- Lycée Chevrollier
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Cité scolaire Chevrollier 
Logotype de la cité scolaire
Nom original Lycée général et technologique Chevrollier Localisation Localisation Angers, France Informations Fondation 1833 Type Public Particularités Classes préparatoires aux grandes écoles Niveau Établissement secondaire : Lycée Le lycée général et technologique Chevrollier et lycée professionnel Chevrollier ou Cité scolaire Chevrollier est un lycée d'État de l'académie de Nantes.
Situé dans le quartier La Fayette-Éblé à Angers, il s'étend sur un espace de 12 hectares. Regroupant 2 440 lycéens (2 070 dans le LGT et 370 dans le LP) et 290 professeurs (240 dans le LGT et 50 dans le LP) en 2008-2009, c'est le plus gros lycée du département de Maine-et-Loire.
Sommaire
Histoire
- 1833 : Promulgation de la loi Guizot ordonnant aux villes de plus de 5 000 habitants à créer une école primaire supérieure
- 1er novembre 1839 : création de direction de l’école régionale supérieur (ERS) d'Angers, rue Courte aujourd'hui rue du Musée à proximité de la cité historique.
- 1844 : Monsieur Jean-Joseph Chevrollier (1810-1891), directeur d'une école privée, se voit confier, la charge supplémentaire et provisoire de "l'Ecole primaire supérieure" d'Angers, installée dans l'ancien "Hôtel de la Godeline", rue du Grand Talon, qui deviendra la rue Plantagenêt.
- 1845 : fusion de "l'École Primaire Supérieure" d'Angers avec l'école privée de Monsieur Chevrollier.
- 1882 : annexion avec un école primaire et création de "l'École Municipale d'Enseignement Primaire Supérieur" avec formation industrielle.
- 1904 à 1905 : suite à un manque de place, transfère de l'école place de l'Académie
- 1941 : changement de nom pour "Collège municipal moderne et technique"
- 28 mai 1944 : destruction suite aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale et création des premiers bâtiments en préfabriquées
- entre 1944 et 1955 : errance de l'établissement entre la rue de la Censerie, la rue Dacier et les Arts et Métiers.
- 28 juin 1955 : début de la construction de l'établissement 2, rue Adrien-Recouvreur décidé par le préfet Morin sur un parc de 9 hectares et conçu par Philippe Morin (architecte angevin à cette époque).
- 15 septembre 1959 : ouvertures des portes du "Collège nationalisé Chevrollier" avec annexion du "Centre d'Apprentissage Masculin" de la rue de la Censerie.
- 1960 : inauguration par le ministre de l'éducation nationale Lucien Paye du "Lycée d'État"
- 1963 : le "Collège nationalisé Chevrollier" devient le "lycée d'État Chevrollier"
- 2004 : début de la réhabilitation et démarrage du projet REVIVAL. Le "lycée d'État Chevrollier" devient "Cité scolaire Chevrollier"
- 2008 : fin de la réhabilitation
- 21 Novembre 2008 : Inauguration du Lycée Chevrollier rénové
Architecture
Site de la place de l’Académie
Fondée au XVIIe siècle, l’Académie d’Equitation est reconstruite entre 1751 et 1761 par l’architecte Voglie. Transformé au XIXe siècle en caserne d’infanterie, l’édifice est ensuite affecté en 1905 à l’école primaire supérieure Chevrollier. Endommagé en 1944 par des bombardements, le bâtiment est rasé et totalement reconstruit sur un autre plan par l’architecte André Mornet pour être la caserne des pompiers ; les parties postérieures restantes datent du XIXe siècle, mais largement refaites. De la construction du XVIIIe siècle, il ne reste que le dessin de la clôture avec ses deux pavillons d’entrée.
L’après-guerre
Le bâtiment actuel est une vaste construction à trois corps en U, la plus importante à Angers de l'architecture de la Reconstruction après 1945. Exceptées les couvertures à longs pans en ardoise de caractère local, très représentative des tendances classiques modernes de l'architecture des années 1950 où se manifeste particulièrement l'influence d'Auguste Perret comme figure tutélaire de tout un pan de l'architecture française.
La norme de Haute qualité environnementale / Projet REVIVAL
L'atrium construit en 2006La cité Chevrollier a été rénovée entre 2004 et 2008 dans le cadre du projet REVIVAL (Retrofiting for Environnemental Viability Improved of Valued Architectural Landmarks) qui propose l'habilitation à la norme de haute qualité environnementale de huit bâtiments tertiaires dans six pays de la communauté européenne).
Depuis novembre 2008, la cité intègre des moyens technologiques avancé concernants la climatisation, le chauffage, l'isolation, la gestion des déchets et le système d'information (1000 postes, 2 téra octets de stockage, 5 serveurs, bureau virtuel pour chaque élève, tableaux interactifs). L'objectif du projet était de faire de la cité le témoin des solutions constructives permettant de limiter les émissions de gaz à effet de serre dans le cadre de travaux de réhabilitation.
Anciens élèves
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
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