- Jean Turc
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Jean Turc Parlementaire français Date de naissance 26 novembre 1923 Date de décès 14 décembre 2005 Mandat Député 1956-1962 Circonscription Maine-et-Loire Groupe parlementaire IPAS IVe République-Ve République modifier Jean Turc, né le 26 novembre 1923 à Angers et mort en 14 décembre 2005, fut un homme politique français. Père de deux enfants, Jean Turc est Chevalier de la Légion d’honneur et officier des Palmes académiques.
Député (groupe : Indépendants et paysans d'action sociale) de 1956 à 1962.
Maire d'Angers de 1963 à 1977.
Chef d'entreprise (horticulteur).
Biographie
Né le 26 novembre 1923 à Angers, Jean Turc fait ses études secondaires au Lycée David d’Angers puis à l’Institution Saint-Julien. Il entre ensuite à l’Université catholique, où il étudie le droit, puis à l’Ecole libre des sciences politiques à Paris. Une fois accompli son service militaire à l’Ecole du génie, il devient horticulteur, prend part à la direction de l’entreprise familiale, et exerce des responsabilités dans ce secteur, notamment comme président de la section de bulbiculture à la Fédération nationale des producteurs horticoles et en tant qu’expert représentant les producteurs au groupement national des semences auprès du ministère de l’agriculture. Il entre au conseil municipal d’Angers en 1953 et est élu conseiller général du Maine-et-Loire pour le canton sud-est de la ville deux ans plus tard.
C’est à cette occasion qu’il fait créer Anjou-Presse, journal dont la parution est assurée à l’occasion des principales élections de 1955 à 1964. Jean Turc y présente ses professions de foi, les listes de ses soutiens mais aussi quelques articles sur la situation locale ou, plus polémiques, en faveur de l’enseignement privé ou contre le « danger communiste ».
Le 2 janvier 1956, Jean Turc est en tête de la liste d’union des Indépendants et paysans d'action sociale. La campagne porte avant tout en Maine-et-Loire sur la question scolaire et le vote de la loi Barangé comme les prises de position du clergé et de la presse locale jouent en faveur des partisans de l’enseignement confessionnel. Jean Turc synthétise ses positions par une formule claire : « Votez Pinay en votant liste Jean Turc ». L’apparentement conclu entre sa liste et celles du MRP, du CNI et des Républicains sociaux permet d’obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés et les six sièges à pourvoir. Arrivé en quatrième position, avec 28 590 des 254 739 suffrages exprimés, Jean Turc est élu aux côtés de trois MRP, un Républicain social et un autre Indépendant.
Membre du groupe des indépendants et paysans d’action sociale, il est nommé à la commission des boissons dès le début de son mandat et à celle de la production industrielle et de l’énergie en novembre 1957. Pendant l’année 1957, il propose une loi pour indemniser les fonctionnaires et agents français expulsés d’Égypte, une autre pour réglementer la façon dont les médias rendent compte des crimes et délits commis par des mineurs et, élu du Maine-et-Loire, une loi visant à indemniser et dégrever d’impôts les sinistrés par les gelées tardives ayant affecté son département.
Au cours de son mandat, Jean Turc s’abstient lors de l’investiture de Guy Mollet, vote la ratification des traités instituant la Communauté économique européenne et la Communauté européenne de l’énergie atomique (9 juillet 1957), accorde sa confiance à Maurice Bourgès-Manoury (12 juin 1957) comme à Félix Gaillard (5 novembre 1957). S'il lui accorde les pouvoirs spéciaux en Algérie (12 novembre), il ne prend pas part au vote sur les institutions de l'Algérie (29 novembre) avant de contribuer à la chute du cabinet (15 avril 1958). Il vote contre l'investiture de Pierre Pflimlin (13 mai) de même qu’il s’oppose à la révision de certains articles de la Constitution (27 mai). Le 1er juin 1958, il se prononce pour l’investiture du général de Gaulle et, le lendemain, lui accorde les pleins pouvoirs et approuve la révision constitutionnelle.
Réélu aux élections législatives de novembre 1958 dans la 2ème circonscription du Maine-et-Loire (Angers sud-est), il perd son siège en 1962 au profit de l’UNR Jean Foyer élu au premier tour, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale prononcée après la censure du gouvernement Pompidou qu’il avait votée. Il tentera de revenir au Palais Bourbon, sans plus de succès, lors des élections de juin 1968.
Ces échecs aux élections nationales ne l’empêchent pas de succéder comme maire d'Angers à l’UNR Jacques Millot,, décédé en 1963 et d’être reconduit à la tête de la cité angevine en 1965 et 1971.
On lui doit la construction de nouveaux quartiers collectifs tels que (Bd St Michel, ZUP de La Roseraie ainsi que la démolition des Halles et l'impasse sur la rénovation du quartier République). Au début des années 1970, création du lac artificiel du Lac de Maine.En 1966 : Grâce à Madame Simone Lurçat, (veuve de Jean Lurçat cette année-là), elle lègue à la ville d'Angers, le "Chant du monde", qui fut installé dans l'ancien hôpital Saint-Jean, à Angers.
En 1974, C'est sous son administration municipale que Bamako et Angers ont scellé leur coopération.
En 1977, victime de dissension au sein de la Droite, Jean Turc perd la Mairie d'Angers en avril 1977 au profit de son adversaire socialiste Jean Monnier.
Sources
- Portail de l’Anjou et de Maine-et-Loire
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