La mécanique des femmes

La mécanique des femmes

La Mécanique des femmes

La Mécanique des femmes est un film français du documentaliste Jérôme de Missolz, présenté durant l'année 2000, basé sur le livre populaire du même nom de l'auteur Louis Calaferte (1992), de type fiction drame érotique.

Sommaire

Synopsis

Le film commence une nuit quelconque, quand le protagoniste Rémi Martin est dans le lit du département avec sa fiancée à Paris. Elle lui raconte qu'elle a rencontré une femme étrange et belle Christine Boisson, en marche dans les rues de la ville à la recherche d'un homme, et qui s'avère inquiétante.

Son fiancé, obsédé par l'image de cette personne, essaye de la retrouver, dans différentes rencontres sexuelles avec diverses femmes, où se mêlent fantaisie et réalité, scènes du passé et du présent, qui le maintiennent attentif tout le long de la trame.

Une nuit, dans une festivité, il rencontre la dame de ses fantaisies, la femme mystérieuse dont on lui a parlé

Thématique

Le film explore les diverses manifestations de la sexualité féminine par le biais de son protagoniste masculin, dans une variété de rencontres affectueuses avec de belles femmes qu'il arrivé à connaître et conquérir. Le film montre de fréquentes scènes de nus, et les personnages sont souvent anonymes et sans identité propre, surtout les femmes.

Inspiré du livre homonyme de Louis Calaferte, publié en 1992, ce film est un pari cinématographique osé. À partir des 400 scènes ou des annotations dans des représentations très variées (monologues, dialogues, lettres…) du livre, Jérôme de Missolz et ses collaborateurs, Pierre Hodgson et Ariane Pick, en ont retenu seulement 80 pour construire un film à la manière d'une composition musicale.

Ce film, sans véritable intrigue, multiplie les ruptures de rythme. Résolument provocateur, destructif, poétique et lyrique, le film propose une vision très brute des femmes, hors normes.

Le seul personnage masculin réellement important dans l'histoire est construit par le biais des femmes qui apparaissent et disparaissent de son environnement, avec un rôle étrange, presque sans texte, où un regard, un geste, le corps, une position parviennent à faire passer un message.

La figure féminine paraît une traversée obsessionnelle et infirme, mêlant réalité et fiction, comme une façon de projeter l'idéalisation de toutes les options d'une femme de rêve.

Ainsi, l'ensemble paraît vide, superficiel, rigide, sans sentiment, uniquement sexuel.

Critique et réception

La mécanique des femmes a été un certain événement à sa première projection en France et dans le reste de l'Europe, par l'attente créée par la popularité du livre de Calaferte, avec des commentaires divisés.

La polémique a été plus importante en Amérique du Nord, au World Film Festival de Montréal, Canada en 2000.

Dans d'autres pays du continent américain, dès que la projection a pu avoir lieu, les réactions ont été plus banales, souvent négatives.

Les secteurs les plus conservateurs ont qualifié le film de misogyne, portant atteinte à la dignité de la femme, en la présentant d'une manière unidimensionnelle, comme un objet sexuel, sans une plus grande attitude rationnelle ou affective. Selon ces critiques, la femme idéale du film répond suelment aux désirs masculins, sans tenir compte de la sexualité féminine.

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