Majestic Trust

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Majestic 12

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Majestic 12 (aussi connu sous le nom de Majic 12, Majestic Trust, M12, MJ 12 ou MJ XII) est le nom de code d'un supposé groupe secret de scientifiques, chefs militaires et personnes du gouvernement, formé en 1947 sous l'ordre du Président des États-Unis, Harry S. Truman.

L'objectif était de s'informer sur les activités d'OVNI, après l'incident de Roswell, où un engin extraterrestre s'est écrasé tout près de Roswell, au Nouveau-Mexique, en juillet 1947. Ce groupe est un élément majeur pour ceux croyant que le gouvernement connait l'existence des OVNI, mais ne confirme pas la véracité au grand public.

Sommaire

Controverse

Sans pouvoir préjuger de la question de l'existence des ovnis, la présence de la MJ-12 parmi les institutions fédérales est en soi une toute autre question. Le FBI ouvrit une enquête le 15 septembre 1988, soit l'année suivant la publication d’Opérations spéciales du comité Majestic-12. Le 30 novembre suivant, le bureau des investigations spéciales de l'US Air Force confirma au FBI que les documents étaient des faux. Mais plusieurs auteurs et personnalités phares de la théorie du complot pensent qu'il s'agit d'une conspiration du silence.

Histoire supposée

À en croire les Opérations spéciales du comité Majestic-12, cette agence aurait été fondée le 24 septembre 1947, peu après le supposé crash d'ovni à Roswell, sur recommandation du Dr. Vannevar Bush et du Secrétaire à la Marine des États-Unis James Forrestal par un décret-secret — procédure d'exception aux É.-U. — du président Harry S Truman. Le but de cette agence aurait été de décrypter les principes de certaines technologies, voire d'appliquer des techniques dites de rétroconception (reverse engineering) sur le matériel déjà récupéré. Le premier directeur de cette agence, aurait été le célèbre Vannevar Bush, docteur du prestigieux Massachusetts Institute of Technology, qui a occupé durant l'année 1947 le poste de PDG de la société AT&T. La création de cette agence n'apparaît dans aucun texte officiel, ni dans l'organigramme de la défense des États-Unis. Ce qui n'a rien d'étonnant étant donnée la nature du secret...

Les membres désignés du Groupe Majestic-12 auraient été les suivants :

La mort du Secrétaire Forrestal le 22 mai 1949 aurait laissé une place vacante jusqu'au 1er août 1950, date à laquelle le Général Walter B. Smith aurait été désigné comme remplaçant permanent.

Les documents relatifs au MJ 12 furent présentés à la presse en juin 1987 par l’ufologue américain William Moore, - ufologue qui s’intéressa de près au cas Roswell et principal propagateur de la théorie du complot et du conspirationnisme -, au cours du symposium annuel du MUFON (Mutual Ufo Network), une des principales associations ufologiques américaines. Les documents seraient parvenus sous forme microfilmée (35 mm.) en 1984 à un ami producteur de Moore, Jaime Shandera. Ce dernier et W. Moore s’étaient associés dans une recherche tous azimuts de documents officiels concernant les ovnis. Le film aurait révélé un document de huit pages adressé au président Dwight Eisenhower et rédigé par le contre-amiral Roscoe Hillenkoetter.[réf. nécessaire] Voici la transcription du texte qui accompagnait la révélation faite au président, de l’existence du groupe MJ et de l’identité de ses membres, dont la personnalité et les parcours seront étudiés plus avant :

Le 24 juin 1947, un pilote civil volant au-dessus des « Cascades Mountains » dans l’État de Washington observait neuf aéronefs en forme de disque volant en formation à une très grande vitesse. Bien que ce ne soit pas la première observation connue de ce type d’objets, ce fut la première à monopoliser une aussi grande attention dans les médias publics. Des centaines de rapports d’observation d’objets similaires suivirent. Beaucoup d’entre eux émanaient de sources militaires et civiles hautement crédibles. Ces rapports résultaient d’efforts indépendants poursuivis par divers services militaires pour établir la nature de ces objets dans l’intérêt de la défense nationale. Un grand nombre de témoins furent entendus et il y eut beaucoup de tentatives vaines d’utilisation d’avions pour poursuivre en vol ces disques dont beaucoup attestaient la réalité. La réaction du public fut par moments proche de l’hystérie.

Malgré ces efforts, aucun indice substantiel n’avait été recueilli avant qu’un fermier local ne rapporte le crash d’un de ces disques dans une région reculée du Nouveau-Mexique, située approximativement à 75 miles [120 kilomètres] au nord-ouest de la base aérienne de Roswell (actuellement « Walker Field »).

Le 7 juillet 1947, une opération secrète fut montée pour assurer la récupération des débris de l’engin en vue d’une étude scientifique[réf. nécessaire]. Au cours de l’opération, une expédition de reconnaissance fit la découverte de quatre petits humanoïdes ayant été apparemment éjectés du vaisseau avant qu’il n’explose.

Ceux-ci étaient tombés à terre à environ 2 miles [3,2 km.] du site du crash. Les quatre étaient morts et sérieusement décomposés du fait de l’action des prédateurs et de l’exposition aux intempéries durant environ une semaine avant qu’ils ne soient découverts. Une équipe spéciale de scientifiques fut chargée d’emmener les corps afin de les étudier. Les débris de l’épave furent également acheminés en divers endroits[réf. nécessaire]. Les témoins civils et militaires de la région furent débriefés et il fut donné à de nouveaux reporters une version de l’histoire selon laquelle l’objet n’était qu’un ballon-météo expérimental mal guidé.

Des efforts d’analyse secrets furent organisés par le général Twining et le Dr. Bush, agissant sous les ordres directs du Président, amenèrent à un consensus préliminaire (19 septembre 1947), selon lequel le disque semblait être un petit vaisseau de reconnaissance. Ces conclusions se basaient en partie sur la taille de l’objet et sur le manque apparent d’un quelconque provisionnement identifiable. Une analyse similaire des quatre corps des occupants fut menée par le Dr. Bronk. La tentative de conclusion de ce groupe (30 novembre 1947), fut que quoique ces créatures furent d’apparence proche de l’humain, les processus biologiques et d’évolution responsables de leur développement étaient apparemment complètement différents de ceux observés ou postulés chez l’Homo-sapiens. L’équipe du Dr. Bronk suggéra le terme d’ « Entités Biologiques Extraterrestres » ou « EBE » et l’adopta comme le terme standard de référence pour ces créatures[réf. nécessaire] avant qu’une désignation plus définitive ne vienne un jour à être désignée.

Comme il était virtuellement certain que cet aéronef n’était originaire d’aucun pays de la Terre, de considérables spéculations furent concentrées autour de la question de leur point d’origine et des moyens employés pour parcourir de telles distances. Mars était et demeurait une possibilité, quoique certains scientifiques, comme notamment le Dr. Menzel, affirmaient que nous avions vraisemblablement affaire à des êtres issus d’un tout autre système solaire.

De nombreux exemples de ce qui apparut comme une forme d’écriture, furent retrouvés parmi les débris. Les efforts fournis pour les déchiffrer se révélèrent vains. Également vains furent les efforts déployés pour déterminer la méthode de propulsion ou la nature du mode de transmission de la source d’énergie du vaisseau[réf. nécessaire]. Ce type de recherches a été compliqué par l’absence complète d’éléments identifiables tels que des ailes, propulseurs, jets ou autres méthodes conventionnelles de propulsion et de guidage et il en fut de même concernant le manque total d’installations métalliques, tubes à vide et autres composants électroniques similaires et reconnaissables. (Voir annexe « F »). Il fut établi que l’unité de propulsion avait été complètement détruite lors de l’explosion qui avait provoqué le crash.

Le besoin du plus grand nombre d’informations additionnelles concernant ce vaisseau conduisit à l’établissement du projet de l’US Air Force connu sous le nom de Projet SIGN en décembre 1947[réf. nécessaire]. Afin de préserver la sécurité, les liaisons entre SIGN et le Majestic 12 furent limitées à deux rencontres au sein de la Division Renseignement de l’Air Materiel Command, dont le rôle était de laisser filtrer certains types d’informations par différents canaux. SIGN évolua en Projet GRUDGE en décembre 1948. L’opération est actuellement en train d’être conduite sous le nom de code BLUE BOOK, avec des liaisons maintenues au travers de l’US Air Force qui est la tête du projet.

Le 6 décembre 1950, un second objet, probablement d’une origine similaire, heurta la terre à une grande vitesse dans la région de El Indio Guerrero, à la frontière entre le Texas et le Mexique, après avoir suivi une longue trajectoire au travers de l’atmosphère. Avant qu’une équipe de chercheurs ne soit parvenue sur les lieux, ce qu’il restait de l’objet avait été complètement incinéré. Le plus de matériel qu’il fut possible de récolter, fut acheminé pour études jusqu’aux installations de Sandia (Nouveau-Mexique).

Les implications sur la sécurité nationale sont d’une importance continue, en ce qui concerne les motivations et les intentions ultimes de ces visiteurs qui demeurent inconnus. De surcroît, une recrudescence dans l’activité de surveillance de ces vaisseaux commença en mai, continuant tout l’automne de cette année et laissant à penser que de nouveaux développements étaient imminents. C’est pour ces raisons, aussi bien pour d’évidentes considérations internationales et technologiques, que pour le besoin suprême d’éviter à tout prix la panique du public, que le groupe Majestic 12 décida unanimement de maintenir les plus strictes précautions de sécurité, sans interruptions au cours des différentes administrations…

Les documents MJ se poursuivaient sur un mémorandum au secrétaire à la Défense daté du 24 septembre 1947, signé de la main du président Truman et lui donnant toute latitude, ainsi qu’au DCI et au Dr. Vannevar Bush, pour l’établissement de l’organisation Majestic 12, ainsi que deux mémorandums datés de 1953 et 1954 avisant le général Twining de réunions secrètes relatives au groupe MJ et à la sécurité nationale. Le mémorandum Truman de 1947 indiquait en appendice A :

Je continue à croire que toute réévaluation des dispositions arrêtées concernant cette affaire doit demeurer du ressort exclusif du bureau du Président après discussions appropriées avec vous-même, le docteur Bush et le DCI [Director of Central intelligence].

Présence dans la culture populaire

  • Dark Skies, l'impossible vérité, 1996, série américaine de science-fiction diffusée sur NBC et sur série Club l'année suivante
  • Le jeu vidéo Deus Ex met en scène les Majestic 12 comme la société secrète gouvernant le monde.
  • Dans l'épisode de la série X-Files Le complot, l'employé du Ministère de la Défense Michael Kritschgau révèle à Mulder que celui ci est victime d'une vaste manipulation des militaires visant à maintenir une menace perpetuelle contre les États-Unis. Le but étant selon Kritschgau de maintenir l'économie américaine à flot. Michael Kritschgau évoque notamment, entre autres, le Projet Majestic, et on voit à l'écran un document avec "Opération Majectic 12" en guise de titre.
  • Dans le livre de Erik Lhomme, Phaenomen II,plus près du secret, publié chez Gallimard en 2007, le MJ12 est mis en scène et cherche à capturer les héros du roman, quatre adolescents dotés de pouvoirs surnaturels.
  • Dans Kitty Lord IX, L'arcane Cosmique, de Mélusine Vaglio.
  • Dans la série des jeux vidéo Destroy All Humans! (THQ, Pandemic Studios, 2002 pour le premier), il est fait mention d'une organisation nommée Majestic, visant a contrôler la menace alien, elle serait dirigé par une femme.

Voir aussi

Bibliographie

  • Milton William Cooper, Le gouvernement secret, l'origine, l'identité et le but de MJ-12, éd. Louise Courteau, 1989.

Articles connexes

Liens externes

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