- Jean-Jacques Goullin
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Jean-Jacques Goullin, né en 1757 à Saint-Domingue, mort en 1797 à Saint-Barbant (Haute-Vienne), est un révolutionnaire actif à Nantes durant la Terreur.
Sommaire
Biographie
Sous l'Ancien Régime
Fils de Jacques Symphorien Goullin et d'Anne Françoise Mallet, Jean-Jacques Goullin appartient à une famille de négociants nantais. Installé à Saint-Domingue, il a dix-sept ans quand il rentre à Nantes. Son père y meurt en 1785, lui laissant des revenus subtantiels qu'il dilapide. En 1789, il devient un ardent partisan de la Révolution la réputation de Goullin est celle d'un bon à rien[réf. nécessaire].
Sa sœur Marthe Joséphine Goullin, née à Fort-Dauphin, sur l'île de Saint-Domingue, le 17 mars 1764, partie en France pour son éducation, y revient en 1783 avec son mari.
Pendant la Révolution
A demi-ruiné à la veille de la Révolution, il devient un des chefs des sans-culottes nantais durant la Terreur.
Durant la période où Nantes est sous la direction de Jean-Baptiste Carrier, représentant en mission de la Convention (octobre 1793-février 1794), il est l'un des principaux membres du Comité révolutionnaire de Nantes.
Le 9 octobre 1793, il est désigné comme membre du conseil municipal dirigé par Jean-Louis Renard, en place jusqu'en novembre 1794.
Il est associé aux noyades des prisonniers qui ont lieu à cette époque dans la Loire.
Lors du procès du comité révolutionnaire, en novembre 1794, il parvient à convaincre les juges de la culpabilité principale de Carrier pendant les faits et obtient l'acquittement. Des autres membres du comité, seuls Jean Pinard et Michel Moreau-Grandmaison sont condamnés à mort en même temps que Carrier.
La Convention s'émeut de l'acquittement de la plupart des membres du comité provoque et demande le renvoi des acquittés devant le tribunal d'Angers. Mais ce procès en seconde instance semble ne jamais s'être tenu car nul n'en a trouvé nulle trace dans les archives judiciaires de cette ville.[réf. nécessaire]
Libéré en décembre 1795, Jean-Jacques Goullin meurt dans la misère, à l'âge de 39 ans, dans la Haute-Vienne, chez le président de l'administration municipale de Saint-Barbant, un prêtre défroqué et marié nommé Desbordes qui s'était intéressé à lui. L'historien Lallié a retrouvé son acte de décès daté de l'année 1797.
Voir aussi
Lien externe
Bibliographie
Alfred Lallié, Le Sans-culotte Jean-Jacques Goullin, membre du Comité révolutionnaire de Nantes (1793-1794)
Notes et références
Catégories :- Personnalité politique de la Révolution française
- Nantes pendant la Terreur
- Naissance en 1757
- Décès en 1797
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