- Jean-Baptiste Del Amo
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Jean-Baptiste Del Amo Nom de naissance Jean-Baptiste Garcia Activités Écrivain Naissance 25 novembre 1981
ToulouseLangue d'écriture français Genres Roman Distinctions Bourse Goncourt du premier roman Jean-Baptiste Del Amo, de son vrai nom Jean-Baptiste Garcia, est un écrivain français, né à Toulouse le 25 novembre 1981), vivant à Montpellier. Le nom "Del Amo" est celui de sa grand-mère, l'auteur ayant été encouragé à changer de nom par son éditeur, Gallimard publiant au même moment un roman d'un autre auteur originaire de Toulouse et portant le même nom (Tristan Garcia, "La meilleure part des hommes").
En 2006, il reçoit le Prix du jeune écrivain de langue française pour sa nouvelle Ne rien faire, écrite à partir de son expérience de quelques mois au sein d'une association de lutte contre le VIH en Afrique. Ce texte court, qui se déroule en Afrique le jour de la mort d'un nourrisson, est une fiction autour du silence, du non-dit et de l’apparente inaction.
Fin août 2008, son premier roman, Une Éducation libertine, paraît dans la collection "blanche" chez Gallimard. Il est favorablement accueilli par la critique[1] et reçoit le Prix Laurent-Bonelli Virgin-Lire, fin septembre 2008. L'auteur ramène sa technique à celle de Gustave Flaubert, relisant à haute voix ses phrases pour les affiner. C’est encore Flaubert et L'Éducation sentimentale qu’évoque le titre de ce premier roman, pourtant initialement intitulé Fressures [2].
Le 6 novembre 2008, il fait partie de la dernière sélection du prix Goncourt 2008 (aux côtés de Jean-Marie Blas de Roblès : Là où les tigres sont chez eux (Zulma) qui recevra le Prix Médicis 2008, de Michel Le Bris : La Beauté du monde (Grasset) et d'Atiq Rahimi : Syngué Sabour. Pierre de patience (POL) à qui sera attribué le Goncourt.) En mars 2009, Jean-Baptiste Del Amo se voit finalement attribuer la Bourse Goncourt du premier roman, à l'unanimité dès le premier tour de scrutin. Le 25 juin 2009, c'est au tour de l'Académie française de lui décerner le prix François Mauriac.
Il publie en 2010 un deuxième roman, Le Sel, texte contemporain situé dans le port de Sète[3]. « C'est une ville prolétaire, une ville d'immigrés. Et il y a l'eau qui me fascine. » Jean-Baptiste Del Amo ne veut pas se spécialiser dans un genre, une époque, mais veut écrire des livres « durs, noirs et esthétiques » [2].
Les thèmes récurrents de l’œuvre de Jean-Baptiste Del Amo incluent la mort, l'identité, le corps et la maladie, la sexualité ou l'homosexualité.
Jean-Baptiste Del Amo est pensionnaire de la Villa Médicis depuis 2010.
Bibliographie
- Ne rien faire et autres nouvelles, éditions Buchet-Chastel, 2006 (ISBN 978-2-2830-2278-8)
- Une éducation libertine, éditions Gallimard, 2008 (ISBN 978-2-07-011984-4)
- Le sel, éditions Gallimard, 2010 (ISBN 978-2-07-012909-6)
Notes et références
- « À mi-chemin entre Patrick Süskind et le marquis de Sade (...), porté par une écriture charnelle et classique » (Julien Bisson, Technikart, septembre 2008) ; « Sue, Zola, Balzac, Dumas sont bien morts. Mais la bonne nouvelle, c’est que leur esprit veille sur la prose de Jean-Baptiste Del Amo, qui n’a que vingt-six ans et une longue vie littéraire à nous offrir » (Sophie Mentzel, Revue Léo Scheer, septembre 2008)
- Jean-Baptiste Del Amo, prix Laurent-Bonelli 2008 (lien consulté le 21 septembre 2008). Magazine Lire, numéro de septembre 2008.
- "Le sel", deuxième grand roman signé Del Amo » sur http://culture.france2.fr/. Consulté le 4/11/2010 Anne Brigaudeau, «
Catégories :- Naissance en 1981
- Naissance à Toulouse
- Écrivain français du XXIe siècle
- Lauréat du Prix Goncourt du Premier Roman
- Nom de plume
- Pensionnaire de la Villa Médicis
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