Louis Melennec de Beyre

Louis Melennec de Beyre

Louis Mélennec

Louis Mélennec de Beyre, dit Louis Mélennec (18 mars 1941 au Guilvinec, Finistère) est juriste, historien et médecin français.

Sommaire

Biographie

Après sa scolarité à Pont-l'Abbé, il s’inscrit à la faculté de médecine de Nantes dont il est lauréat. Il suit en même temps les cours de la faculté de droit et il reçoit le doctorat en médecine et la licence en droit le même jour. Il poursuit ses études à Paris et de 1967 à 1969, il obtient le CES de médecine légale, le CES de médecine de travail, le diplôme de réparation du dommage corporel, les certificats d'études supérieures de droit privé, de droit public, de droit pénal et de sciences criminelles.

À partir de 1968, il donne des cours à la faculté de droit d’Orléans et à la faculté de médecine de Paris de médecine légale, médecine du travail, droit civil, expertise médicale, droit social… En 1971, il fonde avec le Doyen Fournier, à la faculté de médecine Lariboisière-Saint Louis (à Paris), un enseignement spécialisé destiné à former et à recycler les médecins experts près les tribunaux.

Dans le même temps, il poursuit sa carrière de médecin expert auprès des tribunaux et de médecin principal de plusieurs grands groupes d’assurances. Il publie des ouvrages de droit et de médecine et il est l’auteur de plusieurs théories juridiques et médico-légales, qui sont rapidement appliquées par les tribunaux et les médecins experts comme en 1978 une théorie du handicap, qui révolutionne les méthodes d’évaluation des infirmités, permettant une meilleure approche de leur indemnisation.

Il est l’un des pionniers du droit médical et à ce titre dirige un Traité de droit médical, en huit tomes, qu’il co-rédige avec une équipe de juristes. Le barème international d’évaluation du handicap est entièrement fondé sur ses théories et le comité scientifique qui y participe comporte une centaine de professeurs des facultés de médecine, dont plusieurs membres de l’académie de médecine et de l’académie de chirurgie.

De 1978 à 1992, il est membre du tribunal de contentieux de l’incapacité, et de de la Cour nationale de l'incapacité (ex CNT). De 1984 à 1992, il en est premier rapporteur.

Il est consultant pour les ministères français ou étrangers et auprès le Médiateur de la République, de 1992 à 1998. Il soutiens alors sa thèse de doctorat en droit, à Nantes, sur le sujet d’un de ses rapports, qui propose l’abolition totale de tous les régimes d’indemnisation du handicap, et leur remplacement par un régime unique.

En outre, Louis Mélennec déclare être membre de l’UDF depuis 15 ans[1].

Carrière musicale

Louis Mélennec a également effectué une carrière musicale en qualité de soliste chanteur.

Il a suivi les cours de Henry Legay, et a terminé sa formation vocale avec Ugo Ugaro, de la Scala. Il a chanté dans de nombreux lieux, et a donné de nombreux concerts à l'étranger. En Bretagne, il a donné des récitals de chants religieux et traditionnels bretons, en particulier dans le cadre des festivals de Tréguier, de Camaret, de Locronan .

Polémiques

Il participe à des publications et des conférences organisées par des organisations autonomistes ou indépendantistes bretonnes sur le thème de l'histoire de la Bretagne. Il défend la thèse d'une invalidité des différents traités ayant amené à l’union du Duché de Bretagne au domaine royal. Il supporte l'idée que la Bretagne était une Nation comme le 10 mars 2007 sur le site du Parti breton en écrivant que « la Bretagne est une très vieille Nation, antérieure à la France ». Pour diffuser ses idées, il a créé l'association Histoire et identité qui publie des communiqués sur l'histoire et l'identité de la Bretagne notamment par le biais du site d'information Agence Bretagne Presse ou de forum et blogs de militants bretons.

Ses travaux sont sujets à polémique et critiqués tant sur la démarche que sur les conclusions[réf. nécessaire]. En réaction, Louis Mélennec dénonce l'étroitesse d'esprit des universitaires et leur manque d'audace, les qualifiant « d'historiens en herbe », dont « la substance grise [...] est gaspillée, neutralisée à des sottises », des « thèses inutiles »[2].

Comme relais de ses travaux, il crée Histoire et Identité qui publie des communiqués sous forme d'articles historiques ou de commentaires de l'actualité sur le site de l'Agence Bretagne Presse.

Il décrit sa démarche et ses ambitions le 20 avril 2007 dans une lettre publiée sur le site du Parti breton : « […] les documents périphériques, lus à la lumière de l'histoire des pays qui, comme le nôtre, ont été envahis, conquis, annexés, puis bâillonnés, permettent maintenant de savoir ce qui s'est réellement passé, et pourquoi la majorité des Bretons ont dû se taire après l'annexion de notre Patrie ».

En 2002, il participa à la rédaction du référendum pour la France avec Claude Reichman dont l'objectif est de dénoncer les dérives des « pseudos techniciens ou technocrates » ou encore les « idéologues aux idées étroites copiées dans un catéchisme d'un autre âge, [qui] ont inversé les valeurs, et [qui] prétendent vous asservir à leurs fantasmes et à leur fantasmagories »[3].

Il fut le président du mouvement CIVIL (Civisme, initiative, volonté, indépendance, liberté), regroupement de diverses associations qui soutenaient la candidature de Claude Reichman à l'élection présidentielle de 2002[4].

Louis Mélennec soutient également la Révolution bleue.

Depuis septembre 2007, il intervient aussi sur le site Lumière 101, par l'intermédiaire de podcasts. Il y dénonce à la fois « les élites universitaires », l'état centralisateur, les théoriciens du complot contre la France et des thèses régionalistes voire indépendantistes.

A partir de l'année 2008, il entreprend la rédaction d'articles anti-français et anti républicains qu'il diffuse sur son blog ou via l'Agence Bretagne Presse où il affirme que l'a révolution de 1789 marque le « début du décervelage de la Bretagne »[5].

Livres et CD

  • Louis Mélennec de Beyre et Lorenzo Cipriani : Chants religieux et traditionnels bretons (CD audio en langue bretonne).

Notes

Liens externes

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