- Les tours du silence
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Tours du silence
Religion de Zoroastre chez les Perses Durant l'antiquité, les Perses (peuple issue des Indo-Européens) croyaient en un dieu suprême et immatériel: Ahura Mazda. Au dessous de lui, Ormuzd (le Bien, la lumière et la Vie) et Ahriman (le Mal, les ténèbres et la Mort) se disputent les hommes. Lorsqu'un homme meurt, son âme est immortelle et trois jours après sa mort, son âme est emportée par le vent au lieu du jugement, sur le pont de Tchivat. Les actes du défunt sont pesés dans la balance des trois juges. Absoute, l'âme gagne la lumière et le bonheur éternels; condamnée, elle tombe dans le gouffre des ténèbres et de la douleur; si le bien et le mal s'équilibrent en elle, l'âme reste dans la demeure des poids égaux.
Le rite funéraire Les cadavres étaient considérés par les Perses comme des objets impurs qu'on ne pouvait mettre en terre, jeter au feu ou à l'eau sans souiller un de ces trois éléments. Seul le cadavre du roi était divin et avait donc un tombeau. Les autres corps étaient enduits de cire avant d'être enterrés ou, plus souvent, étaient exposés dans de larges tours ouvertes, les tours du silence, pour y être dévorés par les oiseaux de proie. Actuellement, on retrouve des vestiges de ces tours à Yazd, en Iran.
Les tours du silence de nos jours La religion de Zoroastre (père fondateur de la religion Perse) est encore pratiqué aux Indes par les Parsis qui ont, près de Bombay, leurs tours du silence.
Sources: SECHER J., L'orient et la Grèce, collection d'Histoire Paul Vial, Ed. J. DE GIGORD, Paris 1967. A voir aussi : http://lamblard.typepad.com/weblog/2007/07/vautours-et-tou.html#more Voir aussi "Le Vautour, mythes et réalités", Éditions Imago, Paris 2001.
Catégorie : Zoroastrisme
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