- Jostein Gaarder
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Jostein Gaarder /ˈju:staɪn ˈgɔːrdər/ (né le 8 août 1952 à Oslo) est un écrivain et philosophe norvégien.
Sommaire
Biographie
Jostein Gaarder a enseigné la philosophie et l'histoire des idées avant de se lancer dans la littérature. Son roman Le Monde de Sophie, publié en 1995, le fit connaître. Le roman reçut un accueil partagé de la part du public et de la critique, positif dans de nombreux cas, négatif dans d'autres[1].
Il a créé la fondation Sophie qui décerne le Prix Sophie pour récompenser des actions en faveur de l'environnement et du développement soutenable.
Œuvres
- Le monde de Sophie (1995, ISBN 2-02-055076-8, Sofies verden), roman philosophique
- La fille du directeur de cirque (ISBN 2-02-083796-X, Sirkusdirektørens datter), roman
- La Belle aux oranges (ISBN 2-02-062342-0, Appelsinpiken), roman
- Le mystère de la patience, ISBN 2-02-037429-3 roman
- Maya (ISBN 2-02-051060-X), roman
- Vita brevis (ISBN 2-02-057429-2), roman
- Le petit frère tombé du ciel (Hello? - Er det noen her?), roman
- Dans un Miroir, obscur (ISBN 2-02-034961-2), roman
- Le château des Pyrénées (ISBN 978-2-02-099394-4), roman
Polémique
Le 5 août 2006, dans le contexte du conflit israélo-libanais, Gaarder a publié un véhément article[2] anti-sioniste dans le journal norvégien Aftenposten : « Nous ne reconnaissons plus l'Etat d'Israël. "Nous appelons un massacreur de bébés massacreur de bébés, et nous n'accepterons jamais qu'un peuple comme celui-ci ait reçu on ne sait trop quel mandat divin ou même historique qui excuserait ses exactions. [...] La caprice de ce peuple nous fait marrer, mais nous pleurons devant ses méfaits ».
Cet article a soulevé de nombreuses critiques depuis sa publication. Mona Lewin, journaliste culturelle norvégienne, le définit comme la plus horrible chose qu'elle ait lue depuis Mein Kampf[3]. Dina Porat, directrice de l'institut d'étude de l'antisémitisme moderne et du racisme à l'université de Tel Aviv, affirme: « il est question d'un manifeste antisémite classique qui ne peut même pas se camoufler comme critique d'Israël ».
Gaarder a tenté d'argumenter qu'il aurait été mal compris, et qu'il serait « ami d'Israël et des Juifs ». Contrairement à ce qu'il a écrit dans son article, il accepterait l'idée d'un État pour les Juifs, mais pas sous sa forme actuelle. Il avoue qu'il aurait quelque peu modifié sa chronique afin de ne pas offenser, cependant il ne revient pas sur l'essentiel de ses propos[4].
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Eric Eydoux, Histoire de la littérature norvégienne, Caen, Presses Universitaires de Caen, 2007, 526 pages.
Liens externes
Catégories :- Personnalité norvégienne
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- Naissance à Oslo
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