- Kléber Malécot
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Kléber Malécot Parlementaire français Date de naissance 12 février 1915 Date de décès 3 janvier 2008 Mandat Sénateur Début du mandat 22 septembre 1974 Fin du mandat 30 septembre 2001 Circonscription Loiret Groupe parlementaire UCDP (1974-1986)
UC (1986-2001)Ve République modifier Kléber Malécot, né le 12 février 1915 à Neuville-aux-Bois et mort le 3 janvier 2008, est un homme politique français, qui fut sénateur, président du conseil général du Loiret et maire de Neuville-aux-Bois.
Autodidacte (il ne possède que son BEPC), il débuta sa carrière politique comme conseiller municipal de sa ville natale en 1945. Il en devint le maire en 1947, et ce jusqu'en 1995. En 1958, il fut élu conseiller général du canton de Neuville-aux-Bois et succéda à Pierre Pagot à la présidence du conseil général du Loiret en 1979.
Il fut par ailleurs élu sénateur du Loiret de 1974 à 2001 (membre de la commission économique). En 1998, lors de l'élection du président du Sénat (qui sera Christian Poncelet), il présida la séance en sa qualité de doyen d'âge de la Haute Chambre.
Il était chef d'entreprise, et a fondé l'entreprise d'engin de travaux publics éponyme.
"Affaire du corbeau"[1],[2]
En avril 1992, Kléber Malécot, alors sénateur-maire de Neuville, obtient l'implantation d'une usine de détergents, filiale d'Intermarché, dans sa commune. Deux cents emplois doivent être créés. Mais une association - Neuville Environnement - s'oppose au projet, qu'elle juge trop polluant. Elle obtient finalement gain de cause devant le tribunal administratif d'Orléans : l'usine ne s'installera pas à Neuville-aux-Bois.
Curieusement, au même moment, des membres de l'association écologiste commencent à subir un véritable harcèlement téléphonique. Menaces de mort, insultes : la population neuvilloise parle de « corbeau ». Sur les enregistrements de certains coups de fil anonymes, la voix de Kléber Malécot est tout à fait identifiable. Une plainte est déposée, le scandale éclate et ébranle la commune. L'enquête de la police judiciaire démontre que 57 appels du « corbeau » ont été passés depuis le domicile du maire, ainsi que du conseil général, dont il était à l'époque le président. Il est mis en examen et condamné, en 1997, par le tribunal correctionnel de Paris à trois mois de prison avec sursis et 20 000 Francs d'amende.
A cause de cette affaire, il renonce à se présenter aux élections municipales de 1995. La même année, il perd également le canton, qui passe à gauche pour la première fois de l'histoire.
Notes et références
- Article Le « corbeau » était sénateur-maire, issu de Marianne 2, le 5 avril 1999
- Loiret : le maire est-il un corbeau ?, L'Humanité., 20 janvier 1993
Lien externe
Précédé par Présidents du conseil général du Loiret Suivi par Pierre Pagot Kléber Malécot 1979 - 1995 Éric Doligé Catégories :- Ancien maire du Loiret
- Ancien sénateur du Loiret
- Ancien conseiller général du Loiret
- Ancien président de conseil général
- Personnalité de l'Union pour la démocratie française
- Naissance en 1915
- Naissance dans le Loiret
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