Koropokkuru

représentation d'un Koropokkuru

pétasites du Japon

Les Koropokkuru (コロポックル, koropokkuru^?, homme sous les pétasites en Aïnou) sont dans la mythologie aïnoue des nains habitant sous terre et dans les tiges des feuillages de tussilages ou de pétasites (en particulier dans l'un des plus grands de tous les pétasites du Japon). De la taille donc d'un pied d'enfant, ces "lutins" sont à proprement parler des kamuys (esprits" en langue aïnoue) végétaux. Établis dans les forêts, ils apparaissent au voyageur perdu pour le guider sur sa route.

Contrairement à d'autres croyances, les légendes aïnoues ne considèrent pas que leurs esprits leur parlent, au sens s'exprimer avec des mots articulés. Mais les sons et les attitudes doivent être interprétés pour comprendre la signification du message envoyé par les kamuys.

Réutilisation dans la culture contemporaine

• Dans Princesse Mononoké d'Hayao Miyazaki, les Sylvains, de petits êtres qui peuplent les forêts saines, rappellent par certains aspects les Koropokkuru (taille, vie sylvestre, mutisme, guidance des voyageurs), bien qu'ils soient nommés Kodamas en version originale. Le peuple emishi dont est issu le héros du film d'animation est d'ailleurs un peuple assimilé aux Aïnous.

• Dans le jeu vidéo Okami, on rencontre un peuple miniature végétal vivant dans la forêt, très largement inspiré des Koropokkuru, dans la région de Kamui (lien avec Kamuy), près du village du peuple Oina (lien avec le peuple Aïnou). On apprend vers la fin du jeu qu'Issun, le second personnage principal du jeu, est lui-même un koropokkuru.

• Dans le jeu vidéo Zelda The Minish Cap, les Minish semblent inspirés à la fois des Koropokkurus et des Borrowers de l'auteure anglaise Mary Norton

• Dans le manga Shaman King, Horo horo a pour fantôme gardien Kororo un Koropokkuru.

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