- Kawanishi N1K
-
Kawanishi N1K1
Kawanishi N1K Kyofu (Rex) Vue de l'avion Constructeur Kawanishi Rôle hydravion de chasse Premier vol 4 mai 1942 Mise en service 1943 Nombre construit 97 Équipage 1 pilote Motorisation Moteur Mitsubishi MK4D Kasei 13/15 Nombre 1 Type Moteur en étoile Puissance unitaire 1 430/1 400ch Dimensions Envergure 12 m Longueur 10,59 m Hauteur 4,75 m Surface alaire 23,5 m2 Masses À vide 2 750 kg Maximale 3 712 kg Performances Vitesse maximale 488 km/h Plafond 10 560 m Rayon d'action 1 783 km Armement Interne 2 canons Type 99 de 20mm d'ailes et 2 mitrailleuse type 97 de 7,7mm de capot Externe 2 bombes de 30kg modifier Le Kawanishi N1K1 Kyofu (vent puissant) est un hydravion de chasse fabriqué par le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut mis en service au moment où il n'était plus utile. Il fut surnommé « Rex » par les Alliés.
Il servit de base aux chasseurs terrestres N1K1-J et N1K2-J.
Conception
L'étude concernant le développement d'un chasseur ayant pour mission d'assurer la protection des opérations amphibies de débarquement débuta en 1940. Il en résulta le N1K1, un hydravion de chasse doté d'un flotteur central, deux flotteurs de stabilisation et de deux hélices contrarotatives.
Le premier prototype vola pour la première fois le 4 mai 1942. Il était alors équipé d'un moteur Mitsubishi MK4D 14 de 1 460 ch et de deux hélices contrarotatives. Les hélices contrarotatives avaient pour but d'annuler le fâcheux effet de couple que les hélices simples produisaient lors des décollages. Le système à double hélice pose trop de problèmes et les ingénieurs abandonnent l'idée des contrarotatives (présentes uniquement chez le premier prototype) et décident de fournir à l'appareil une hélice conventionnelle pour sa fabrication en série. Le premier Kyofu entra en service en 1943, or à ce moment-là de la guerre, le Japon n'est plus dans une phase de conquête et par conséquent l'appareil n'est plus d'aucune utilité. Seuls 97 appareils seront produits.
Malgré tout, une second version fut envisagée. Baptisée N1K2, elle devait être équipée d'un moteur plus puissant mais celle-ci resta à l'état de projet.
Pendant ce temps, en 1942 débuta le développement d'une version terrestre pourvue d'un train rétractable sous la désignation N1K1-J qui se révéla plus utile et qui connut une suite avec le N1K2-J. Selon le système de désignation de la Marine impériale japonaise la première lettre du code d'identification de ses avions correspondait au type d'appareil : "N" pour "hydravion de chasse" mais "J" pour "chasseur terrestre". Les N1K1-J et N1K2-J recevaient donc un "J" en fin de code pour indiquer qu'en tant que chasseurs terrestres ils étaient une extrapolation réalisée à partir d'un autre type d'appareil. Leurs cellules et leur motorisation se voyaient donc fortement modifiées, mais ils conservaient ainsi ce "N" en début de code de désignation, dernier souvenir de leur ancêtre aquatique.
- Portail de l’aéronautique
- Portail de l’histoire militaire
Catégories : Avion militaire de la Seconde Guerre mondiale | Avion militaire japonais | Avion de chasse | Hydravion
Wikimedia Foundation. 2010.