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Léon Goldberg
Léon (Lejb) Goldberg dit Julien (14 février 1924 à Lodz (Pologne) - fusillé au fort du mont Valérien le 21 février 1944) est un Juif polonais, soldat volontaire de l'armée française de libération (FTP-MOI / Groupe Manouchian).
Sommaire
Jeunesse
En 1928, son père Samuel Goldberg (né en 1901) s’expatrie en France, et fait venir sa femme, Riwka Gelemer et son fils en 1929. Ils demeurent à Paris où voient le jour Henry en 1931 et Max en 1934.
Seconde Guerre Mondiale
Lors de la rafle du Vélodrome d'Hiver le 16 juillet 1942, les parents de Léon l’envoient se cacher chez une voisine, et restent avec les 2 jeunes frères chez eux, confiants.
Le 16 juillet 1942, ils sont arrêtés. Son père est interné à Beaune-la -Rolande et Compiègne avant d’être déporté vers Auschwitz le 31 juillet 1942. Sa mère et ses deux frères (Henry 11 ans et Max 8 ans) sont internés à Pithiviers et Drancy avant d’être déportés pour Auschwitz le 19 août 1942.
Dans la Résistance, il est connu sous le pseudonyme de Julien, ses faux papiers mentionnent qu’il s’appelle Gérard Charton.
Le 23 septembre 1943, Léon Goldberg, Joseph Boczov et deux autres combattants de la MOI prennent un train à destination de Brie-Comte-Robert. De là, ils se rendent à Coubert où ils effectuent un sabotage sur la voie ferrée. Le lendemain il reprennent le train à Lieusaint pour rentrer à Paris.
Le 21 octobre 1943, Léon Goldberg, Joseph Boczov Mosze Fingercweig, Jonas Geduldig dit Martiniuk, Thomas Elek et un sixième résistant, tous de la MOI, partent en mission pour faire stopper un convoi allemand sur la ligne Paris - Troyes, à Grandpuits près de Mormant.
Dans la nuit du 24 au 25 octobre, ils attaquent un train se composant de 51 wagons dont 27 seront détruits et obstrueront les deux voies en occasionnant la destruction de blé, de bois, de divers colis et de moteurs d’avions. Deux convoyeurs militaires allemands sont tués et le chef de train est légèrement blessé.
Mais ils n'ont pas repéré qu'ils étaient filés par la BS2. Trois résistants sont faits prisonniers et les trois autres s'enfuient mais sont repérés.
Léon Goldberg est arrêté à Mormant et fusillé au fort du mont Valérien le 21 février 1944 avec les 23 membres de l'Affiche rouge
Articles connexes
- Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée
- Affiche rouge
- Résistance intérieure française
- Brigades Spéciales
- Geheime Feld Polizei
Liens externes
- La journée d'un « Terroriste »
- Discours d'André Santini et Henry Karayan
- Article de Léon Goldberg
- Arrestation de Léon Goldberg
- Portail de la Résistance française
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