- Jeu de Nim
-
Jeux de Nim
Jeux de Nim
jeu de sociétéCe jeu appartient au domaine public. format divers joueur(s) 2 âge à partir de 5 ans durée annoncée environ 5 minutes habileté
physique
Nonréflexion
décision
Ouigénérateur
de hasard
Noninfo. compl.
et parfaite
OuiLes jeux de Nim sont des jeux très courants, de stratégie pure, à deux joueurs (voir Théorie des jeux). Ces jeux, dont il existe d'innombrables variantes, se jouent avec des graines, des billes, des jetons, des allumettes ou tout autres objets facilement manipulables...
Sommaire
Histoire
Les origines sont probablement très anciennes. Les premières traces sont signalées en Chine sous le nom de fan-tan et connus en Afrique sous le nom tiouk-tiouk. Le nom actuel (tiré du mot allemand nimm qui signifie prends! mais qui pourrait venir également de Win, gagne en anglais, qu'on peut lire lorsqu'on retourne le mot[1]) a été donné par le mathématicien anglais Charles Leonard Bouton en 1901 qui a trouvé un algorithme permettant le gain. En 1951, un ordinateur, le Nimrod, a été construit, dédié uniquement à sa résolution.
But du jeu
Chaque jeu se joue à deux au tour par tour. Le hasard n'intervient pas et des règles précises fixent le cours du jeu. Il s'agit en général de déplacer ou de prendre des objets et le joueur qui prend (ou ne prend pas) le dernier objet est vainqueur.
Les jeux de Nim sont des jeux de duel à somme nulle (deux joueurs, un vainqueur et un perdant, pas d'égalité possible). Dans tous les cas, le nombre de cas de figures est fini et une stratégie optimale de gain existe, basée sur la reconnaissance de positions intermédiaires gagnantes.
Exemple
Une version basique de ce jeu utilise un seul tas d'objets. Chaque joueur à tour de rôle enlève 1, 2 ou 3 objets. Le vainqueur est celui qui peut jouer en dernier. Pour cet exemple, la stratégie est de laisser à chaque fois - si on le peut - un nombre d'objets multiple de 4. On constate alors que l'adversaire ne pourra pas en faire autant. Dans la variante de cette version où celui qui prend le dernier objet perd, la stratégie est alors de laisser un nombre d'objets congru à 1 modulo 4 (c’est-à-dire : 1, 5, 9, 13...) C'est alors un bon exercice d'apprentissage des divisions avec reste.
Variantes
- Une variante un peu moins immédiate est le jeu de Marienbad, rendu célèbre par un film d'Alain Resnais de 1961, L'année dernière à Marienbad.
- Dans l'émission de Fort Boyard, une variante à un seul tas constituait un duel contre un maître des jeux.
Notes et références
- ↑ Delahaye JL, Stratégies magiques au pays de Nim, Pour la Science, mars 2009, n° 307, p 88-93
- Portail des jeux
Catégories : Jeu de société | Jeu de stratégie combinatoire abstrait | Jeu mathématique | Théorie des jeux
Wikimedia Foundation. 2010.