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Fondation Jérôme-Lejeune
La Fondation Jérôme Lejeune est une fondation française qui œuvre pour la recherche sur les maladies de l’intelligence, au premier rang desquelles la trisomie 21. Elle poursuit ainsi l’œuvre à laquelle Jérôme Lejeune (1926–1994) a consacré sa vie.
Sommaire
Objectif
La fondation mène une triple activité de recherche médicale, de soins aux personnes handicapées et de défense de leurs droits et de leur dignité. Elle affirme notamment que 98% des enfants trisomiques 21 dépistés sont avortés[1].
La Fondation Jérôme-Lejeune :
- est le premier financeur en France de la recherche sur la trisomie 21, elle collabore avec la plupart des équipes françaises travaillant sur le sujet ;
- a créé une consultation spécialisée à l’Institut Jérôme-Lejeune alliant le soin et la recherche ;
- a lancé le site planète 21[2], le premier site fait avec et pour les personnes trisomiques 21 et gènéthique.org[3], premier site francophone d’actualité bioéthique.
Choix éthique
La Fondation Jérôme Lejeune a un « Label éthique » : elle « s’engage à financer exclusivement les recherches qui respectent l’être humain dès le commencement de sa vie. Elle ne soutiendra aucun projet utilisant les embryons ou les fœtus comme matériau de recherche. La Fondation Jérôme Lejeune fait ainsi le choix d’un avenir où les progrès de la science restent au service de l’homme. »[4]
La Fondation n'est pas confessionnelle mais ses dirigeants, ses valeurs et son fondateur sont très proches de l'Eglise catholique. Elle veut donner les outils nécessaires, en particulier dans le domaine scientifique, au soutien des valeurs défendues par les croyances religieuses.
La Fondation défend des valeurs revendiquées par les mouvements pro-vie (luttes contre l'avortement, l'euthanasie, la FIV, l'eugénisme, etc). Cependant, elle tente de baser son argumentation sur des faits scientifiques sans remettre en cause les fondamentaux religieux.
Enfin, elle considère que les embryons sont des êtres humains dès leur conception. Elle prend donc fermement parti contre l'avortement, relayant en cela la lutte de son fondateur, membre de l'Académie pontificale pour la vie. La fondation est ainsi, en 2006, à l'origine de la polémique autour du Téléthon, dont une partie des fonds servent à des recherches sur des embryons humains, causant leur destruction[5].
Notes et références
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Catégories : Génétique | Mouvement pro-vie | Fondation française reconnue d'utilité publique
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