- Labridé
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Labridae
LabridésNapoléon (Cheilinus undulatus) Classification classique Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Super-classe Osteichthyes Classe Actinopterygii Sous-classe Neopterygii Infra-classe Teleostei Super-ordre Acanthopterygii Ordre Perciformes Sous-ordre Labroidei Famille Labridae
Cuvier, 1816Labre traître (gauche) et Napoléon (droite)
(Epibulus insidiator & Cheilinus undulatus)Retrouvez ce taxon sur Wikispecies
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sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : La famille des labridés (Labridae) a été créée par Georges Cuvier (1769-1832) en 1816. Elle regroupe des labres, des vieilles, des girelles...
Sommaire
Description
Les labridés sont des poissons aux comportements assez semblables mais aux caractéristiques physiques très variées. La plupart possèdent des livrées de couleurs impressionnantes. Les tailles sont variables : certains sont très petits (moins d'une dizaine de centimètres), alors que certains comme le Napoléon peuvent atteindre plusieurs mètres de longueur.
Distribution
Ils vivent tous en milieu marin. Un grand nombre d'espèces habitent les mers chaudes, plusieurs espèces vivent dans les eaux tempérées et seules quelques espèces peuvent vivre dans les eaux froides. Ils ont une large distribution dans l'Océan Atlantique, l'Océan Indien et l'Océan Pacifique; plusieurs espèces vivent en Méditerranée. Ce sont des poissons qui affectionnent le milieu benthique.
Alimentation
Ils sont tous carnivores, se nourrissant de petits animaux planctoniques, parfois des petits poissons, des crustacés, des mollusques ou des échinodermes. Certaines espèces de petite taille, comme le labre nettoyeur Labroides dimidiatus, débarrassent les poissons plus grands de leurs parasites en les mangeant.
Changement de sexe
Labres de l'espèce Coris julis : le mâle est devant, les deux femelles derrière.
La plupart des espèces changent de sexe et de couleur au cours de leur vie. On appelle cela l'hermaphrodisme successif. La plupart des labridés passent, à la fin de leur vie, par une phase mâle finale, avec des livrées de couleurs impressionnantes.
Chez certaines espèces, le mâle possède un harem de plusieurs femelles. Si le mâle meurt, la femelle la plus vieille devient mâle et devient le dominant du harem à son tour.
Autres particularités
Certaines espèces s'enfouissent, lorsque la température de l'eau descend la nuit ou l'hiver, dans le sable, pour échapper au froid mais aussi aux éventuels prédateurs.
Labres nettoyeurs
Deux Labroides dimidiatus nettoyant un mérou patate (Epinephelus tukula).
Un Labroides dimidiatus nettoyant un poisson chirurgien (Acanthurus achilles).
Certaines espèces de labres, notamment le genre Labroides, ont la particularité de « nettoyer » les poissons plus gros en leur débarrassant des petits invertébrés qui les parasitent, dont ils se nourrissent. L'espèce la plus connue de cette famille est le labre nettoyeur commun Labroides dimidiatus. Ces labres attirent les poissons « clients » au moyen d'une série de mouvements appelés « danse du nettoyage », qui peut varier selon les espèces.Un poisson « client » reconnaît mieux le poisson s'il a déjà été nettoyé. La plupart des poissons de récifs vont se faire « nettoyer » par les labres nettoyeurs (Il arrive que des poissons pélagiques viennent y faire halte pour un nettoyage, parfois même des tortues marines, voir des plongeurs). Il n'est pas rare de voir, devant une « station de nettoyage » de labres nettoyeurs, des « files d'attentes » de poissons attendant leur tour. Les labres nettoyeurs nettoient même de gros prédateurs comme des murènes ou des mérous et ne craignent pas d'entrer dans leur bouche pour nettoyer les parasites.
En fait, ce comportement et assez courant chez les labres, mais est plus dissipée et concerne surtout les individus juvéniles. Seul des genres comme Labroides en on fait une véritable spécialisation.
Une espèce de blennie appelée Aspidontus taeniatus a évolué pour ressembler à l'identique autant physiquement que dans le comportement au labre nettoyeur Labroides dimidiatus. La seule différence se situe au niveau de la bouche : elle s'ouvre ventralement chez les blennies, antérieurement chez les labridés. Cette blennie, lorsque elle est assez près, agresse sa "victime" et lui arrache des morceaux de chair et de nageoire, dont-elle se nourrit. Avec le temps, les poissons déjà nettoyés et ayant été victimes de la blennie finissent par faire la différence entre les deux espèces.
Cette particularité ce retrouve chez les crevettes nettoyeuses, comme Lysmata amboinensis ou Stenopus hispidus.
Galerie
Une girelle à tête bleue (Thalassoma bifasciatum)
Des labres nettoyeurs (Labroides phthirophagus) déparasitant une girelle dragon (Novaculichthys taeniourus)
Un Coris gaimard juvénile. la forme juvénile diffère beaucoup de la forme adulte.
Liste des genres
- Acantholabrus Valenciennes in Cuvier et Valenciennes, 1839.
- Achoerodus Gill, 1863.
- Ammolabrus Randall et Carlson, 1997.
- Anampses Quoy et Gaimard, 1824.
- Anchichoerops Barnard, 1927.
- Austrolabrus Steindachner, 1884.
- Bodianus Bloch, 1790.
- Centrolabrus Günther, 1861.
- Cheilinus Lacépède, 1801.
- Cheilio Lacépède, 1802.
- Choerodon Bleeker, 1849.
- Cirrhilabrus Temminck et Schlegel, 1845.
- Clepticus Cuvier, 1829.
- Conniella Allen, 1983.
- Coris Lacépède, 1801.
- Ctenolabrus Valenciennes in Cuvier et Valenciennes, 1839.
- Cymolutes Günther, 1861.
- Decodon Günther, 1861.
- Diproctacanthus Bleeker, 1862.
- Doratonotus Günther, 1861.
- Dotalabrus Whitley, 1930.
- Epibulus Cuvier, 1815.
- Eupetrichthys Ramsay et Ogilby, 1888.
- Frontilabrus Randall et Condé, 1989.
- Gomphosus Lacépède, 1801.
- Halichoeres Rüppell, 1835.
- Hemigymnus Günther, 1861.
- Hologymnosus Lacépède, 1801.
- Iniistius Gill, 1862.
- Julichthys De Vis, 1885.
- Labrichthys Bleeker, 1854.
- Labroides Bleeker, 1851.
- Labropsis Schmidt, 1931.
- Labrus Linnaeus, 1758.
- Lachnolaimus Cuvier, 1829.
- Lappanella Jordan, 1890.
- Larabicus Randall et Springer, 1973.
- Leptojulis Bleeker, 1862.
- Macropharyngodon Bleeker, 1862.
- Malapterus Valenciennes in Cuvier et Valenciennes, 1839.
- Minilabrus Randall et Dor, 1980.
- Nelabrichthys Russell, 1983.
- Notolabrus Russell, 1988.
- Novaculichthys Bleeker, 1862.
- Novaculoides Randall et Earle, 2004.
- Ophthalmolepis Bleeker, 1862.
- Oxycheilinus Gill, 1862.
- Oxyjulis Gill, 1863.
- Paracheilinus Fourmanoir in Roux-Estéve et Fourmanoir, 1955.
- Parajulis Bleeker, 1865.
- Pictilabrus Gill, 1891.
- Polylepion Gomon, 1977.
- Pseudocheilinops Schultz in Schultz, Chapman, Lachner et Wood, 1960.
- Pseudocheilinus Bleeker, 1862.
- Pseudocoris Bleeker, 1862.
- Pseudodax Bleeker, 1861.
- Pseudojuloides Fowler, 1949.
- Pseudolabrus Bleeker, 1862.
- Pteragogus Peters, 1855.
- Semicossyphus Günther, 1861.
- Stethojulis Günther, 1861.
- Suezichthys Smith, 1958.
- Symphodus Rafinesque, 1810.
- Tautoga Mitchill, 1814.
- Tautogolabrus Günther, 1862.
- Terelabrus Randall et Fourmanoir, 1998.
- Thalassoma Swainson, 1839.
- Wetmorella Fowler et Bean, 1928.
- Xenojulis de Beaufort, 1939.
- Xiphocheilus Bleeker, 1857.
- Xyrichtys Cuvier, 1814.
Liens externes
- Référence FishBase : (en) ( (fr))( )
- Référence ITIS : Labridae Cuvier, 1816 (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Labridae (en)
- Référence NCBI : Labridae (en)
- Référence CITES : famille Labridae (sur le site de l’UNEP-WCMC) (fr+en)
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