La Zona, propriété privée

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Rodrigo Plá et son épouse à l'avant-première de La Zona, propriété privée diffusée à l'UGC Ciné Cité La Défense, à Puteaux, le 19 mars 2008.

Titre original La zona
Réalisation Rodrigo Plá
Scénario Rodrigo Plá
Laura Santullo
Acteurs principaux Daniel Giménez Cacho
Maribel Verdú
Sortie 2008
Durée 97 minutes

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

La Zona, propriété privée (en espagnol, La zona) est un film hispano-mexicain de Rodrigo Plá, sorti en mars 2008 dont l'action se situe dans un village privé (gated community) à Mexico.

Sommaire

Synopsis

Trois adolescents de Mexico s'introduisent dans une maison, mais le cambriolage tourne mal et ils tuent la vieille femme qui y habite, tandis qu'un garde est abattu par erreur. Plutôt que de prévenir les autorités, ce qui entrainerait la fermeture de la résidence, les habitants décident de se faire justice eux-mêmes. Une chasse à l'homme sans pitié commence, tandis qu'au-dehors un policier mène l'enquête.

Résumé de l'action

Laction se déroule dans un quartier résidentiel privé (urbanización cerrada en espagnol, gated community en anglais) comme il en existe maintenant des milliers autour de Mexico : les riches y vivent en principe à labri des vols et des agressions omniprésentes dans la mégalopole mexicaine.

Pour le moment on n'y voit pas de belles villas avec gazons et palmiers sous un soleil éclatant, mais des vues sombres dintérieurs meublés façon nouveau-riche, dextérieurs sous les nuages et la pluie, ou la nuit, ou même des séquences en noir-et-blanc filmées par les innombrables caméras de surveillance qui quadrillent la Zone.

Dans la lumière grise dun crépuscule bourbeux un papillon volette au au-dessus des jardins de la Zone, puis passe le faîte du mur denceinte; alors qu'il va survoler lamoncellement hétéroclite des chabolas (bidonvilles) grises sétendant à perte de vue, il effleure un fil électrique au milieu des barbelés, et tombe avec un bref grésillement. La nuit se fait, et la tempête tropicale se déchaine. Dans le casse auto situé en contrebas du mur denceinte (côté tiers-monde), le jeune gardien du casse reçoit trois amis (deux garçons et une fille) dans la carcasse de bus qui lui sert dabri; ils boivent, fument, sexaltent.

Quand une rafale coupe le courant dans le quartier, et fait tomber un immense panneau publicitaire dont les pylônes sabattent sur le mur, écrasant barbelés, fils électriques et caméras, les pibos (garçons) décident immédiatement de se lancer dans un raid à lintérieur de leldorado; lun deux est armé. Ils pénètrent par effraction dans la première maison au pied même du mur (côté richards), et commencent à vider les tiroirs. Quand la propriétaire, une dame âgée, se réveille et les menace de son petit pistolet, ils réussissent à lassommer et à la désarmer; comme elle revient à elle et se débat, le gardien du casse létouffe. La bonne de la maison, cependant, séchappe et alerte les gardes. Ils interviennent immédiatement, tirent à vue, et tuent deux des voleurs, lun deux alors même quil tente de grimper sur le pylône pour séchapper. Un des résidents, un vieillard, tire lui aussi depuis sa fenêtre et tue un des gardes. Le troisième voleur, un adolescent, disparait dans les contre-allées, et les caméras montrent quil nest pas sorti de lurbanización.

Une aube sale se lève, et les co-propriétaires se réunissent dans le gymnase en assemblée générale. Il y a plusieurs problèmes à régler. Les morts tout dabord : la résidente assassinée sera déclarée décédée de mort naturelle et enterrée dans la chapelle privéele garde, un jeune père de famille : on fait croire à sa veuve quil sest suicidé et quon lui fait la faveur de déclarer sa mort comme étant due à un infarctus myocardique, ce qui lui permettra de toucher une pensionles cadavres des deux voleurs : ils seront mis dans des sacs-poubelles, enlevés par la benne avec les ordures ménagères et jetés à la grande décharge. Ensuite la police : elle a été alertée (non par les coups de feu, banals la nuit à Mexico) mais par un coup de téléphone émanant dun des résidents ; or le village privé bénéficie dun amparo (une charte de faveur délivrée par ladministration, qui lui confère un statut dautonomie et dautogestion «tant quil ne survient pas de fait grave dans son enceinte») et les résidents ont souscrit à la convention selon laquelle ils règleront les problèmes locaux entre eux, en évitant au maximum d'y mêler les autorités de l'extérieur. Mais lequel des résidents a osé appeler la police ? On se questionne, on se soupçonne, on examine les téléphones des uns et des autres, tension et animosité s'exacerbent...

Parmi les résidents se dessine alors deux tendances : « les mous », très minoritaires, qui veulent tout avouer à la police et lui permettre d'investiguer - et « les durs », qui soutiennent que, comme les policiers sont tous corrompus, ils ne faut surtout pas les laisser s'occuper de l'affaire, ou alors s'apprêter à d'abord payer très cher leur silence, et par la suite à subir leur chantage, et même des représailles car évidemment ils avertiront les familles des morts...

D'ailleurs le poste de garde appelle : la police est à la grille d'entrée et demande l'accès au village privé. Les « durs » empêchent les policiers d'entrer en leur montrant l'amparo, et l'un des résidents (Gerardo, un macho amateur d'armes, joué par Carlos Bardem) glisse un billet au commissaire de police Rigoberto (joué par Mario Zaragoza) en lui conseillant de laisser tomber l'affaire, et « d'aller boire quelques cervezitas (petites bières) à sa santé ». Le policier, ulcéré, se jure de revenir avec un mandat de perquisition et d'élucider l'affaire. Il commence par fouiller les ordures sortant de la Zona, et trouve les cadavres de deux jeunes hommes, criblés de balles. Comme l'un d'eux a dans la bouche une bague portant les initiales de la vieille dame morte la nuit précédente, le commissaire, sûr de pouvoir confondre les résidents de la Zona, demande à son supérieur l'autorisation officielle de perquisitionner les villas. Mais le chef lui ordonne de se calmer, et de le laisser procéder personnellement avec la circonspection qui s'impose...

Le voleur survivant, un adolescent famélique, a trouvé refuge dans le sous-sol d'une villa de la Zona. Il se trouve qu'elle appartient à une famille de « mous » ; à l'étage, les propriétaires Daniel et Mariana sont d'accord : pour eux, il faut livrer le coupable à la police quant on l'aura trouvé, et non le tuer comme les deux autres. Leur fils, Alejandro (joué par Daniel Tovar), lui, descend à la cave pour chercher son fusil-harpon, car la psychose collective pousse chacun à s'armer, et (cas rare) ils n'y a pas d'arme à feu chez eux. Alejandro découvre le jeune voleur dans le sous-sol. D'abord saisi de répulsion, il se rend compte que le jeune a le même âge que lui et qu'il parait épuisé, aux abois, inoffensif; il lui fait raconter son histoire, sympathise avec lui, lui donne de la nourriture et accepte de le cacher quelque temps. Mais les adolescents du village (à qui les adultes des équipes d'autovigilance ont interdit de participer aux battues faites à la recherche du troisième voleur) décident de se lancer eux aussi dans l'action. Aussi, à la sortie de leur cours privé intra muros, en blazer rouge, chemise blanche et cravate, armés qui d'une batte de baseball, qui d'une crosse de hockey, qui (Alejandro) d'un fusil harpon, et même (pour le plus excité d'entre eux) d'un revolver emprunté aux parents, les momios (fils de riche) ratissent le terrain de golf privé qui, sous les gros nuages gris-bleu, domine la mégalopole gris-sale. Ils osent même descendre dans la cañada, le ravin boisé qui draine la propriété privée, et se font tirer dessus par leurs parents qui fouillaient eux aussi ce coin de nature sauvage. Il y a finalement plus de peur que de mal, et les parents ramènent leurs garçons à la maison.

Le lendemain Alejandro essaie d'exfiltrer Miguel, le jeune voleur, mais la tentative échoue : immédiatement repéré par les caméras de surveillance, le fuyard est pris en chasse par le comité de vigilance et les gardes. Il se réfugie dans les égouts, suit la pente du réseau, arrive à la sortie du collecteur, et alors qu'il se croyait libre, se retrouve sur la zone d'épandage, prisonnier de hauts grillages électrifiés, derrière lesquels il voit ses bidonvilles tout proches. Épuise, Miguel rentre dans les égouts, les remonte, en sort, et se retrouve dans l'allée principale derrière une voiture de police. Il court après elle en appelant à l'aide...

Attention ce qui suit révèle le dénouement

Mais la voiture de police, après avoir ralenti, accélère et sort de la Zona, l'abandonnant à son sort. L'inspecteur Rigoberto, après avoir obtenu son mandat de perquisition, avait en effet réussi à pénétrer dans la Zona. Mais son chef l'a accompagné, et, après l'avoir muselé, a négocié personnellement un arrangement avec les résidents : il fermera les yeux sur tout ce qui s'est passé (et va se passer) contre une substantielle « donation aux œuvres de la police ».

Le jeune voleur réussit à retourner dans le sous-sol de son ami Alejandro. Mais le père d'Alejandro le découvre, et l'emmène, à pied, vers la sortie, pour le remettre à la police. Alertés par la vidéo-surveillance, les « durs » s'assemblent, les injurient, les frappent. Le jeune voleur sort le petit pistolet de la vieille dame, qu'il avait gardé, et tire pour se défendre. Les habitants fous de rage le lynchent et le tuent.

Ensuite, pendant que ses parents se mordent les poings en regardant la vidéo qu'il a tournée dans leur sous-sol (elle montre le jeune voleur qui se confesse et explique), Alejandro met quelques affaires dans un sac, prend le 4x4 BMW de sa mère, récupère aux ordures le corps de son ami, le charge dans la voiture et sort de la Zona. Dans un quartier de la mégalopole, il trouve un cimetière de pauvres, et laisse le corps à un fossoyeur : moyennant un billet, l'homme enterrera le cadavre sans poser de questions. Dans la soirée, il laisse le BMW garé au bord d'une avenue gronde une circulation anarchique, et achète à un petit débit sur le trottoir un sandwich et une bière...

Interview de Rodrigo Plá

Miguel Frías a publié dans le journal argentin Clarín du 2009/07/10 [1] un article intitulé «El sistema entero está jodido» (« Le système tout entier est pourri »), résumé dun entretien quil a obtenu par téléphone de Rodrigo Plà ( en 1968 à Montevideo, Plà à lâge de neuf ans suivit au Mexique sa famille qui fuyait la dictature).

Au journaliste qui lui demande sil a eu en tête la phrase de Bertold Brecht : « un fasciste nest souvent quun bourgeois effrayé », Plà répond : « un des thèmes de La Zona est lexacerbation de la peur, lapparition dune paranoïa qui divise la société, la façon dont la classe sociale aisée, qui croit échapper ainsi à la violence, crée un monde violent. Ces gens finissent par se transformer en ce quils disent craindre ou haïr… …Je nai pas voulu monter un groupe de délinquants, mais une société malade… …Le film montre ce qui arrive en labsence dun État de droit, ou au moins dun État atténuateur des conflits… …Dans les films policiers classiques la corruption est individuelle, et, en général, elle est combattue par certaines personnes qui défendent le bien public. Mais , cest le système tout entier qui est pourri… … La peur et lapartheid volontaire semparent du village privé, et les extrémistes y prennent le pouvoir, réduisant au silence les quelques voix minoritaires qui leur sont opposées. Tout se déroule dans une ambiance de super-vigilance (qui abolit toute intimité), de règles contraignantes, duniformisation : ça ressemble vraiment au totalitarisme… …Jai choisi pour jouer ces rôles (ceux de Miguel et dAlejandro) des jeunes ayant une certaine ressemblance, comme sil sagissait dun prince et dun mendiant se regardant dans un miroir… ».

Rodrigo Plà mentionne ensuite ses sources dinspiration : la nouvelle éponyme écrite par sa femme - et les films La Aldea Le Village, «Una semana solos" de Celina Murga et «El señor de las moscas (Lord of the flies).

Miguel Frías termine par un commentaire personnel : pour lui le film « est une analyse sociale associée à un thriller, et lanalyse est parfois un peu trop évidente… ».

Critiques

  • Gerardo Mendoza, de Mexico, usager de IMDB es a noté le 21/6/2010 : « C'est un fil cru et dérangeant, mais il reflète parfaitement la réalité sociale mexicaine ».
  • López Fernando, dans le journal argentin La Nación du 9-7-2009 [2] (article intitulé « Un mundo con sus propias leyes », « Un monde avec ses propres lois ») écrit : « La Zona est un paradis artificiel autonome et auto-suffisant, isolé du monde réel et de ses misères. Et ce monde réel se manifeste crûment de lautre côté du mur, sous la forme dun gigantesque bidonville. La Zona nest pas seulement un quartier privé, mais une ville dans la ville, avec sa milice privée, et même des normes et des règlements édictés par ses résidents, lors dassemblées daspect démocratiqueRodrigo Plà, dans ce film qui associe dénonciation et thriller, montre la barbarie de ceux qui se prétendent civilisés, et le sursaut de ceux qui conservent quelques repères moraux (en particulier Alejandro, ladolescent, qui va vivre une expérience décisive). Le film, tourné avec le formalisme dune série télévisée, assure son impact dans lesprit du spectateur en faisant croître la tensionbien quon puisse lui reprocher de trop vouloir souligner, dexagérer, et de tendre vers la simplification manichéenne. Mais, malgré encore quelques inadéquations et une séquence inutile qui alourdit la fin, on doit signaler une réussite : le film évite le discours moralisateur. ».
  • Sur le site du "San Francisco International Film Festival, 24 avril-8 mai 2008[3] on peut lire : « autonome, la Zona est une communauté de riches, brillante de propreté, avec des haies bien taillées et aucune intimité, une prison avec des barreaux dorés, qui enferme les habitants tout en les protégeant de lextérieur » (« a prison with golden bars keeping people in as much as out »).

Commentaires

  • Film noir, tendu, mené avec force, le réalisateur a préféré la fiction plutôt que de « montrer la réalité brute, telle qu'elle existe »[4].
  • le scénario de Rodrigo Plà lui a été inspiré par sa compagne, Laura Santullo, d'après un récit écrit par celle-ci, intitulé La Zona.

Distribution

  • Daniel Giménez Cacho : Daniel, le bourgeois modéré
  • Maribel Verdú : Mariana, la femme de Daniel
  • Alan Chavez : Miguel, le jeune voleur
  • Daniel Tovar : Alejandro, le fils - ado - de Daniel
  • Mario Zaragoza : le comandante (commissaire de police) Rigoberto
  • Carlos Bardem : Gerardo, le chef de la milice d'autodéfense
  • Marina de Tavira : Andrea
  • Andrés Montiel : Diego, le premier à refuser la formation de la milice
  • Blanca Guerra : Lucía
  • Enrique Arreola : Iván
  • Gerardo Taracena : Mario

Œuvres apparentées

  • Lextension du phénomène social de privatisation de certains quartiers résidentiels (qui entraîne la fragmentation du corps social et aboutit finalement à la négation de la ville et à l'exacerbation de la lutte des classes) est évoqué dans des œuvres comme :
- le livre Las viudas de los jueves (Les Veuves du jeudi) de Claudia Piñeyro, devenu best-seller en Argentine après avoir obtenu le prix 2005 du journal El Clarín.
- les films Pájaros muertos (Oiseaux morts) de Guillermo et Jorge Sempere (Espagne) - Una semana solos (Une semaine seuls) de Celina Murga et Las viudas de los jueves (Les Veuves du jeudi) de Marcelo Piñeyro (Argentine).
  • Par ailleurs les usagers de IMDB et Rottentomatoes ont relevé des analogie entre La Zona et les films suivants : Amores Perros (Amours chiennes) et El violín (Le Violon) (Mexique) – LAria salata (Italie) - Crash ; The Stepford Wives et Escape from New York (New York 1997) (USA).

Récompenses

  • Lion du futur (meilleur premier film) au festival de Venise 2007.
  • Prix de la critique internationale au festival de Toronto 2007.

Notes et références

  1. Frías, Miguel El sistema entero está jodido publicado en el diario ‘’Clarín’’ del 10-7-2009
  2. López, Fernando: Un mundo con sus propias leyes publicado en ‘’La Nación’’ del 9-7-2009.
  3. http://fest08.sffs.org/films/film_details.php?id=104
  4. Présentation du film sur commeaucinema.com

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