- La Renarde
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La Renarde (Gone to Earth) est un film britannique réalisé par Michael Powell et Emeric Pressburger, sorti en 1950.
Sommaire
Synopsis
En 1897, dans le Shropshire, Hazel Woodus vit avec son père, Abel. Farouche et indépendante, elle a pour ami et confident une renarde, Narde. Le châtelain du pays, Jack Reddin, la remarque et l'attire chez lui, où il tente de la violenter... Elle se marie avec un pasteur Edward.
Fiche technique
- Titre : La Renarde
- Titre original : Gone to Earth
- Scénario : Michael Powell et Emeric Pressburger d'après le roman de Mary Webb
- Musique : Brian Easdale
- Photographie : Christopher Challis
- Montage : Reginald Mills
- Directeur artistique : Arthur Lawson
- Décors : Hein Heckroth
- Costumes : Ivy Baker et Julia Squire
- Producteurs : Michael Powell et Emeric Pressburger, pour la London Film Productions
- Co-producteurs : Alexandre Korda et David O. Selznick
- Pays : Royaume-Uni
- Genre : Drame romanesque
- Format : Couleur (Technicolor) - Son : Mono
- Durée : 110 minutes
- Sortie : Royaume-Uni 6 novembre 1950
Distribution
- Jennifer Jones : Hazel Woodus
- Esmond Knight : Abel Woodus
- David Farrar : Jack Reddin
- Cyril Cusack : Edward Marston
- Sybil Thorndike : Mme Marston
- Hugh Griffith : Andrew Vessons
Critique
Patrick Brion écrivait dans Télérama (sous le pseudonyme d'André Moreau), au moment d'une diffusion télévisée :
- « Tournée en Angleterre, La Renarde est une coproduction d'Alexandre Korda et David O. Selznick. Ce dernier vit aussitôt dans cette adaptation du roman de Mary Webb l'occasion de donner un rôle passionné à Jennifer Jones, sa femme, et de réaliser un film romanesque dans la lignée des Hauts de Hurlevent. On sait que le résultat mécontenta Selznick qui coupa de nombreuses scènes et en fit retourner d'autres, en Amérique, par Rouben Mamoulian[1]. Splendidement photographié, le film bénéficie d'une composition fougueuse de Jennifer Jones qui retrouve ici l'un de ces rôles de femmes sauvages et indomptées qui lui furent chers. Il est difficile d'oublier la dramatique séquence de la chasse, ne serait-ce que pour la beauté des couleurs et pour Jennifer Jones, sauvage et troublante ».
Note
- 1952 aux États-Unis sous le titre The Wild Heart. Cette version américaine sortit en
- Le film est cité dans le roman "La pluie avant qu'elle tombe" de Jonathan Coe.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- (en) Monthly Film Bulletin, n° 201
Liens externes
Catégories :- Film britannique
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- Film dramatique
- Film mettant en scène un animal
- Film tourné en Technicolor
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