- Mante chinoise
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Mante chinoise Tenodera sinensis Classification Règne Animalia Embranchement Arthropoda Sous-embr. Hexapoda Classe Insecta Sous-classe Pterygota Infra-classe Neoptera Super-ordre Orthopteroidae OrdreDictyopteraOrdre Mantodea Famille Mantidae Genre Tenodera Nom binominal Tenodera sinensis
Saussure, 1871La mante chinoise (Tenodera sinensis) est une espèce de mante. Originaire de Chine, elle a été introduite en Amérique du Nord autour de 1895 comme régulateur des « nuisibles ». Depuis lors, l'espèce s'est répandue à travers la majorité du territoire de Nouvelle-Angleterre et les états du nord-est des États-Unis, et on peut se procurer leurs oothèques un peu partout en jardinerie. La mante chinoise a l'aspect d'une mante religieuse longue et élancée, avec des reflets bruns. L'adulte a une ligne latérale verte sous ses ailes avant. Elle est généralement plus grosse que les autres mantes, atteignant 10 centimètres de long. C'est l'espèce de mante la plus grosse en Amérique du Nord. Cette espèce est souvent appelée de façon erronée Tenodera aridifolia sinensis. Quand elle a été pour la première fois classifiée, on considérait que T. sinensis était une sous-espèce de T. aridifolia, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui[1].
Son régime alimentaire est surtout constitué d'autres insectes, cependant certaines femelles adultes peuvent parfois capturer de petits vertébrés comme des reptiles et des amphibiens (certaines ont aussi été vues chassant les colibris[1]). Comme d'autres mantidés, elles sont connues pour leur cannibalisme. La femelle peut produire plusieurs oothèques sphériques de la taille d'une balle de ping-pong et contenant plus de 200 œufs. Les oothèques sont souvent fixées à des arbustes et arbrisseaux comme vu sur l'image ci-dessous.
Leur couleur peut varier du vert intégral à un brun zébré d'une bande verte latérale ourlant les ailes avant. En lumière basse les yeux de la mante apparaissent noirs, mais à la lumière du jour ils sont clairs, s'accordant à la couleur de leur tête.
Sommaire
Son influence sur la culture
Développée dans la province chinoise du Shandong au milieu du XVIe siècle, la « boxe de la mante religieuse » est basée sur les mouvements rapides et les techniques de chasse de la mante chinoise.
La mante chinoise comme NAC
Les mantes chinoises sont les mantes religieuses les plus répandues comme animal de compagnie. Elles nécessitent peu de soin par rapport à leur intérêt. Un contenant de 10 à 40 litres peut servir de vivarium. Un à trois insectes par jour suffisent amplement, et elles ne requièrent que quatre criquets de belle taille ou encore trois à quatre sauterelles par semaine pour survivre. Les mantes se désaltèrent en absorbant la rosée sur les feuilles, une légère brumisation de temps en temps suffit donc. Après avoir été tenues dans les mains plusieurs fois, les mantes se laissent manipuler sans trop de problème. Docile par nature, une mante reste souvent perchée pendant des heures sur une plante d'appartement ou sur le rebord du lit et autre meuble, faisant sa toilette tout en gardant un œil attentif au moindre mouvement, on peut ainsi la laisser sous surveillance en dehors de son vivarium. Les mantes sont des prédateurs à l'affût, curieuses et scrupuleusement propres, et peuvent éventuellement manger de la nourriture pour chat bien humide si on la leur présente avec une pince.
Quelques images
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Jeune mante chinoise dévorant un bourdon
Sources
Voir aussi
Références
- Ehrmann, R. 2002. Mantodea: Gottesanbeterinnen der Welt. Natur und Tier, Münster
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Wikimedia Foundation. 2010.