- Mad Max: au-delà du dôme du tonnerre
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Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre
Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre Réalisation George Miller
George OgilvieActeurs principaux Mel Gibson Scénario George Miller
Terry HayesMusique Maurice Jarre Société de distribution Warner Bros. Pictures Durée 107 min Sortie 8 août 1985 Langue(s) originale(s) anglais Pays d’origine Australie Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre est un road movie de science-fiction australien réalisé par George Miller en 1985.
Sommaire
Synopsis
Une guerre nucléaire a achevé la société mourante, les hommes s'organisent sous la forme de tribus qui luttent pour leur survie. Alors qu'il sillonne le désert dans son chariot tracté par des chameaux, Max se fait agresser et voler ses biens. En poursuivant ses voleurs, il arrive dans une ville, Bartertown, littéralement « la ville du troc » (Trocpolis). Cette ville, dédiée au commerce, est régie par Aunty Entity (Entité, Tina Turner), qui organise un début de civilisation en remplaçant le vol par le troc. Dans cette ville, les conflits et querelles interpersonnels sont réglés par un duel à mort dans une arène, le Dôme du Tonnerre (Thunderdome), afin d'éviter des vengeances, luttes de clans et vendetta qui mèneraient à l'effondrement de cet embryon de société. La société est soumise à des règles simples rédigées par Aunty Entity sous la forme de slogans : « two men enter, one man leave » (« deux hommes entrent, un homme sort », pour les duels à mort dans le Dôme du tonnerre) ou encore « bash the deal, face the wheel » (« viole l'accord, affronte la roue », la condamnation étant choisie au hasard par une parodie de loterie).
La ville est alimentée par du méthane créé à partir du lisier de porcs, élevés sous la ville. L'élevage et l'usine à méthane sont dirigés par Master Blaster (« Maître Bombe »), un couple formé par un colosse intellectuellement débile (Blaster) et un nain intelligent (Master) juché sur ses épaules. Lorsqu'il a un conflit avec Aunty Entity, Master décrète un embargo et coupe l'alimentation en énergie de Bartertown.
Max découvre, en arrivant dans cette ville, que la renaissance de la civilisation s'accompagne de celle des intrigues politiques. Y a-t-il un avenir au-delà du Dôme du Tonnerre, c'est-à-dire au-delà de Bartertown ? Mais aussi, doit-on recréer une société similaire à celle qui a failli ?
Fiche technique
- Titre : Mad Max 3 : Au-delà du dôme du tonnerre (Mad Max Beyond Thunderdome)
- Réalisation : George Miller et George Ogilvie
- Scénario : George Miller et Terry Hayes
- Chansons titres: We don't need another hero et One of the living par Tina Turner
- Musique : Maurice Jarre
- Pays d'origine : Australie
- Format : couleur, mono, 35, 70 mm, format ?
- Genre : péplum post-apocalyptique
- Durée : 107 minutes
- Lieu de tournage : Espagne Désert de Tabernas
- Date de sortie :
- (ce)
Distribution
- Mel Gibson (VF : Jacques Frantz) : « Mad » Max Rockatansky
- Tina Turner : Entité (Aunty Entity)
- Bruce Spence : Jedediah, le pilote
- Adam Cockburn : Jedediah Jr.
- Frank Thring : le collectionneur
- Angelo Rossitto : Master (le nain)
- Paul Larsson : Blaster (le colosse)
- Angry Anderson : Ironbar
- Robert Grubb : le tueur de cochons
- George Spartels : Blackfinger
- Edwin Hodgeman : Dr. Dealgood
- Bob Hornery : le marchand d'eau
- Andrew Oh : Ton Ton Tattoo
- Helen Buday : Savannah Nix
- Mark Spain : Mr. Skyfish
Commentaire
Après avoir exploré le western, George Miller revisite le péplum. Le film paraît plutôt aseptisé par rapport aux deux premiers opus, mais cela correspond aussi à la renaissance d'un monde civilisé. Au-delà du Dôme du Tonnerre, on trouve une communauté isolée d'enfants, qui pourrait être inspirée par Sa Majesté des mouches de William Golding, et qui incarne un espoir de fonder un monde neuf sans le passif qui aurait été transmis par les adultes.
Le film comporte plusieurs références au premier de la série, comme le joueur de saxophone (la femme de Max jouait du saxophone), ou bien l'évocation du métier de Max avant la guerre nucléaire ; il se conclut par la chanson de Tina Turner, We Don't Need Another Hero (« nous n'avons pas besoin d'un nouveau héros »), qui fait écho à la phrase du capitaine de la police « Fif » McAfee dans le premier film : We're gonna giv'em back their heroes (« on va leur rendre leurs héros »).
Le film comporte quelques références à la culture française :
- un des gardiens de Bartertown chante l'air du torréador du Carmen de Bizet ;
- le disque écouté par les enfants lors de la fuite de Bartertown est un cours de français.
George Miller situe pour la première fois clairement le lieu de l'action, l'Australie, puisque l'on aperçoit les ruines de l'Opéra de Sydney. Une référence plus discrète figurait toutefois déjà dans Mad Max 2, où un personnage exhibait pour prouver l'existence d'une « terre promise » un dépliant publicitaire de la Sunshine Coast (tronçon de la côte est australienne).
À la fin du film, on voit Max s'éloigner dans le « grand rien ». Mais que devient-il ensuite ?
- 2Pac s'est inspiré du film pour son clip California Love.
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