- Main blanche
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Lord Yarborough
Avoir moins de jeu aux cartes, cela arrive. Lord Yarborough, Charles Anderson Worsley (1809–1862), est alors souvent invoqué. Tout comme Lord Sandwich, il passait beaucoup de temps autour des tables de jeux.
Mais, plutôt que de préluder aux hamburgers, Lord Yarborough allait devenir lui aussi un nom commun qualifiant celui qui n'a que très peu de bonnes cartes dans son jeu.
C'était alors le temps du whist et les honneurs allaient de l'As au dix ; chacun recevait treize des cinquante-deux cartes du paquet. N'avoir aucun honneur était donc une grande infortune.
Lorsqu'un joueur se plaignait sans cesse d'être dans une mauvaise passe, Lord Yarborough mettait une bourse de mille livres sterling sur la table en proposant à ce fâcheux, cet importun (c'est vraiment agaçant d'être assis à la même table qu'un râleur) d'engager une seule et unique livre : ma bourse est à vous si votre prochaine main ne compte pas un seul honneur.
À l'opposé, l'on trouve naturellement le Grand Chelem, mot nettement plus populaire. Par extension, l'on appelle aussi yarborough un jeu ne contenant ni As, ni figures, mais où un ou deux dix sont tolérés. L'on a depuis calculé que le yarborough d'origine n'avait au whist qu'une chance sur 1827 de survenir.
Voir aussi
- Pas-de-jeu (faux ami)
Lien externe
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