraineté de la Lorraine avec "Max" l'aîné des fils de François-Ferdinand et de Sophie comme duc, afin d'aplanir le contentieux franco-allemand.
De même, elle apporta son soutien au nouvel empereur Charles Ier (petit-fils de son mari) qu'elle suivit en exil à Madère et accompagna jusqu'à sa fin prématurée(1922). (Elle possédait un diplôme d'infirmière[réf. nécessaire]).
Sources
- Généalogies des rois et des princes de Jean-Charles Volkmann Edit. Jean-Paul Gisserot (1998)
- "Charles d'Autriche,le dernier empereur." Michel Dugast Rouillé,racines,Bruxelles (2003).
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