- Lutte anticarcerale
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Luttes anticarcérales
Les luttes anticarcérales sont des mouvements qui militent pour l'amélioration des conditions de détention des prisonniers ou pour l'abolition des prisons.
Sommaire
Historique
Depuis les années 1970, un certain nombre de mouvements se sont développés en réaction contre les institutions pénitentiaires. Il peut s'agir aussi bien de révoltes de prisonniers que de prises de position de personnes extérieures aux prisons (intellectuels, militants, associations, groupes politiques...). Certains de ces mouvements luttent pour l'amélioration des conditions de détention des prisonniers. D'autres luttent ouvertement pour l'abolition des prisons au nom de l'anarchisme, de l'anticapitalisme, ou de la "délinquance révolutionnaire".
Parmi les différentes organisations qui se sont mobilisées contre la prison, il faut citer le Groupe d'information sur les prisons (GIP), le Comité d'Action des Prisonniers (CAP), le groupe "Marge" (années 1970), l'Observatoire international des prisons (OIP), l'Alliance des Prisonniers En Lutte (APEL, années 1990, qui publiait le journal Rebelles), l'Association des Parents et Amis de Détenus (APAD, 1985-2000) et la Fédération des associations réflexion action prison et justice.
Entre 1985 et 1992, le groupe Os Cangaceiros a revendiqué plusieurs actions de sabotages en solidarité avec les luttes des prisonniers. Ce groupe a également revendiqué en 1990 le vol et la divulgation des plans des prisons à l'époque en cours de construction.
Le 4 novembre 2000, 500 personnes ont manifesté à Paris pour l'abolition des prisons, à l'appel du collectif "Pour en finir avec toutes les prisons", regroupant notamment Act Up et le MIB (Mouvement de l'Immigration et des Banlieues). Ce mouvement a abouti en 2003 à la création d'une "Coordination Anticarcérale Européenne". Le 15 novembre 2003, 200 personnes ont manifesté à Paris devant la prison de la Santé à l'appel de la Coordination Anticarcérale. La Coordination Anticarcérale s'est cependant autodissoute peu de temps après.
En 2004, le réseau Vive Les Mutins soutient les révoltes de prisonniers et s'en fait régulièrement le relais. Il existe également des journaux et des radios abolitionnistes : Ras Les Murs, Parloir Libre (1985-2000), et L'Envolée (2000) à Paris, La Brèche à Lille, Ralatol en Bretagne.
Un nouveau collectif, du nom de "Kaliméro", a vu le jour en 2007. Ce collectif se fixe pour priorité de récolter des fonds pour les prisonniers.
Depuis le mois de novembre 2008, de nombreux collectifs se sont également créés un peu partout en France pour demander la libération de Julien Coupat.
Voir aussi
Articles connexes
- Mouvement social
- Prison en France
- Observatoire international des prisons
- Catégorie:Perpétuité
- Abolition des prisons
- Jean-Marie Domenach
- Michel Foucault
- Pierre Vidal-Naquet
- Illégalisme
- Mouvement autonome
Bibliographie
- Stany Grelet & Jeanne Revel, "Interférences : Parloir Libre, 106.3 mhz", Vacarmes n°10, hiver 2000.
- Catherine Baker, pourquoi faudrait-il punir ?
Liens externes
- L'Envolée : journal de défense des prisonniers
- Ban Public : information sur les prisons
- Agence de Presse Associative (APA) : information sur les prisonniers politiques
- Les conditions de détention dans les établissements pénitentiaires en France Rapport de commission d'enquête n° 449 (1999-2000) Sénat.
Catégorie : Prison en France
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