- Jean-Eugene-Charles Alberti
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Jean-Eugène-Charles Alberti
Pour les articles homonymes, voir Alberti.Jean-Eugène-Charles Alberti[1], ou Joannes Echarius Carolus Alberti, est un peintre néerlandais, baptisé[2] à Maëstricht le 20 juin 1777, élève à Paris de David, fils d'un avocat italien et d'une mère néerlandaise.
Sommaire
Biographie
Il vint à Amsterdam à l'âge de 5 ans et y commença ses études. Il obtint en 1805 et 1806 une médaille d'or de la fondation Felix Meritis[3] pour des œuvres dont un dessin : Marius devant les ruines de Carthage. Le dictionnaire Bénézit, évoque à ce propos un médaille d'or reçue au Salon de 1805, cependant, il n'y eut aucun Salon en 1805. En 1807 le directeur général des Beaux-Arts du royaume de Hollande choisit Alberti comme candidat destiné à être pensionné par le Roi de Hollande Louis Bonaparte à Paris, puis à Rome. Dans la capitale parisienne il fut admis d'abord à l'École des Beaux-Arts, puis dans l'atelier de David. En tant que pensionné du roi de Hollande, il envoya à Amsterdam des tableaux qui furent exposés, ceci en 1808 et 1810. Ces envois obligatoires sont aujourd'hui conservés au Rijksmuseum.A la fin de l'année 1809, il arrive à Rome, ou le peintre Thiénon le conseille, dans la ville éternelle il fit des copies d'après les maîtres anciens, mais aussi des œuvres personnelles comme son envoi de 1810 qui fut peint à Rome. De retour à Paris, il réalisa quelques gravures d'après les maîtres. Il publia aussi un Cours complet théorique et pratique de l'art du dessin.
On ignore la date exacte de son décès que l'on suppose être vers 1850.
Œuvres
Trois tableaux[4] d'Alberti appartiennent au Rijksmuseum, Amsterdam, :
- Guerrier avec un bouclier et une lance, huile sur toile, 91,5 par 72, 5, signé et daté Alberti 1808[5].
- Guerrier avec une épée, huile sur toile, 92,5 par 73, signé et daté Alberti 1808.
- Proculus empêche Cléopâtre de se suicider, huile sur toile, 122 par 160, signé, localisé et daté J. Alberti Roma 1810, mentionné en 1976 comme déposé au Toneelmuseum, Amsterdam.
Un tableau à Berlin, Staatliche Museum Preussischer KulturBesitz, Scène de la Révolution polonaise, 1809.
Les artistes pensionnés
Comme autre artistes pensionnés on peut citer d'après Sophia van Holte Tot Echten: le graveur suèdois C.D. Forsell, le sculpteur Gabriel, le paysagiste Kleyn, le paysagiste Knip, le peintre d'histoire Mol, élève de David, Teerlink, autre paysagiste, Philippe van der Wal, élève de David en 1807, Cramer, l'architecte Reyers, un autre architecte de Greef, le peintre Anton Sminck Pitloo, et enfin l'architecte Zocher junior.
Références Bibliographiques
- Pieter J. J. van Thiel (sous la direction de), All the paintings of the Rijksmuseum in Amsterdam, A completely illustrated catalogue, Amsterdam, 1976.
- Pieter A. Scheen, Lexicon Nederlandse Beeldende Kunstenaars, 1750-1880, s'-Gravenhage (La Haye), 1981.
- Sophia van Holte Tot Echten,«L'Envoi de jeunes artistes néerlandais à Paris pendant le régne de Louis Napoléon Bonaparte», Gazette des Beaux-arts, février 1984.
Notes
- ↑ Les dictionnaires artistiques Bénézit et Thieme & Becker, le catalogue du Rijksmuseum citant les prénoms francisés de cet artiste, sujet de Louis Bonaparte, roi de Hollande, nous avons choisi de catégoriser cet élève de David avec ces prénoms.
- ↑ St Martinus zu Wijk.
- ↑ La Fondation Felix Meritis fut fondée en 1777, elle encourage les arts et les sciences, voir son site :[1] et l'article de wikipédia néerlandaisFelix Meritis.
- ↑ Ce sont tous les trois, des envois que les pensionnaires du roi de Hollande devaient envoyer au musée nouvellement créé par Louis Napoléon Bonaparte.
- ↑ D'après une photographie du dossier Alberti de la documentation du département des peintures du Musée du Louvre, il semblerait que ce tableau, ou une autre version, soit actuellement (2006) déposé au musée de la ville néerlandaise de Twenthe.
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