Lebel Edmond

Edmond Lebel
Naissance	1834 Amiens
Décès	1908 Amiens
Nationalité	Français
Activité(s)	Peintre

Edmond Lebel (1834 à Amiens - 1908 à Amiens) était un peintre français.

Élève de Léon Cogniet à l'École des Beaux-Arts, il exposa au Salon à partir de 1861 des scènes de genre. Ce sont d'abord des sujets bretons puis, dès 1863, des scènes italiennes observées dans les environs de Rome et de Naples, pendant son séjour auprès de ses amis de la Villa Médicis (les Caldarrosti ).

Il obtint une médaille de 2e classe en 1872, puis une médaille de 3e classe à l'Exposition Universelle de 1889, ainsi que de nombreuses récompenses comme le prix Bouctot.

De 1880 à 1898, il fut conservateur du Musée et directeur de l'École des Beaux-arts de Rouen.

Son œuvre photographique, souvent utilisée dans sa production d’œuvres peintes, est entrée en 2006 dans les collections du Musée d'Orsay.

Œuvres principales

1/ Un vœu ; San germano (Italie) Toile. H. 0,94; L- 0,76. Signé et daté en bas à droite : Edmond Lebel San Germano 1872. HISTORIQUE Acquis à l'artiste par Goupil, 2000 F; acquis par l'État le 14 juin 1872, 3000 F; entré au Musée du Luxembourg, le 10 janvier 1874, transféré au Louvre le 12 septembre 1886 et inscrit sur l'Inventaire des Peintures : RF. 553; déposé au Palais de Fontainebleau, le 5 août 1889; rentré au Louvre le 24 avril 1928; déposé au Mobilier National en février 1960; rentré à nouveau au Louvre, le 8 novembre 1973.A présent au Musée d’Orsay.

Expositions à Paris, Salon de 1872, n° 957; 1878, Paris, n° 530.

Bibliographie: Catal. Luxembourg de 1874 (supplément) à 1886; Catal. illustré Luxembourg, 1884, 1887, 1892, repr. p. 99 (détail du groupe de gauche).

Ayant appris que l'État avait le projet d'acquérir pour 2000 F, sur les crédits d'achat au Salon, ce tableau qui, avec Une rue à San Germano, avait valu à Lebel une 2e médaille, le marchand Goupil écrivit le 25 mai 1872 à Charles Blanc, directeur des Beaux-Arts : « Mon cher monsieur Blanc, nous avons payé 2000 F à Lebel son tableau n° 957, « Un vœu » — Le pauvre garçon n'est pas riche; entretenu par nous à Rome pendant deux ans pour y travailler sérieusement, il a gagné les fièvres et n'a fait que les deux tableaux exposés. Si vous pouvez le payer un peu plus cher vous ferez une bonne œuvre — « Écrivez-lui comme si le tableau lui appartenait, il nous fera autre chose à la place... » (Arch. Nat. F21 231). Cette intervention réussit, et le prix du tableau fut augmenté de 1000 F.

Paris, Musée du Louvre^[1]

2/ Le boucher du Transtévère - Acquis le 20/5/1874 par le Musée de Picardie à Amiens pour 2 500 Frs

3/ Le pont (sur le) Rapido à Cassino (Italie) - Musée de Picardie à Amiens

4/ Un cardinal sortant d’une visite à Santa Maria della Pace, bénit une famille de pèlerins - Musée de Rouen

5/ Escalier saint à San Benedetto, près Subiacco (Italie) - Musée du Mans

6/ Le reliquaire - Acquis par la maison de l’Empereur le 31/5/1867 pour 1 200 Frs, Musée de Saint-Quentin puis Soisson - (Perdu pendant la guerre de 1914-1918).

Sources et références

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