- Jean-Marc Rouviere
-
Jean-Marc Rouvière
Jean-Marc Rouvière (né le 24 avril 1958 - ) est un écrivain français auteur notamment d'essais de philosophie religieuse.
Jean-Marc Rouvière est un des animateurs de l'Association Vladimir Jankélévitch. C'est ainsi qu'il a codirigé en 2003 les rencontres du centenaire de la naissance de ce philosophe au Centre international de Cerisy-la-Salle. En décembre 2005, il a également co-organisé à Paris un colloque sur V. Jankélévitch, actuel et inactuel à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm. En septembre 2008, il a co-organisé des rencontres Jankélévitch-Chestov à la Fondation des Treilles (France, Var).
Œuvres
- Adam ou l’innocence en personne, méditations sur l’homme sans péché, L’Harmattan, 2009, Paris.
Avec ces méditations sur l’homme impeccable, Jean-Marc Rouvière poursuit au moyen de la foi et de la raison ses commentaires d’événements bibliques où se joue et se dit la condition de l’homme. La littérature philosophique et théologique concernant proprement Adam est quasi uniquement consacrée au péché et à ses conséquences ; il est alors question notamment de « prédestination », de « justification », de « rédemption » ou de « bonté de Dieu ». Elle se place résolument dans une perspective postérieure à la Chute au risque de négliger largement le propos de la Genèse sur la situation de l’homme d’avant le péché. Adam ou l’innocence en personne est au contraire une méditation du mythe biblique centrée sur la nature et l’existence d’un homme impeccable c’est-à-dire sur l’homme avant l’humain tel que nous le connaissons et vivons. Quelle serait une humanité préalablement à son basculement dans le péché et son indélébilité ? L’homme non-pécheur est-il simplement un homme ordinaire la tache du péché en moins ? Son existence est-elle la nôtre la joie béate en plus ? Ce sont quelques-unes des questions instruites par cet ouvrage, qui conduisent à s’interroger sur la possibilité que jadis l’humanité ait connu, ne serait-ce qu’une poussière d’instant, l’innocence.
Annonce détaillée dans http://actu-philosophia.com/spip.php?article151
- Brèves méditations sur la création du monde, L'Harmattan, Paris 2006 : Dans Genèse le fait de dire est par lui-même générateur de choses dont la beauté est déjà dans la beauté des mots qui les font être simplement en les désignant. La naïveté enfantine qui consiste à croire qu’il suffit d’inventer un nom pour que la chose ainsi nommée se mette à exister, cette puérilité a rang de vérité première lorsque c’est Dieu qui somme les choses à être. C’est par l’impact de la Parole sur le non-être qu’advient le fait-d’être pour la matière, les animaux et les plantes dans la profusion et l'allégresse. En nommant les choses, Dieu a fait le bonheur du monde. Le discours sibyllin mais tout-puissant de Dieu dit la floraison de l’étant sous toutes ses guises, sauf toutefois l’alpha du Ciel-et-la-Terre et l’oméga de l’espèce humaine qui furent créés sans souffler mot (…) Il nous reste dans la foi en la révélation à lire et relire Genèse 1 non comme un traité de cosmologie ou de sciences de la terre mais dans toute sa puissance heuristique quant à la puissance d’amour du Créateur.
Extraits sur le site Google Books.
Recensions : « on lira ces six chapitres dépourvus de lourdeur comme autant d'excursions stimulantes vers l'abîme de l'acte créateur (...) ces brèves méditations offrent l'occasion de quelques randonnées personnelles sur de si hauts sommets. » (Michel Demaison, in Lumière & Vie n°270, avril-juin 2006). « Ce bref mais consistant ouvrage se motive dans l'obligation qu'il y a de rappeler le rôle de tout premier ordre de joué, dans la pensée biblique, par la notion de Création. » (René Grasset in Foi & Vie mars 2007).
Cité dans "Bereshit: éléments pour une phénoménologie génétique biblique" de Sylvain Camilleri, dans la revue Recherches de science religieuse de juillet 2007, tome 95/3.
- Le silence de Lazare, méditation sur une résurrection (Desclée de Brouwer, Paris 1996) : Comment comprendre la Résurrection de Lazare à travers le symbole qu'elle exprime ? En grec, le mot sumbolon désignait d'un objet brisé la moitié que l'on présentait comme signe de reconnaissance. Les deux parties étaient assemblées pour s'assurer de l'identité du porteur. Or les deux moitiés de l'existence de Lazare ne peuvent s'emboîter pour former un seul existant. Entre elles, restera la séparation de la mort jusqu'au jour glorieux de la Pâque de tous les hommes. Souvenons-nous des paroles de Bossuet : les corps morts « ressusciteront pour ne mourir plus et que la mort, dit le Saint-Esprit sera noyée dans l'abîme pour ne paraître jamais ; et la mort ne sera plus » (Sermon sur la mort).
- Ouvrage collectif : Vladimir Jankélévitch, l'empreinte du passeur (issu du colloque international de Cerisy-la-Salle, mai 2003), co-dirigé avec Françoise Schwab, paru aux Ed. Le Manuscrit, avril 2007. Vladimir Jankélévitch fut de tous les combats de son siècle (Résistance, mémoire de l'indicible) joignant, en philosophe engagé, philosophie et histoire vécue. Par son désir de faire reconnaître le primat absolu de la morale, il aura mené le combat de notre siècle, c'est pourquoi son œuvre survivra aux climats changeants de la philosophie. Ce colloque fait le point sur l'apport de sa personnalité et de ses œuvres autour de trois thèmes principaux : la philosophie, la musique, l'engagement dans le siècle. Ainsi se trouve diversement mise en lumière sa pensée morale qui nous ramène à ce qu'il privilégiait entre tout : une vie vécue selon l'ordre du cœur puisque ce dernier et lui seul constitue la vraie structure d'acte de sa philosophie.
- Portail de la philosophie
- Portail de la littérature
Catégories : Écrivain français du XXe siècle | Écrivain français du XXIe siècle | Philosophe français | Philosophe contemporain | Philosophe du XXIe siècle | Théologien français | Naissance en 1958
Wikimedia Foundation. 2010.