- La maison du bonheur
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La Maison du bonheur
La Maison du bonheur est un film français comique de Dany Boon, sorti en 2006, adapté de la pièce de théâtre La Vie de chantier.
Sommaire
Synopsis
Charles Boulin est un employé chargé de traquer les personnes surendettées pour le compte d'une société de crédit nommée Crédilem.
Accusé d'être un radin par sa femme Anne, il décide de lui faire une surprise et d'acheter une maison de campagne. Néanmoins, il se la voit ravir par son collègue de travail et se rabat d'emblée sur une autre offre toute aussi alèchante. Les travaux de rénovation de celle-ci se révèlent beaucoup plus coûteux par rapport à ses propres estimations et il se voit contraint de s'en remettre à Jean-Pierre Draquart, l'agent immobilier véreux qui lui a vendu la maison, pour assurer le suivi des travaux. Cet aigrefin fait appel à des ouvriers bon marché, parfaitement incompétents et paresseux : Mouloud Mami et Donatello Pirelli.
En fait de rénovation, ils vont progressivement transformer sa maison en une véritable ruine.
Renvoyé de son travail suite à un différend avec son collègue, Charles se retrouve bientôt lui-même surendetté et fiché à la Banque de France par l'agence qui lui refuse naturellement tout prêt immobilier.
Il doit vendre l'appartement familial à l'insu de sa femme et de sa fille puis survivre à l'aide de "petits boulots"...
Fiche technique
- Dates de sortie :
Distribution
- Dany Boon : Charles Boulin
- Michèle Laroque : Anne Boulin
- Daniel Prévost : Jean-Pierre Draquart
- Zinedine Soualem : Mouloud Mami
- Laurent Gamelon : Donatello Pirelli
- Line Renaud : Tata Suzanne Bailleul
- Michel Vuillermoz : Jacques Kurtz
- Ariane Seguillon : Nicole Kurtz
- Gaëlle Bona : Élisabeth
- Antoine Chappey : Alexis Boulin
- Laure Sirieix : Norah Boulin
- Didier Flamand : Le banquier
- Thierry Desroses
Détail des personnages
Charles Boulin
Employé chez Crédilem qui est une société de crédit à la consommation, il est chargé de poursuivre les clients débiteurs avant leur mise en faillite personnelle. Extrêmement fier et émotif, il vit avec sa femme Anne et leur fille unique Elizabeth. Tout semble l'accuser de mesquinerie et ce depuis son embauche au sein de Crédilem. Et pour cause, il passe du temps à réviser srupuleusement les relevés de compte personnels en pestant sur les opérations effectuées par sa femme, sans compter qu'il ne se sent jamais à l'aise lorsqu'il doit offrir des cadeaux ou payer la note d'un restaurant. Inutile de préciser que ce geste quelque peu cavalier lui vaut l'éternelle reconnaissance de son banquier.
Anne Boulin
Elle est l'épouse de Charles Boulin et voue la plupart de son temps à traduire différentes oeuvres littéraires, son métier qui la passionne.
Elizabeth Boulin
Fille unique de Anne et de Charles âgée de 17 ans, elle passe plus de temps hors que chez elle et vit au grand dam de ses parents de belles mais éphémères histoires d'amour.
Alexis Boulin
Frère de Charles Boulin qui n'hésite jamais à remettre celui-ci dans le droit chemin lors de ses écarts de conduite, même de longue date.
Jacques Kurtz
Collègue de travail de Charles Boulin, cet homme aux airs de faux-jeton est prêt à tout (même à rabaisser son entourage...) pour parvenir à ses fins. Il est souvent l'origine de conflits en tous genres.
Jean-Pierre Draquart
Dirigeant d'une agence immobilière, il est celui qui vend les maisons de banlieue aux deux employés de la société de crédit. Cependant, sa réussite n'est pas forcément le fruit d'une longue et sereine collaboration. Jean-Pierre Draquart représente en effet l'archétype du rude escroc du secteur de l'immobilier, toujours prêt à de douteuses combines afin de conforter sa position, sans aucun complêxe moral. Il joue même les prévisionistes en prétendant que le style architectural de la banlieue Ouest s'exportera inéluctablement dans le reste de la région Parisienne. En outre, il n'hésite pas à conduire sa superbe voiture au mépris le plus complet de la sécurité routière (flash radar, couloir de bus franchi, dépassement hasardeux...) dans le seul but d'augmenter le rendement de ses affaires.
Mouloud Mami et Donatello Pirelli
Engagés secrètement par l'agent immobilier, ils prétendent donner l'image d'artisans polyvalents du bâtiment. En réalité, il s'avère que ces deux hommes sont de parfaits incompétents qui vont transformer la nouvelle maison de la famille Boulin en un désastre de désolation. Plomberie saccagée et réseau d'électricité dangereux constituent le lot infâme, ainsi que le faux mur monté dans le salon pour rajouter dans cette même pièce une salle de bains, ou encore l'interrupteur du tableau qui commande directement l'éclairage public dans la rue en servie. Leur paresse est agrémentée par de bons piques-niques improvisés sur le chantier, où l'on peut voir Mouloud Mami s'offrir une tranche de pain coupée à l'aide... d'une scie à métaux ! Ces deux travailleurs manuels n'hésitent cependant pas à dépouiller le malheureux Charles Boulin au moment du paiement des prestations, d'ailleurs bâclées...
Box Office
Pays Box-office[1] France 1 146 962 entrées[2] Espagne 54 101 entrées Belgique 5 803 entrées Suisse 2 259 entrées[3] Luxembourg 760 entrées Total 1 209 885 entrées Liens externes
(fr+en) La Maison du bonheur sur l’Internet Movie Database
Notes et Références
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