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Lury-sur-Arnon
Lury-sur-Arnon Pays France Région Centre Département Cher Arrondissement Vierzon Canton Lury-sur-Arnon (chef-lieu) Code Insee 18134 Code postal 18120 Maire
Mandat en coursJean-Claude Fagot
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Vals de Cher et d'Arnon Latitude
LongitudeAltitude 103 m (mini) – 138 m (maxi) Superficie 13,84 km² Population sans
doubles comptes671 hab.
(1999)Densité 48 hab./km² Lury-sur-Arnon est une commune française, située dans le département du Cher et la région Centre.
Sommaire
Géographie
La commune de Lury-sur-Arnon se trouve sur les rives de l’Arnon, sur la route départementale 918, entre Vierzon et Issoudun.
Histoire
Habité depuis la préhistoire, le site de Lury-sur-Arnon est ensuite occupé par les colons romains.
En 1066, Hugues de Lury participe à la conquête de l’Angleterre avec Guillaume le Conquérant.
Humbaud le Tortu s’empare du fief de Lury et le donne à son fils, qui le transmet à son neveu, Arnaud 1er.
En 1164, au retour de croisade, Hervé 1er déclare libres tous les habitants de Lury.
En 1189, lors de la troisième croisade, les troupes de Richard Cœur de Lion passent par Vierzon et Lury. Alors que Richard est prisonnier, le roi reconquiert les villes du nord de l’Aquitaine, royaume des Plantagenêt depuis 1152. À son retour, Richard fait brûler les villes de Reuilly, Lury et Vierzon.
Au XIIIe siècle, Hervé III, seigneur de Vierzon, se marie avec Jeanne de Lury, qui épouse en secondes noces Godefroy de Brabant. Leur fille Marie épouse Guillaume de Juillers. En 1378, Guillaume II de Juillers, s’étant allié à l’Angleterre, se voit confisquer le château, ses rentes et droits féodaux par le roi Charles V.
Le prince Jean de France, duc de Berry, reçoit, en toute propriété, les biens confisqués à la famille Julliers. Il répare le château et l’église romane, détruits en grande partie par les Anglais. Les seigneurs et gens de Lury, fidèles au prince et au roi, bénéficient de la protection du duc et se voient attribuer des fonctions importantes.
Les connétables Bertrand du Guesclin, Louis de Sancerre et Gaucher de Passac sont « capitaines de Luri » et de la grosse tour de Bourges.
En 1412, le duc Jean donne Lury aux chanoines de la cathédrale de Bourges, qui le conservent jusqu’en 1773.
Pendant les guerres de religion, la ville est pillée par l’armée de Pardaillan et Saint-Cyr.
Aux siècles derniers, d’importants travaux d’aménagements sont entrepris, comme la construction d’une route, d’un pont et d’une nouvelle église.
La commune est un site inscrit depuis 1975.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 2008 Yves Chaumeau mars 2008 2014 Jean-Claude Fagot sans étiquette {ÉluDonnées Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 611 612 528 566 644 671 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Le rond de fées de la justice date de l'époque celtique, au lieu-dit « Charasse », où l'on peut voir aussi une source dite « sacrée » qui ne tarit jamais, abritée par une pierre celtique ou druidique.
- Un puits en pierre, près de la vieille église, date du Moyen-Âge.
- Le donjon : entouré par l'eau de l'Arnon, il a été édifié au début du XIe siècle siècle par Arnaud Ier. L'accès au donjon se fait au-dessus de la salle des gardes par une large porte en plein cintre, depuis le rempart de la cité ; le petit pont-levis, relevé, se loge dans l'épaisseur du mur. Les trois étages ont été détruits par les armées anglaises de Richard Cœur de Lion et du Prince Noir.
- Portes fortifiées du XIIe siècle, dans le bourg.
Personnalités liées à la commune
- Eirik Labonne (1888-1971), diplomate, ancien secrétaire général du gouvernement marocain, ancien ambassadeur de France à Moscou et à Barcelone, Résident Général à Tunis de 1938 à 1941.[2]
- Roland Douce, botaniste réputé ayant une fait une partie de sa carrière aux États-Unis, membre de l'Académie des Sciences, vit à Lury une partie de l'année.
Notes et références
- ↑ Lury-sur-Arnon sur le site de l'Insee
- ↑ Jacques Sire. La frange des Carthaginois, Politique étrangère, 1972, vol. 37, n° 1, pp. 115-125. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1972_num_37_1_5878
Liens externes
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