- Marcel Violet
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Marcel Violet Marcel Violet au volant de sa Violet-Bogey sur le circuit du Mans en 1913Nationalité Français Profession Ingénieur Achille Marcel Violet (1886-1973) est un pilote automobile, ingénieur des Arts et Métiers et inventeur français, principalement actif dans le domaine de l'automobile. Il a aussi fondé un laboratoire actif dans le domaine des médecines alternatives à partir de ses découvertes pseudo-scientifiques liées à de l'eau soumise à un rayonnement, l'eau Violet.
Sommaire
Biographie
Jeunesse et première guerre
Marcel Violet réalise ses études d'abord à l'ENP d'Armentières, avant d'entrer à l'école nationale supérieure d'arts et métiers de Lille. Il se passionne pour l'automobile et l'aviation, et entreprend en 1908 avec son ami Capeaux la construction d'une voiture, dans sa chambre de bonne[1]. Pour des raisons de place, ce sera donc un cyclecar, un type d'automobile qui le suivra tout au long de se carrière. Il s'engage dans le sport automobile, et participe à la course de côte de Gaillon avec son propre véhicule, dans la catégorie voiturette. Il remporte sa catégorie, à vrai dire sans concurrence[2], et décide d'aller plus avant dans cette direction. Après quelques véhicules artisanaux produits, et certains vendus, il crée avec le comte François de Chevigné la société La Violette, et lance en 1909 la production en petite série du cyclecar éponyme. Il commence aussi à déposer des brevets, par exemple concernent un changement de vitesse à friction[3]. Ses deux véhicules, La Violette et la Violet-Bogey, sont présents au XIVe salon de l'automobile de Paris, en 1913[4]. C'est cette dernière auto qui offre à lui et à d'autres pilotes l'occasion de bien figurer dans sa catégorie en 1913 et 1914[5], alors que les Bédélia et Bugatti étaient les plus concurrentielles aux débuts des cyclecars. Cet engin lui permet par exemple de battre le record du monde en circuit fermé dans la catégorie des cyclecars, avec la vitesse moyenne de 78,420 km/h sur 150 km lors de la course du Circuit de l'Anjou[6], ou encore de terminer deuxième du premier Grand Prix de l'UMF des cyclecars[7]. Il remportera de nouveau la course de côte de Gaillon en 1913, cette fois sur la Violet-Bogey, et devant un autre concurrent[8]. Il est interrompu par la première guerre mondiale, pour laquelle il devient aviateur, sa seconde passion.
Pilote, ingénieur et constructeur automobile
Marcel Violet est considéré comme le père des cyclecars français, un titre aisément mérité puisqu'il a participé à un grand nombre de véhicules de ce type, en tant que constructeur ou concepteur, sans oublier son apport au moteur 2 temps. Mais après la guerre, il se lance en plus dans les voitures de Grand Prix, toujours dans les petites cylindrées.
Il détient plusieurs brevets dans le domaine de l'automobile, il a notamment conçu le moteur de la marque de moto française Simca SEVITAME.
Eau Violet
En 1938, il effectue une étude concernant les réactions de cultures microbiennes exposées aux différentes couleurs du spectre[9]. Le hasard lui fait interrompre une expérience. En la reprenant, il constate que des modifications profondes, et apparemment inexplicables, se sont produites pendant la période supposée d'arrêt. Ses expériences de contrôle lui confirment l'existence d'un rayonnement pénétrant non lumineux qui, associé au rayonnement lumineux visible, en modifie profondément l'action et pouvait même, dans certains cas, en changer le sens ; il constata que l'eau soumise à l'action de ce rayonnement paraissait l'emmagasiner.
Ses recherches sont interrompues par la Seconde Guerre mondiale de 1939-1945. Après la guerre, il a des informations sur ses travaux concernant les phénomènes à variation périodique par le général Henri Sabatier[réf. nécessaire]. Cela permet à René Barthélemy de considérer après avoir fait des recherches systématiques pour détecter le rayonnement de Marcel Violet que ce dernier appartient aux phénomènes oscillatoires d'une gamme de fréquence au-delà de 1024[10]. Selon lui, l'eau soumise à ce rayonnement a des effets bénéfiques sur la santé et la croissance des plantes, comme l'aurait l'eau d'orage.
Il consacre sa vie à l'explication de ses phénomènes constables et cherche à mettre au point un instruments de mesure. Il invente notamment un procédé de traitement électro-vibratoire de l'eau (brevet FR1142722). Le commission de l'Académie nationale de médecine reconnaît qu'il est possible que des éléments favorables à la vie cellulaire soient apportés par l'eau traitée par ce procédé et donne un avis favorable pour le traitement des eaux puis plus tard pour l'homologation de son appareil[11][réf. incomplète],[12].
Publication
- Avec Michel Rémy, L'énergie cosmique au service de la santé: ou, Le secret des patriarches, édité par les auteurs, 1962.
Notes et références
- revue L'Automobiliste n°10, juillet 1968.
- Revue de l'association générale automobile, novembre 1908
- n°702, 10 mai 1913, de L'Industrie velocipédique et automobile
- n°988 du lundi 20 octobre 1913 de L'Aéro.
- n°974 du lundi 6 octobre 1913 de L'Aéro.
- n°967 du lundi 29 septembre 1913 de L'Aéro.
- Archive de résultats de courses automobiles en 1913 sur teamdan.com.
- numéro du lundi 6 octobre 1913 du journal La Presse.
- Marcel Violet et Michel Rémy, L'énergie cosmique au service de la santé: ou, Le secret des patriarches, édité par les auteurs, 1962, p.16
- Marcel Violet et Michel Rémy, L'énergie cosmique au service de la santé: ou, Le secret des patriarches, édité par les auteurs, 1962, p.21
- Bulletins de l'Académie nationale de médecine de 1957 et 1958
- Marcel Violet et Michel Rémy, L'énergie cosmique au service de la santé: ou, Le secret des patriarches, édité par les auteurs, 1962
Liens externes
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