- Andrea del Castagno
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Andrea del Castagno né Andrea di Bartolo di Bargilla (Castagno vers 1419 - Florence, 19 août 1457) est un peintre italien de la Renaissance qui, par ses forts et minutieux clair-obscurs a influencé l'école de Ferrare.
Sommaire
Biographie
Andrea naît de Bartolo di Simone di Bargilla et de Lagia vers 1419 dans le Mugello.
Chargé par la République de Florence de faire sur la façade du Bargello où doit être représentée l'exécution, au lendemain de la bataille d'Anghiari, l’effigie des rebelles pendus, il le fait avec une si effrayante vérité, que le peuple ne l'appelle plus depuis qu'Andreino degli Impiccati (André des Pendus)[1].
Proche de Masaccio par la puissance du modèle, il exécute les fresques du couvent de Sant'Apollonia de 1445 à 1450 et exécute les fresques de la Crucifixion et les saints à l'hôpital de Santa Maria Nuova, dont les effets de perspective et les figures montre l'influence de Masaccio.
En 1442, il est à Venise où il exécute les fresques de la chapelle San Tarasio de l'église San Zaccaria ; et plus tard à la basilique Saint-Marc avec une fresque de La Mort de la Vierge (1442-1443).
Revenu à Florence, il dessine un vitrail de la Déposition de Croix pour la cathédrale.
Le 30 mai 1445, il devient membre de l'Arte dei Medici e Speziali. Des mêmes années est sa fresque de la Vierge à l'Enfant et des saints de la collection Contini Bonacossi (Uffizi).
Andrea del Castagno aurait obtenu de Domenico Veneziano le secret de peindre à l'huile mais la légende, selon laquelle Andrea del Castagno l'aurait assassiné, mentionnée par l'anonyme Gaddiano, dans un manuscrit rédigé vers 1540, et que reprend Giorgio Vasari dans ses Vite[2], est démentie par leurs dates de mort respectives, Andrea del Castagno étant décédé en 1457 de la peste, quatre ans avant la mort de Domenico Veneziano en 1461.
Œuvres
- Son chef-d'œuvre est la Cène monumentale du réfectoire de Sant'Apollonia.
- David, (v.1450), National Gallery of Art, Washington.
- Il est influencé par la sculpture de Donatello et il réalise des figures d’hommes illustres, initialement peintes pour un salon de la villa Carducci à Legnaia[3], comme autant de sculptures monumentales.
Article détaillé : Hommes et femmes illustres (Andrea del Castagno).Galerie
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Esther dans sa série des Hommes et femmes illustres
Notes et références
- Fresque disparue en 1494
- Vite de’ piu eccellenti Pittori, Scultori et Architettori extraite de son ouvrage
- maintenant dans le réfectoire de Sant’Apollonia ou aux Offices
Voir aussi
Articles connexes
• Giorgio Vasari le cite et décrit sa biographie dans Le Vite :
Page ?? - édition 1568Bibliographie
- Dominique Rigaux, Un banquet pour l'éternité : la Cène d'Andrea del Castagno, Ed. Mame (1997)
- Carlo L. Ragghianti, film documentaire de 10 min : Il Cenacolo di Andrea del Castagno, 1954
- A. Waburg, Le Triomphe comme idée esthétique du combat : « situation agonistique vs. iconographie du combat » (Le David d’Andrea del Castagno), Mnémosyne
- Pogány-Balás, E., Remarques sur la source antique du David d’Andrea del Castagno. À propos de la gravure d’Antonio Lafréri d’après les Dioscures de Monte Cavallo, bulletin du Musée hongrois des beaux-arts, 52, 1979, p. 25-34.
Catégories :- Naissance dans la province de Florence
- Peintre italien du XVe siècle
- Peintre italien de la première Renaissance
- Peintre de l'école florentine
- Peintre fresquiste
- Peintre cité par Vasari dans Le Vite
- Pseudonyme
- Date de naissance inconnue (XVe siècle)
- Décès en 1457
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