- Lois de l'hérédité selon Mendel
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Lois de Mendel
Pour les articles homonymes, voir Mendel.Les lois de mendel sont trois lois énoncées par Gregor Mendel, moine et botaniste autrichien qui fonda la génétique formelle.
Première loi : Loi d'uniformité des hybrides de première génération : aucune forme intermédiaire n'apparaît en F1. Le concept de l'hérédité par mélange est réfuté.
Deuxième loi : Loi de pureté des gamètes : Les facteurs héréditaires se séparent dans les gamètes. Un gamète ne contient qu'un facteur de chaque caractère.
Troisième loi : Ségrégation indépendante des caractères héréditaires .
Ces lois sont décrites dans la partie lois de Mendel de l'article sur Mendel.
Les lois de Mendel sont aussi célèbres dans l'histoire de la science que le bain d'Archimède ou la pomme de Newton. Ce sont, dans son cas, des expériences menées sur le pois qui permirent à Mendel de découvrir les lois de l'hérédité.
Vers 1850 au monastère de Brno, comme à Londres à Paris ou à Vienne, on en était réduit aux hypothèses les plus vagues au sujet de l'hérédité. De multiples expériences consistant à croiser des plantes et des animaux divers avaient permis d'obtenir des résultats heureux. Mais comment? Selon quels mécanismes précis? Personne ne pouvait répondre à cette question. Personne n'aurait pu reprendre telle ou telle expérience avec l'assurance d'obtenir les mêmes résultats.
Vers 1850, la théorie la plus accréditée était celle du mélange des "sangs" dans des proportions que le cousin de Darwin, Francis Galton venait de préciser: 1/2 pour le sang du mâle ou de la femelle à la première génération, 1/4 à la seconde, etc. Au moment où Mendel commenca ses expériences, la génétique était donc beaucoup moins avancée que la physique ne l'était avant Newton.
Mais c'est à Copernic peut-être plus encore qu'à Newton qu'il faut comparer Mendel. Mettre le soleil à la place de la terre au centre de l'univers, c'était substituer le monde de la raison à celui des apparences. Mendel accomplit une révolution semblable dans la représentation qu'on se faisait du phénomène vital par excellence: la reproduction. Au terme de cette révolution, le mâle avait cessé d'être l'élément dominant de la reproduction, comme la terre avait cessé d'être le centre du monde au terme de la révolution copernicienne.
Source
CAMPBELL, Neil A. et Jane B. REECE. Biologie, 2e édition, édition ERPI, 1364p. P. 264-277 Ch. 14. ISBN 2-7613-1379-8
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Catégorie : Génétique
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